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13/07/2020

Carlier Élisabeth, Carlier Jean-Paul et Desplat Christian

Bach-couverture.jpgAndré Bach, carnets de guerre
(4 août 1914 – 30 décembre 1916)

Vie et mort d'un patriote de la Grande Guerre à Buchenwald

Auteur.e.s : Élisabeth Carlier, Jean-Pierre Carlier et Christian Desplat

 

Présentation extraite du site du Cyclo Club Béarnais

Qui était André Bach ?
Né en 1888, il avait perdu son bras gauche en 1916, lors de la Grande Guerre.
Sur les conseils du docteur Ruffier, cyclotouriste chevronné, André Bach reprit le goût à la vie par la pratique de la bicyclette.
Par la suite, en 1936, il vint s’établir à Pau, exerçant la profession de journaliste, comme rédacteur en chef du journal l’Indépendant.
Membre du Cyclo Club Béarnais, il en fut le président de 1937 à 1940. Il avait l’habitude d’escalader périodiquement le col d’Aubisque en se chronométrant pour connaître son état de santé. Avec un seul bras, ces montées n’étaient pas à la portée du premier venu.
Lors de la deuxième guerre mondiale, en 1943, il fut déporté en Allemagne, dans le camp de concentration de Buchenwald. Il décède en mai 1945 sur le chemin de son retour de captivité au village de Boulay en Moselle.

Commentaire de Jean-Yves MOUNIER
Le livre que nous présentons ici ne comporte que quelques mentions de l’univers de la bicyclette mais il constitue cependant une très belle porte d’entrée pour découvrir ce grand cyclotouriste que fut André Bach.
La brève bibliographie qui précède ses « Carnets de guerre » nous apprend que c’est en regardant passer le Paris-Brest-Paris de 1901 – il n’avait alors que 13 ans – que sa passion pour le sport cycliste allait prendre corps, passion qui, à défaut de se concrétiser sur un vélo, se traduira par de nombreux articles dans la presse sportive qu’un éditeur bien inspiré pourrait compiler et porter à la connaissance du plus grand nombre, chaque période de la vie d’André ayant suscité pratique de la bicyclette – à tandem notamment – et écrits sur cette même pratique.
La lecture de ses carnets ne laisse d’ailleurs aucun doute sur l’importance qu’a pu avoir la petite reine dans sa vie et sur la façon dont il l’abordait, quelles que fussent les circonstances. Ici, une côte est baptisée le Galibier, là en Belgique, il évoque l’âge d’or d’avant-guerre, tout répit à l’arrière de la ligne de front est occasion d’aller pédaler, toute accalmie dans les combats réveille le goût de la balade, affirmant dans ces difficiles conditions un talent narratif incontestable.  « J’ai pris mon vélo et en profite au repos. Routes boueuses. Ça roule tout de même. Paysage calme teinté d’aquarelle. Ciel bleu lavé. Herbe vert tendre et sable rose et jaune ».
Plus tard, malgré la perte d’un bras en 1916, il devint un important zélateur de la cause cyclotouristique – la stèle dans l’Aubisque en témoigne encore – et lors de la Seconde Guerre mondiale, sa bicyclette devint un indispensable partenaire à sa Résistance, ses carnets de vélo tenus scrupuleusement en attestent.
Il ne faudrait pas réduire la vie d’André Bach à sa seule passion pour le cyclotourisme, cet ouvrage axé sur la période de la Grande Guerre donne envie d’en savoir plus sur ce personnage aux multiples facettes qu’une complète biographie permettrait de découvrir plus avant.

 

2013300 pagesÉditions Cairn

Prix : 20 €

Là-haut 1932.jpg
Livre lu et apprécié par le comité de lecture du blog

 

 

Paru en 1932, cet ouvrage d'André Bach revient sur son expérience de la Grande Guerre.

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