Seray Jacques (14/11/2012)

cyclotourismeUN DEMI-SIÈCLE AUTOUR DU MONDE

(Avec ou sans mon vélo)

Auteur : Jacques Seray

Ce récit ne sera pas celui d’un cyclo globe-trotter. Dans le sens où celui-ci part pour une ou plusieurs années et ne s’arrête qu’au terme de son programme, généralement impressionnant. L’odyssée non-stop n’est pas le fait du signataire. L’utilisation du vélo comme moyen de transport au même titre que le seraient le chameau, le cheval ou la moto ne l’excite pas vraiment. Au demeurant, son matériel cycliste à lui est léger. Une dizaine de kilogrammes de charge lui paraissent bien suffisants, et encore quand il le faut, puisqu’en autonomie son exercice ne dure que quelques jours. Loin de lui l’idée de véhiculer 50 kg de bagages. Il préfère les équipées brèves : partir, revenir respirer et repartir. Ce qui n’exclut pas - à l’instar des routards - un vif attrait pour les populations du monde, leur cadre de vie et leur environnement naturel...

Depuis, et surtout dans les deux dernières décennies, ses émules n’ont pas manqué, au demeurant de plus en plus nombreux. Comme si la société moderne suscitait tout à la fois le rejet du confort qu’elle génère et l’adhésion à ses facilités, les voies aériennes au premier rang. Parfois même ces aventuriers évoluent-il en famille : Monsieur, Madame et... bébé. Ces cyclo-routards devenus auteurs, je les ai lus et surpris, hagards, vomissant ou crevant de faim. Je les ai suivis pas à pas et les ai trouvés démunis, se faisant inviter chez plus pauvres qu’eux. Leurs routes traversent alternativement l’ombre et la lumière. Leur Graal est à ce prix.

Quant à moi, qui n’ai jamais cherché sa quête, mon aventure, somme toute, n’est que bourgeoise. Et intermittente : jamais trop longue, jamais trop loin du travail nourricier.

Mais, alors, ne suis-je qu’un cycliste du dimanche ? En vérité, à peine plus puisque je ne « fais » que 10.000 kilomètres par an. Ce qui à l’heure de l’addition, donne tout de même une équivalence de dix ou douze tours de la terre. De quoi comparer cet exercice à celui des vaillants « tourdemondistes » ! Ainsi, l’esprit est différent, mais n’exclut pas l’acuité du regard. Il appartiendra toutefois au lecteur d’en juger car le mode subjectif a ses travers !

-2008- 359 pages - Autoédité - Jacques Seray - 8, allée de Normandie -

78140 Velizy -

Courriel : jacques.seray@cegetel.net

Prix : 22 € + 3 € de frais de port

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