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20/10/2022

De Conty Henry Auxcouteaux

Algérie-couverture.jpegGuide pratique du cyclo-touriste et de l'automobiliste en Algérie
Le Sahel d'Alger, la Kabylie, et les massifs du Petit Atlas et du Djurdjura

Auteur : Henry Auxcouteaux de Conty

 

Extraits de la préface
Il n'existe aucun guide pour le touriste voyageant en Algérie à bicyclette ou en automobile. L'unique document à sa portée : la carte de l'État-major au 50.000e (celle éditée au 200.000e est loin d'être terminée) est excellente, mais elle n'est point à jour. Nombre de routes et chemins construits depuis son édition n'y figurent pas. […]
Nous avons pensé qu'il serait utile de créer une source de renseignements plus appropriée aux besoins du Cyclo-touriste et nous avons réuni dans ce petit volume tous les documents et renseignements recueillis pendant de nombreuses excursions faites ces dernières années, ainsi que ceux que MM. les Ingénieurs des Ponts et Chaussées ont bien voulu nous fournir pour la publication de ce guide. […]

 

190489 pagesGuides Conty

 

Guide disponible en téléchargement sur Gallica, la bibliothèque numérique de la BNF.

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05/10/2018

Collectif

L'Algérianiste-couverture.jpgL'Algérianiste

Auteur : Collectif

 

Dans le numéro 70 de juin 1995 de cette revue, revue d'expression de la culture des Français d'Afrique du Nord, Marc Baroli présente sur 8 pages le curieux voyage d'un cycliste anglais en 1914.

La description de Marc Baroli, à partir de sa lecture de l'ouvrage original jamais traduit en français, nous entraîne d'Alger à Briska, important pôle du tourisme algérien et nous offre un visage pittoresque et très vivant de ce chemin des écoliers sur lequel M.D. Stott cyclera en amassant moult renseignements sur le pays et ses habitants avec lesquels il n'hésite pas à lier conversation.
Stott achète une bicyclette, y adjoint un changement de vitesse, met au point son itinéraire et s'équipe légèrement, l'essentiel de ses bagages suivront par le train ! Il lui faudra alors franchir les monts de la Kabylie, parfois poussant sa bicyclette, il se fera renverser par une voiture ce qui l'obligera à prendre le train pour faire réparer sa machine, avant de poursuivre son périple cycliste, dans la chaleur, la boue et les difficultés du parcours. Sans compter une importante fréquentation touristique, allemande en particulier, qui, déjà, allait à l'encontre des plaisirs simples du tourisme à bicyclette... Stott rentrera cependant à Alger, en train, enchanté de son séjour algérien qu'il racontera dans son ouvrage « The real Algeria » de 319 pages, paru en 1914 à Londres chez Hurst and Plakett.

Jean-Yves MOUNIER

 

1995144 pagesL'Algérianiste

Prix : 9 €, disponible auprès de l'association

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22/03/2017

Fontaine Denis

 

Fontaine-couverture.jpgLa route de Tamanrasset

Auteur : Denis Fontaine

 

Au milieu des années 1980, un jeune homme s’embarque pour Alger, muni d’un vélo et d’une tente, afin de rallier Tamanrasset. Non pour un défi physique, mais pour aller dans le désert, partir à la découverte des paysages sahariens et à la rencontre des Algériens, pour commencer à être acteur de sa propre vie, après sept ans d’études. Le récit de sa randonnée d’oasis en oasis, à hauteur d’homme, fait revivre au présent cette Algérie saharienne, grandiose, belle et fraternelle, devenue pour l’instant quasi inaccessible – insécurité oblige –, ainsi que l’itinéraire intérieur d’un jeune homme en quête de son identité et du sens de son existence.
Au bout du voyage, le narrateur met ses pas dans ceux de Charles de Foucauld, jusqu’au plateau de l’Assekrem. Il rend ainsi hommage à cet ermite du Hoggar, fondateur involontaire de Tamanrasset, où il mourut il y a cent ans, le 1er décembre 1916.

Denis Fontaine est médecin. Responsable de projets humanitaires, puis directeur d’études en santé publique, il exerce maintenant en santé au travail.
La route de Tamanrasset est son premier roman, largement inspiré du voyage qu’il a effectivement réalisé à cette époque.

 

2016228 pages – L'Harmattan

Prix : 21 €                                         

 

Livre lu et apprécié par le comité de lecture du blog 

 

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23/01/2016

De Perrodil Édouard

cyclotourisme

À travers les cactus
Traversée de l’Algérie à bicyclette (1895)

Auteur : Édouard De Perrodil
Préface de Jacques Seray

 

Volontiers désigné comme le poète à bicyclette, Édouard de Perrodil, rédacteur-cycliste au Petit Journal et au Figaro, était, à l’instar de Jarry, un inconditionnel de la « petite reine ». On lui doit d’autres ouvrages sur ses pérégrinations cyclistes dont le très remarqué Vélo ! Toro ! De Paris à Madrid à bicyclette, en 1893.
À travers les Cactus, le récit de sa traversée de l’Algérie en duo, à la fin du XIXe siècle, est intéressant à plus d’un titre. D’abord, par le côté sportif et la performance indiscutable consistant à parcourir le pays d’ouest en est, dans le sirocco et la chaleur étouffante de la campagne et des plateaux algériens, sur des machines qui étaient loin à l’époque d’avoir les atouts de nos bicyclettes contemporaines. Ensuite, par le côté pittoresque, exotique. Première traversée de l’Algérie en 1895 par deux Occidentaux, ce récit, met en scène deux individus atypiques : Van Marke, jeune belge atteint d’une foudroyante métamorphose - il devient alors totalement amorphe - dès qu’il descend de machine, et son mentor Édouard de Perrodil, espèce de reporter-gentleman à bicyclette, catholique et bien élevé, qui nous fait découvrir une Algérie où les colons sont légions et l’indigène encore loin d’avoir acquis l’estime à laquelle il pourrait prétendre. Enfin, l’ouvrage a beau être un récit d’aventures divertissant, c’est aussi un récit avec la vision étroite et peu reluisante d’un métropolitain découvrant l’indigène arabe dans la France coloniale. Et même si l’on reconnaît à Perrodil ses diverses qualités d’aventurier et de littérateur voyageur, on ne peut que regretter sa vision teintée d’un antisémitisme détestable et d’un racisme primaire face à l’Arabe autochtone, certains passages, avec notre vision éclairée d’Européen du XXIe siècle, pouvant sembler d’une impardonnable légèreté.
C’est donc à double titre que ce livre est un document intéressant : il ravira à la fois les amoureux de la « petite reine », les amateurs de voyages originaux au long cours et ceux qui estiment qu’un récit, fût-il, d’un vélocipédiste naguère célébré, peut parfois en dire long sur les mœurs et les idées d’une époque révolue.


Commentaire de Jean-Yves MOUNIER
Il faut avant tout voir ce récit comme un témoignage de l'époque, comme la vision d'un Français bien français confronté à d'autres réalités, à d'autres valeurs mais sûr de sa supériorité, de la vérité de ses pensées et de ses valeurs humaines. 

Alors que les cyclos voyageurs actuels partent pour la plupart à la recherche des différences, ont soif de découvertes et d'enrichissement mutuel, Édouard de Perrodil parcourt les routes – ou ce qui pourrait s'en rapprocher – du haut de sa supériorité d’occidental – en jetant un regard méprisant sur les êtres rencontrés, forcément différents, forcément inférieurs, oubliant par trop que cette « infériorité » était entretenue par le pouvoir en place dans un souci d'hégémonie dont l'Histoire montrera qu'il ne pouvait que conduire à une impasse.

Comme Hergé dans « Tintin au Congo », l'auteur se fait le témoin des erreurs de son époque, il en est même le porte-parole et il pourra toujours lui être reproché de ne pas avoir véhiculé dans ses textes, fort lus à son époque, une vision plus positive des autres, juifs et musulmans en tête.
Reste ce témoignage qu'il aurait été dommage de ne pas connaître, ne serait-ce que pour mieux mesurer combien l'Homme peut être un loup pour l'Homme.

 

2011 - 232 pages - Jacques Flament Éditions

Prix : 16,90 €

Livre lu et apprécié par le comité de lecture du blog

20:16 Écrit par Biblio-cycles dans Algérie | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer

20/09/2014

DUBRULE Paul - SCHALLER Georges

 

cyclotourisme

 

CAVALES DE CYCLISTE

De Fontainebleau à Angkor, de Genève à Gibraltar, Sahara algérien, Sahara libyen, Gobi mongol

Auteurs : Paul DUBRULE – Georges SCHALLER

Un homme d’affaires et homme politique qui part courir le monde à vélo ? Est-ce chose courante ? Ce livre raconte l’aventure d’un homme atypique qui s’est lancé à lui-même des défis hors du commun, aux ressorts très personnels. Un Phileas Fogg des temps modernes animé par une volonté implacable qui veut, à 68 ans, parcourir les plateaux tibétains et les sables du désert sur des milliers de kilomètres... à vélo. Comment peut-on aimer le vélo à ce point ? Dans cet ouvrage superbement illustré de photos, cartes et dessins humoristiques, son complice et organisateur Georges Schaller commente les image glanées le long de la route, les instants de grâce et de galère, les dangers et les souffrances, les rencontres improbables, les fous rires, les engueulades et les réconciliations... De Fontainebleau à Angkor, d’Algérie en Libye, en Mongolie, cette aventure humaine de 24.892 Km dans des régions parfois méconnues raconte aussi l’histoire d’une amitié, l’épopée continue : en 2015, l’équipe repart pour un nouveau voyage à vélo en Patagonie.

2014- 256 pages – Éditeur : Nouveau monde éditions

Prix : 35 €  

02/10/2012

Crépin Jean-Pierre

cyclotourismeGuerre et paix en Algérie

Auteur : Jean-Pierre Crépin

 

1958, Marseille : un vieux navire attend d’engloutir trois mille soldats français pour les emporter vers Alger...
1984, Sète : un paquebot accueille ses passagers en partance pour Oran. Parmi eux, un voyageur un peu spécial, qui s’apprête à parcourir l’Algérie à vélo... Ce voyage n’a rien d’anodin : c’est le pèlerinage accompli vingt-cinq ans plus tard par un ancien par un ancien appelé, hanté par le souvenir insupportable de la guerre et mû par le sentiment d’un devoir de mémoire envers ce pays, son peuple et lui-même. Ce souvenir, c’est celui de vingt-sept mois d’enfer, vécus dans des condition matérielles difficiles, sous une pression psychologique permanente, mais, surtout, dans l’obligation de supporter l’horreur de cette guerre, tout en tentant quotidiennement d’en limiter les dégâts...
Le retour se veut rédempteur : revoir ce pays en paix, autrement qu’au travers du filtre pervers de la guerre, en découvrir enfin les beautés alors entraperçues et, plus que tout, aller à la rencontre de son peuple, jadis involontairement combattu.
Peut-on atténuer le traumatisme d’une guerre que l’on a faite à contrecœur ? les plaies laissées par un passé douloureux partagé peuvent-elles cicatriser de part et d’autre ?
Empreint d’une humanité profonde, hommage à la fraternité au-delà des noirceurs de l’Histoire, ce récit d’un double voyage, ponctué de lettres du front, livre ici un témoignage touchant et courageux, à la portée universelle.

Né à Lisieux en 1937, Jean-Pierre Crépin intègre l’École normale d’instituteurs à Rouen avant de poursuivre une carrière d’instituteur en Seine-Maritime. Attiré dès l’adolescence par les mouvements pacifiste, il participe à de nombreux chantiers du Service Civil International dont il essaie de mettre en pratique la devise : « Pas de paroles, des actes ».
Fervent adepte de la petite reine, il randonne dans le monde entier, ce qui lui permet de se sentir un peu citoyen du monde, de rencontrer des « frères » et de construire la paix.

 

2011 - 89 pages - Éditions Jets d'encre

Prix : 13,50 €

04:41 Écrit par Biblio-cycles dans Algérie, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer

19/12/2008

De Perrodil Édouard

           Perrodil-Les cactus364 - copie.jpg

À travers les cactus
Traversée de l’Algérie à bicyclette

Auteur : Édouard de Perrodil

 

 La traversée de l’Algérie à bicyclette, je dois le reconnaître, que l’idée d’entreprendre cette expédition m’avait été suggérée par un journaliste algérien, M. Mallebay, que j’avais rencontré à Paris et qui occupe une situation importante dans la presse de la colonie.
Du jour où le projet du voyage fut arrêté, M. Mallbay, directeur non seulement du Vélo algérien, mais aussi du Turco et de la Revue algérienne, se mit en quatre pour préparer l’expédition et nous frayer les voies.
Il lança des avis dans les clubs cyclistes, soit directement, soit par le canal de la presse algérienne et il eut une idée originale pour nous faire bien venir, dans la mesure du possible, des populations européennes ou arabes, il voulut que ma charge fût faite dans son journal le Turco.
M. Mallebay, qui s’était si complètement dévoué pour nous, ne se fit pas faute de nous donner, avant notre départ, les plus précieux avis.
- Attention à la chaleur, me dit-il, gare à la traversée de la plaine du Chélif. Puis gare les poussiéreuses fondrières creusées par les troupeaux nombreux qui parcourent les routes algériennes Je vous avoue même, que je ne vous vois pas bien franchissant ce désert brûlant dans la journée. Jamais vous n’y parviendrez, mes pauvres amis ; c’est impossible, au mois de septembre, jamais ! La chaleur y bat encore son plein. Surtout si vous avez le sirocco. C’est en février ou en mars qu’il faut faire un pareil trajet...
- Vous croyez ? Pourtant je connais les précautions à prendre...

 

1896 - 321 pages - Ernest Flammarion, Éditeur

15:49 Écrit par Biblio-cycles dans Algérie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cyclotourisme |  Imprimer