FRANCOIS Daniel (15/05/2011)

 

cyclotourisme

 

LES VOILES A VÉLO

- 1200 jours en Amérique latine sur deux roues de mai 2007 à septembre 2010 -

 

VENEZUELA - COLOMBIE - ÉQUATEUR - PÉROU - BOLIVIE - CHILI 

Auteur : Daniel François

 

Introduction - Quel est le lieu qui passe pour être le symbole-même du voyage mais tue le voyage ? L’aéroport. 8 septembre 2010 au soir, aéroport international d’Orly. Je regarde mes pauvres bagages sales et usés qui tournent misérablement sur le ruban en caoutchouc. Après tout, ils sont tout ce que ramène de visible de ces mille deux cents jours de périple en Amérique latine, périple qui a pris fin a veille, dans un décor tout à fait semblable à celui-ci, l’aéroport international de Lima, Pérou. J’ai beau me dire que je ramène aussi des bagages invisibles, autrement plus riches ceux-là, il n’empêche qu’on m’a volé la fin de mon voyage. Quinze petits heures de rien du tout dans une carlingue ont escamoté plus de trois ans de mon existence. A-t-il eu lieu, ce voyage, d’ailleurs ? j’en doute déjà. Et je regrette amèrement que soit terminée l’époque où on mettait des mois pour aller, en voilier, du Vieux Continent au Nouveau Monde. On avait alors vraiment la sensation de changer de continent. 24 mai 2007 au matin, aéroport international de Badajas, Madrid, guichet de la compagnie aérienne colombienne Avianca. Première déconvenue : je dois absolument acheter un billet d’avion pour sortir de l’Équateur, cela pour pouvoir embarquer dans l’avion qui va m’y emmener ! les logiques du monde moderne. On m’assure que les douaniers équatoriens vont l’exiger. Je sais que c’est faux et sans doute aussi l’employée de la compagnie. Elle me jure que la compagnie me remboursera  ledit billet si par bonheur il n’était pas exigé (ce qui aura lieu finalement). Bref, je fais l’acquisition d’un billet Quito-Bogota. Seconde déconvenue ce jour-là : à la porte même de l’aéroport, j’ai emballé vaille que vaille le vélo dans la toile de tente. Refus de la compagnie. Il me faut dégotter là, sur le champ, un grand carton pour y glisser la bicyclette. Comme par hasard, une autre compagnie aérienne en vend. Pour 20 $ pièce, plus 10 $ pour envelopper le carton dans un film plastique. Business is business.

-2011- 182 pages - format poche - auto-édité :

En vente : association “Pain et Tendresse Colombie“ - 38, rue de Kerourio - Caudan 56850 -   dafrancois.2010@gmail.com 

Prix : 15 € + 3 € de frais de port. 

 

Livre lu et apprécié par le comité de lecture du blog  

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