20/10/2014
Chaussinand Bernard
L’industrie du cycle à Saint-Étienne
et dans le bassin de la Loire
Auteur : Bernard Chaussinand
Commentaire de Jean-Yves MOUNIER
Bernard Chaussinand nous parle d'un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître ; d'un temps où les pédales portaient la marque « Lyotard », d'un temps où la simple évocation de « Maxicar » allumait des étoiles dans les yeux des cyclistes, d'un temps où une grande partie des accessoires des bicyclettes, de randonnée ou de course provenaient de Saint-Étienne, capitale française du cycle à défaut d'en être la capitale du cyclisme... Titre que la cité stéphanoise perdra dans les années 60 malgré une stratégie de résistance qui perdurera jusque dans les années récentes qui virent l'avènement du matériel venue d'Asie.
C'est cette histoire, faite de moments de gloire – l'équipement par une société stéphanoise de la Compagnie cycliste de la Garde républicaine par exemple - et de crise profonde - conduisant à la quasi disparition des marques locales, celles subsistant ayant été rachetées par de grands groupes – que nous relate avec précision et talent l'auteur.
Dans cet ouvrage, comme dans les précédents présentés sur ce blog, dédiés aux pionniers du dérailleur que furent Claudius Bouillier et Joanny Planel, l'auteur agrémente son passionnant récit d'une maquette très aérée et d'une riche iconographie tout à fait remarquable pour un livre auto-édité qui séduira sans conteste tous les amateurs de bicyclette en général et de matériel en particulier.
N'attendez pas trop pour vous procurer cet indispensable travail d'historien amoureux de la Petite Reine, les publications de B. Chaussinand étant généralement vite épuisées.
2014 - 169 pages - Autoédition disponible auprès de l'auteur : Bernard Chaussinand – 42, rue Pétrus Maussier – 42 000 Saint-Étienne.
Prix : 24,35 €
18:42 Écrit par Biblio-cycles dans Anthologie - Traités - Essais - Biographies | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer
Commentaires
Claudius Bouillier est aussi propriétaire d'un autre brevet d'invention de dérailleur, que j'ai découvert récemment. Il a été demandé à Grenoble le 30 Mai 1949.et porte le No 992.495
Écrit par : chaussinand | 19/02/2015
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