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Bourgier Jean-Paul
Le Tour de France 1914
De la fleur au fusil à la baïonnette au canon
Auteur : Jean-Paul Bourgier
28 juin 1914 : la douzième édition du Tour de France s’élance de Paris pour rallier Le Havre ; le même jour, à Sarajevo, capitale de Bosnie-Herzégovine, l’archiduc autrichien François-Ferdinand et son épouse sont assassinés : cette concomitance de faits rend ce Tour-là bien singulier.
Pendant que le tracé de la Grande Boucle dessine, étape après étape, le portrait de son vainqueur, les tensions diplomatiques s’aggravent pour conduire à la Première Guerre mondiale : quand Philippe Thys l’emporte, l’Europe est au bord du gouffre.
Participant à l’élan patriotique qui accompagne la mobilisation, de nombreux cyclistes professionnels rejoignent leur garnison dès août 1914, le Tour à peine bouclé. Parmi eux de prestigieux champions mourront pour la France, François Faber, Octave Lapize et Lucien Petit-Breton, mais aussi des sans-grade qui ont tout autant leur place ici.
Jean-Paul Bourgier est né à Saint-Étienne, il a enseigné l’histoire-géographie avant de publier sur l’histoire du cyclisme.
2011 – 160 pages – Le Pas d'Oiseau
Prix : 18 €
01/04/2017 | Lien permanent
Bourgier Jean-Paul
1919, le Tour renaît de l’enfer
De Paris-Roubaix au premier maillot jaune
Auteur : Jean-Paul Bourgier
Préface de Jean-Marie Leblanc
C’en est fini de la guerre, il est grand temps que les champs de bataille laissent la place aux forçats de la route. 1919 sera l’année de cette renaissance.
En avril, Henri Pélissier gagne Paris-Roubaix, qui trouve son surnom d’Enfer du Nord en traversant villes et champs de ruines. Pendant qu’à Versailles, on discute pour finaliser la paix, se dispute l’unique Circuit des Champs de Bataille qui visite les régions dévastées. En Italie, le Giro parcourt le Trentin, le Haut-Adige et fait étape à Trieste, qui furent autant d’enjeux menant à l’entrée en guerre de Rome en 1915.
Des rivages de la mer du Nord à ceux de l’Adriatique, de la Flandre à la Champagne, des collines de l’Artois aux côtes de Meuse et de Moselle, des « ballons » vosgiens aux cols pentus des Dolomites, les courses cyclistes racontent l’histoire d’une Europe meurtrie qui veut revivre sans oublier.
Le lendemain de la signature du traité de Versailles, démarre le 13e Tour de France qui fait étape dans les villes reconquises de Strasbourg et Metz. Eugène Christophe reçoit à Grenoble le premier maillot jaune créé pour identifier le leader de l’épreuve, mais c’est le Belge Firmin Lambot qui ramène la précieuse tunique à Paris.
Les 10 et 11 novembre 1919, avec le Grand Prix de l’Armistice de Strasbourg à Paris, le sport cycliste célèbre le souvenir de celle que l’on pensait être la der des der…
« On peut avoir été professeur d’histoire et géographie et entretenir vis-à-vis du sport cycliste une curiosité tenace qui confine à la passion. C’est le cas de Jean-Paul Bourgier, déjà auteur du « Tour de France 1914, de la fleur au guidon à la baïonnette au canon »
Jean-Marie Leblanc
2014 – 160 pages – Le Pas d'oiseau
Prix : 18 €
02/04/2017 | Lien permanent
Bourgier Jean-Paul
Ô Galibier
Sommet du Tour de France 1911-1937
Auteur : Jean-Paul Bourgier
Le 10 juillet 1911, les coureurs du Tour de France affrontent pour la première fois les pentes du col du Galibier. À 2 556 mètres d’altitude, Émile Georget s’engouffre sous le tunnel sommital. Il ouvre un palmarès où figureront les plus grands noms du cyclisme. Entre Savoie et Hautes-Alpes, le Galibier restera le sommet du Tour jusqu’en 1938. Le col-géant, dont le tracé a évolué avec le temps, est une scène de théâtre où les coureurs ont un surnom avant d’avoir un nom : « le Serrurier de Malakoff », « la Ficelle », « l’Écureuil », « le Sellier de Florennes », « le Bouledogue », « la Souris », « le Chamois de Cumiana », « la Puce de Torrelavega »…
Gravi tantôt sous le soleil de juillet qui « framboise les glaciers de la Meije », tantôt sous le déluge, la pluie, la neige qui transforment la route en un cloaque de boue, le Galibier est alors digne d’une tragédie. N’y voit-on pas le maillot jaune André Leducq pleurer au bord de la route suite à deux chutes survenues près de Valloire en 1930, ou encore le coureur espagnol Francesco Cepeda décéder après une chute dans la descente du Lautaret en 1935 ?
Jean-Paul Bourgier, auteur du « Tour de France 1914, de la fleur au guidon à la baïonnette au canon », et du « 1919 le Tour renaît de l’enfer » raconte le sport cycliste avec son œil d’historien. Toujours soucieux de situer la compétition dans le contexte local, il évoque la vie difficile des populations montagnardes mais aussi les mutations économiques, les industries des vallées, le début du développement des sports d’hiver.
2017 – 144 pages – Le Pas d'Oiseau
Prix : 17 €
04/04/2017 | Lien permanent
Bourgier Jean-Paul
Benoît Faure
Roi de la montagne
Auteur : Jean-Paul Bourgier
“Je vous propose de décerner au petit Benoît Faure le titre de Roi des Grimpeurs.” Ainsi s’exprime le 20 juillet 1930 Henri Desgrange, rédacteur en chef de L’Auto et créateur du Tour de France. Le propos élogieux salue les performances du coureur forézien. Ce dernier passe en tête au sommet de la plupart des cols du Tour de France. L’année précédente, le patron du Tour l’a surnommé “la Souris” à cause de sa petite taille, de sa facilité à avaler les fortes pentes. Mais bien aussi, sa capacité à se glisser dans la bonne échappée ou à se faire oublier au sein du peloton lui vaut bien ce surnom. Le Tour de France est son royaume. Il remporte une étape à Nice et le classement des touristes-routiers en 1929 et 1930.
Benoît Faure brille également lors des courses d’un jour où il multiplie les succès. Les places d’honneur affirment de belles qualités de sprinter. “la Souris” est très endurant et doté d’une farouche volonté. Il réalise des coups d’éclat sur les très longues distances. En effet, ne conduit-il pas à 49 ans une échappée solitaire de plus de 500 kilomètres lors de Paris-Brest-Paris 1948 ?
Ainsi, au cours d’une carrière d’une exceptionnelle longévité, il côtoie les Magne, Leducq, Vietto et assiste aux débuts prometteurs de Robic, Caput, Géminiani et Louison Bobet.
Malicieux et ne manquant pas d’humour, Benoît Faure se retire à Saint-Étienne et dans son Forez natal où les souvenirs des exploits de “la Souris” restent vivaces.
Jean-Paul Bourgier est aussi l’auteur de Le Tour de France 1914, 1919, le Tour renaît de l’enfer et Ô Galibier !, également parus aux éditions Le Pas d’oiseau. Il raconte le sport cycliste avec son œil d’historien, mais aussi avec son goût immodéré pour la petite reine et pour son cher Forez.
2019 – 108 pages – Le Pas d'oiseau
Prix : 15 €
12/04/2019 | Lien permanent
Bourgier Jean-Paul
1936 un Tour de France populaire
Auteur : Jean-Paul Bourgier
Paris, 7 juillet 1936, quatre-vingt-dix coureurs prennent le départ du trentième Tour de France.
La ferveur populaire les accompagne après un printemps agité. Alors que le calendrier cycliste déroule ses habituels rendez-vous, la victoire de l’alliance électorale du Front populaire porte Léon Blum à la tête du gouvernement. D’importants mouvements de grève conduisent aux accords Matignon. Pendant que sur les routes du Tour, poings levés et banderoles revendicatives rappellent la vigueur des mouvements sociaux, aux frontières les dictatures se renforcent. Hitler remilitarise la Rhénanie et prépare les Jeux de Berlin qui débutent quand la Grande Boucle s’achève. L’invasion de l’Éthiopie par Mussolini n’est pas étrangère à l’absence des coureurs italiens sur ce Tour 1936.
L’équipe de Belgique de Sylvère Maes rivalise avec les Tricolores où l’unité laisse à désirer autour d’Antonin Magne. Le Basque Ezquerra l’emporte à Cannes au lendemain du soulèvement militaire dirigé par le général Franco au Maroc espagnol.
Au Parc des Princes, devant 40 000 spectateurs, Sylvère Maes remporte son premier Tour de France. Le Belge réalise un exploit solitaire lors de l’étape des quatre cols pyrénéens entre Luchon et Pau. Eddy Merckx renouvellera la performance trente-trois ans plus tard. Second de Maes, Magne, sacré champion du monde en septembre, annonce qu’il souhaiterait diriger une formation professionnelle au terme de sa carrière. La légende de l’emblématique directeur sportif de l’équipe Mercier est en marche, avant la rencontre avec Raymond Poulidor, enfant du Limousin né en 1936, une année réellement peu banale…
2021 – 136 pages – Le pas d'oiseau
Prix : 15 €
De Jean-Paul Bourgier, voir également les autres titres présentés sur ce blog.
01/12/2021 | Lien permanent
Bourgier Jean-Paul - Staron Gérard
Conditions climatiques et compétitions cyclistes
Atmosphères de courses
Auteurs : Jean-Paul Bourgier et Gérard Staron
Préface : Jean-Marie Leblanc
À partir de l'étude du déroulement des courses professionnelles, l'ouvrage se situe au carrefour de la géographie et de l'histoire d'un sport parmi les plus exigeants qui soient.
Malgré un calendrier établi pour limiter les aléas, les coureurs sont confrontés de manière quotidienne à l'imprévu climatique, capable de stopper leur élan dans la polémique ou de construire la légende des cycles après de dantesques chevauchées.
2007 – 320 pages – L'Harmattan
Prix : 28 €
De Jean-Paul Bourgier, voir également les livres qu'il a écrits pour Le pas d'oiseau et présentés sur ce blog.
18/11/2021 | Lien permanent
Gault Olivier
1919, le Tour le plus long
Auteur : Olivier Gault
Alors que le parcours du Tour de France devenu centenaire se fait de plus en plus court, le retour, plus de 80 ans en arrière, sur la treizième édition de la Grande Boucle, nous replonge dans l'époque héroïque des forçats de la route.
Au lendemain de la Grande Guerre de 14-18, dans un pays détruit qui peine à se relevre, le Tour de France 1919, long de 5560 kilomètres, parcourt toutes les frontières de France, empruntant pour la première fois les routes d'Alsace et de Lorraine. Bravant les pénuries, les routes défoncées et les conditions météorologiques pénibles, les coureurs du « Tour le plus long » enchaînent les records d'endurance.
Ce récit chronologique nous fait revivre, dans le contexte de l'époque, l'incroyable dureté, les rebondissements, les drames et les joies d'un Tour oublié qui eut pour héros les frères Pélissier, le vieux Gaulois Eugène Christophe, Firmin Lambot, le gars Jean Alavoine, Buysse, Masson, Scieur, Barthélémy et... Henri Desgrange. Très critiqué pour avoir relancé son épreuve si tôt après l'Armistice, le patron de l'Auto en renforcera la notoriété cette année-là et apportera à la course des améliorations préfigurant les Tours de France modernes.
2002 – 221 pages – Textes & Prétextes
Sur le Tour 1919, lire également le très bon livre de Jean-Paul Bourgier « 1919, le Tour renaît de l'enfer » présenté sur ce blog.
Pour les lecteurs anglophones, voir également « We Rode All Day: The Story of the 1919 Tour de France ».
16/05/2020 | Lien permanent
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