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02/08/2023

Leclercq Benoît

Journaliste-couverture.jpgLe journaliste et le coureur
Les coulisses de la folle histoire du Tour de France sous Henri Desgrange son créateur (1903-1940)

Auteur : Benoît Leclercq

 

Le 19 janvier 1903, pour faire de l’ombre à son concurrent Le Vélo, le journal quotidien sportif L’Auto annonce en une la création d’une épreuve exceptionnelle, « la plus grande course cycliste du monde entier », du 1er juin au 5 juillet. À la clé, une récompense de 3 000 francs pour le gagnant de l’épreuve – quasiment huit fois le salaire d’un ouvrier ! Pourtant, une semaine avant le départ, à peine quinze concurrents sont inscrits… C’est la panique en salle de rédaction. Pour ne pas paraître ridicule, le patron de L’Auto décide alors de décaler la course d’un mois et de gonfler la récompense : 5 000 francs. Le jour J, cinquante-neuf concurrents sont sur la ligne de départ : quarante-huit Français, quatre Suisses, quatre Belges, deux Allemands et un Italien. Mais rien ne se passe comme prévu…

Dans son nouveau roman, à cheval entre fiction et réalité, Benoît Leclercq raconte les coulisses de la naissance du Tour de France, son évolution – parcours, règlement, innovations… – chahutée par les grands événements historiques qui ont jalonné la première moitié du XXe siècle, mais aussi son ancrage progressif dans la culture française avec un engouement grandissant du public pour chaque nouvelle édition.

Commentaire de Jean-Yves MOUNIER
Le journaliste, c’est Géo Lefèvre, qui suggéra à Henri Desgrange l’idée d’un Tour de France cycliste, le coureur c’est un « isolé » originaire de Fay dans la Somme. Dans ce roman à la trame très originale, l’auteur met en parallèle deux visions totalement opposées, cependant complémentaires du Tour sous le « règne » de Desgrange qui ne trouvait jamais l’épreuve trop difficile et adaptait le règlement en fonction des évènements de courses ou de la nationalité des cyclistes ! Le lecteur suit le coureur puis sa descendance elle aussi accro au vélo, malgré le fait que la santé et les conditions de courses étaient loin d’être la priorité des organisateurs, il évolue au fil des années et des évènements historiques, le regard de la société évolue sur cette manifestation sportive hors norme qui faillit de pas dépasser la deuxième édition pour cause de tricherie, de comportements agressifs du public et de la concurrence féroce des autres titres de la presse sportive.
Une manière très plaisante de revenir vers des temps pas si lointains mais qui paraissent invraisemblables à notre époque au cours de laquelle la Grande Boucle est devenue une machine ne laissant rien au hasard.

Lire également l’article qu’Isabelle Lessens a consacré à cet ouvrage sur son blog.

 

2023218 pagesJets d'encre Éditions 

Prix : 20 €

Livre lu et apprécié par le comité de lecture du blog

 

On pourra relire avec profit « 1903, l’épopée du 1er Tour de France » de Jean-Paul Vespini dans sa nouvelle édition de 2023 et l’indispensable biographie d’Henri Desgrange par Jacques Seray et Jacques Lablaine.

 

12:29 Écrit par Biblio-cycles dans Roman, Tour de France cycliste | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer

Commentaires

Un commentaire a été ajouté à cette fiche le 02/08/23 par Jean-Yves MOUNIER

Écrit par : Jean-Yves MOUNIER | 02/08/2023

Emporté par les commentaires élogieux d’Isabelle Lesens, j’ai commandé et lu ce livre.
Avec un réel intérêt pour la partie « journaliste », la personnalité hors normes d’Henri Desgranges, les « petites et grandes péripéties » de la genèse et de l’histoire de cette légende de notre sport.
Mais je n’ai pas aimé du tout les inserts « coureur » sans intérêts autres que les chicaneries entre couples, la belle fille Hortense débile mentale (qu’est-ce que cela apporte au récit d’un participant effectif… dont je doute de l’existence !
Et j’ai vraiment regretté mon achat quand j’ai lu en page 88 que les coureurs – qui franchissaient pour la première fois le Tourmalet – ont parcouru l’étape LUCHON-BAYONNE en franchissant d’abord le col d’Aubisque, puis le Tourmalet avec la descente jusqu’à Ste-Marie-de-Campan… avant de revenir aux Eaux-Bonnes…
Soit je ne sais pas lire, soit j’ai perdu la mémoire, soit le monde a la tête à l’envers… mais l’enchaînement des cols pyrénéens de Luchon à Bayonne lors de mon TDF randonneur de 1997 éttait Peyresourde, Aspin, Tourmalet, Soulor/Aubique, Marie-Blanque…
Bien davantage que les fautes d’écriture déjà signalées, que les jeux de mots plus que douteux (souvent aux dépens de cette pauvre Hortense), cette erreur « géographique » laisse beaucoup d’interrogations sur la véracité des faits rapportés et le réelle valeur de ce livre.

Écrit par : Gilbert JACCON | 25/10/2023

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