19/12/2017
Guyot Louis-Victor
De Montélimar à Constantinople par mer et retour à bicyclette
10 février – 31 mai 1893
Auteur : Louis-Victor Guyot
Introduction : Henri Bosc
« Ces notes, au moins celles du retour, ont été prises chaque soir, à l’arrivée au gîte, après une journée de grosse fatigue.
Je les ai écrites pour moi, pensant que, plus tard, il me serait agréable de refaire mon voyage en les lisant.
Elles sont le simple récit de ce que j’ai fait, jour par jour, de ce que j’ai vu et entendu, et de ce que j’ai ressenti. S’il y a des inexactitudes, elles sont involontaires : je n’avais aucun intérêt à me tromper moi-même.
J’ai voyagé, au retour, avec une bicyclette, non pas en coureur, mais en simple touriste. Je n’avais pas la prétention d’établir le record de Constantinople à Montélimar ; n’étant qu’un amateur tout à fait médiocre, je laisse cette gloire aux bicyclistes plus sérieux. Mon but n’était pas, non plus, de dévorer chaque jour les kilomètres par centaines – j’aurais eu, en partant avec cet espoir, de cruel mécomptes – mais, simplement, de passer partout avec ma bicyclette, et d’essayer mes forces et ma santé, en observant de mon mieux les pays que je traversais.
Je n’avais qu’un désir : celui d’arriver au bout de ma route aussi bien portant qu’au départ ; et qu’une seule ambition : celle de savoir tirer quelque profit de mon voyage.
On m’avait prédit un échec : j’ai réussi quand même. Mon but est atteint. »
2017 – 254 pages – Artisans-Voyageurs Éditeurs
Prix : 20 €
Ce livre est la réédition d'un ouvrage paru originellement en 1894 - que nous présentons également sur ce blog - et qui méritait largement de figurer dans la collection "Les Vélocipédiques" des Artisans Voyageurs.
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18/12/2017
Féral Alain
Jean Ferrieu et la bicyclette
Un humoriste témoin de son temps
Collectage et textes : Alain Féral
« Le vélo est au cheval de course ce que la bicyclette est au cheval de labour... »
Bien avant cette citation un peu péremptoire certes, de René Fallet, la bicyclette de monsieur et madame tout-le-monde et le vélo des « géants » de la route, phénomènes à part entière du paysage social, culturel, sportif et économique de notre société, n'ont pas échappé au crayon et à l'humour de Jean FERRIEU.
Témoin de son temps, il semble s'être appliqué à démystifier et humaniser la « petite reine », moyen de locomotion utilitaire ou de compétition sportive.
Les géants du « Tour » deviennent soudain très proches de nos propres préoccupations, voire de notre naïveté et de nos faiblesses, ce qui les rend immédiatement tendres, drôles, émouvants et donc attachants, bien éloignés des exploits de surhomme dont les médias font aujourd'hui surenchère pour vendre l'image des athlètes et des produits dérivés.
C'est sans doute intuitivement mais sûrement cette alchimie du trait sobre mais redoutablement efficace et de cette philosophie de la vie et du quotidien qui ont toujours orienté mon regard lorsque, adolescent et passionné de « vélo », je dépliais le « Centre Presse » fraîchement déposé dans la boîte aux lettres familiale, à la recherche du dessin de Jean FERRIEU.
Alain, pour Jeanne, le 28 septembre 2005
2007 – 82 pages – Fil d'Ariane Éditeur-La Menuiserie
Prix : 10 € + frais de port
Ouvrage disponible en contactant La Menuiserie
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