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02/03/2017

Pouy Jean-Bernard

cyclotourismes54 x 13   (roman)

Auteur : Jean-Bernard Pouy

Illustrateur : Raphaël Defossez

J’ai démarré au kilomètre 85 dans une descente. Je fonce. À partir de maintenant, faut tenir.

Dans la dix-septième étape du Tour de France, Lilian Fauger, un jeune coureur dunkerquois, s’échappe contre toute attente du gros de la troupe avec une telle hargne qu’il va faire le trou.

Alors Lilian gamberge : si c’était son jour, son étape ?

Et quand, derrière, la chasse est lancée, il n’est plus qu’un fuyard, un évadé qui voit revenir sur ses traces une sorte de peloton d’exécution.

À quoi pense un homme seul dans l’effort et la douleur qui monte ?

C’est la question que pose Jean-Bernard Pouy dans ce roman : quatre heures de l’histoire d’un coureur cycliste. Quatre heures : une vie ;  un suspense. Un roman noir aussi.

Car le Tour, c’est encore les équipes – celle de Lilian s’est construite de bric et de broc – les sponsors, l’argent, la télé – « le sport à la télé »...

2016 – 192 pages –  L'Atalante éditionsPouy-couverture.jpg

Prix : 12,50 €

 

 

La couverture de l'édition originale de 1996, chez l'Atalante

13:00 Écrit par Biblio-cycles dans Roman | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer

Marthaler Claude

 Zen-couverture.gifZen ou l'art de pédaler

Auteur : Claude Marthaler
Préface : Didier Tronchet
Avec 19 dessins de Bertrand Soulié

 

«Voyager est une expérience très subjective, une conspiration entre perception, imagination et contrainte physique».
Par ces mots, Claude Marthaler révèle son engagement total dans cet art de vivre qu’il a fait sien. Pédaler et jouir de cette euphorie qui le porte et le transporte, qui lui fait enchaîner envolées déraisonnables et calembours hallucinés.
Il livre ici une réflexion «vélosophique» qu´il transcrit avec poésie et humour. « Voyager lentement, c’est rencontrer rapidement». Voilà l’autre secret de cette énergie incroyable qu’il déploie : le bonheur de la rencontre et du partage.
Pour Claude, «enfourcher un vélo, c’est aussi chevaucher tous les paradoxes ». La fragilité devient une force, le rythme indolent un accélérateur. Il rend ainsi à la Terre sa vraie dimension, à la fois immense et intime. La juste mesure du monde.

 

 Claude Marthaler, inconditionnel du vélo, a parcouru la planète en tous sens, à toutes les altitudes et latitudes. Il est l’auteur de neuf ouvrages, dont Le Chant des Roues, sept ans à vélo autour du monde (Éditions Olizane, 2002), lauréat du Prix René Caillé en 2003.

 

2017160 pagesÉditions Olizane

Ce livre est disponible sur le site de Claude Marthaler 

Prix : 15 €

Livre lu et apprécié par le comité de lecture du blog

28/02/2017

Mingam Erwann

 Mingam-couverture.GIFEn Chasse Patate
Petit lexique impertinent du cyclisme

Auteur : Erwann Mingam

 

Savez vous parler cycliste ?
Les cyclistes aussi ont un langage propre à leur discipline : des expressions parfois communes (« en danseuse »), bien souvent méconnues (« la socquette légère ») et généralement très imagées (« Sucer la roue »).
En Chasse Patate, c'est 65 expressions du cyclisme expliquées et revisitées sur un ton humoristique. Pour illustrer ces expressions, de nombreuses citations des plus grands coureurs cyclistes sont détournées (Jan Ulrich, Greg Lemond, Lance Amstrong, Alberto Contador) et agrémentées de documents vintages et comiques sur le cyclisme (Photos anciennes, vieilles affiches, cyclistes de légende).

Erwann Mingam, est originaire du Finistère. Depuis toujours il partage avec sa famille la passion du cyclisme. Ancien collaborateur des Cahiers du Football, il a écrit de nombreuses chroniques mêlant son métier d'avocat et sa passion pour le sport. Il a participé à l'écriture d'un ouvrage sur le langage du foot (À partir de là – le parler foot haut en couleurs, Editions Mango – les cahiers du foot). C'est dans ce même esprit de partage de sa passion pour le vélo qu'il aborde ici les mots fleuris du cyclisme.

Exemples :

Les mains sur les cocottes
Illustre une position du cycliste, qui place ses mains vers le haut du guidon, à la jonction avec les poignées de frein. Cela trahit une certaine désinvolture, voire un dilettantisme, comme on n'en voit guère qu'au cours de la dernière étape du Tour – sauf quand Jean Robic décide d'aller gagner ce jour-là. Il faut toutefois demeurer vigilant, lorsque l'on garde les mains sur les cocottes, à ne pas passer sur un nid-de-poule, ni se prendre le bec sur une route de crête.
« J'ai mis la main sur les cracottes. » Jan Ullrich

Gagner d'un boyau
Qualifie une victoire remportée d'extrême justesse, au bout du sprint, dans un écart si infime qu'il ne représente pas plus de l'épaisseur d'un boyau de bicyclette. L'expression est déclinable en fonction de l'écart entre le second et le vainqueur, qui peut l'emporter d'un boyau (Duclos-Lassalle à Roubaix en 1993), d'un pneu (au pire, Elli, au Midi Libre 1997) ou d'une chenille de tank (Cavendish à peu près partout). En vérité, le gagnant l'emporte avec ses tripes et mets ses rivaux abats.
« J'ai perdu d'un boyau, et ça fait mal au cul. » Laurent Fignon en 1989.

 

2015184 pagesSolar Éditions.

Prix : 12,90 €