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Kahn Michèle

Kahn-couverture.jpgLa fiancée du danger
Mademoiselle Marie Marvingt

Auteure : Michèle Kahn

 

Femme exceptionnelle, surnommée « la fiancée du danger », Marie Marvingt (1875 – 1963), collectionna tout au long de son existence un nombre considé­rable d’exploits sportifs. Au moment de s’éteindre, à 88 ans, cette pionnière de l’aviation avait remporté 17 championnats mondiaux dans diverses disciplines, était détentrice de 34 médailles, avait accompli à vélo un Tour de France que les organisateurs avaient refusé d’homologuer et venait de passer son brevet pour piloter un hélicoptère à réaction.
Mais la vie de Marie Marvingt fut loin de se limiter à ses succès sportifs. Très tôt consciente de la liberté à conquérir pour les femmes, elle a bataillé pour cela jusqu’à la fin de sa vie. Courageuse, volontaire et emplie d’amour pour les autres, elle fut notamment l’inventrice de l’aviation sanitaire qui sauva, et continue à sauver, nombre de vies humaines. Pourtant, un mystère plane sur cette destinée : on ne lui connaît absolument aucun lien amoureux. Désir d’indépendance totale ? Influence de la religion ? Peut-être la fiancée du dan­ger n’a-t-elle simplement pas trouvé une compagnie à la hauteur de son esprit révolutionnaire.
Si la presse, dans toute l’Europe et jusqu’en Amérique, a rendu compte de ses exploits mirobolants, Marie Marvingt est néanmoins morte à Nancy dans une misère scandaleuse, et a sombré dans l’oubli. Ce roman entend lui redonner la place prééminente qui est la sienne parmi les figures majeures du XXe siècle.

Commentaire de Jean-Yves MOUNIER

À la fin de son ouvrage, Michèle Kahn précise que celui-ci n'est pas un récit mais un roman. Comment aurait-il pu en être autrement, tant la vie de Marie Marvingt « la fiancée du danger » est en elle-même un roman et justifie parfaitement cette forme littéraire pour être évoquée !
Canotage, natation, conduite des automobiles, aviation, cyclisme, et bien d'autres encore, Marie a été une pionnière et a exploré toutes les disciplines à la pointe de l'époque, faisant fi des quolibets, du mépris de ces messieurs, du regard désapprobateur de ses consœurs de la bonne société d'alors.
Pour elle, une seule ambition, montrer que la femme est l'égal de l'homme et qu'elle est tout aussi capable que lui de réaliser des exploits tout aussi incroyables les uns que les autres.
Patiente, obstinée, elle ira au bout de tous ses projets, se faisant parfois volé la vedette mais ne renonçant jamais, quitte à finir sa vie dans la misère et l'anonymat le plus complet.
Une histoire passionnante qui pourrait bien redonner à Marie la place qu'elle mérite dans l'imaginaire collectif.

 

Livre lu et apprécié par le comité de lecture du blog

 

2020288 pages Le Passage

Prix : 19 €

Lire l'article que Claude Marthaler a consacré à Marie Marvingt et plus particulièrement à son Tour de France 1908, un grand moment enfoui de l'histoire du cyclisme.Marie Marvingt-vélo.jpg
De nombreux articles sur cette aventurière sont à lire sur la toile. Parmi ceux-ci, Hervé recommande le portrait établi sur « Women Sport » , celui de l'aéroclub de Saverne, plus orienté aviation et l'article de l'Est républicain sur son vélo.

Voir également la fiche Wikipédia dédiée.

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08/05/2020 | Lien permanent

Allais Alphonse

cyclotourismeLes confessions d’un enfants du cycle

Auteur : Alphonse Allais

 

Commentaire de Jean-Yves MOUNIER
Ce recueil de chroniques, pour la plupart inédites en volume, est divisé en deux parties : Les inédits de l’Auto-Vélo et Le vélo à travers les âges et autres chroniques.
Les inédits, « chroniquettes » écrites entre 1902 et 1903 par Alphonse Allais, n’ont que peu à voir avec la vélocipédie alors en plein déclin mais nous présente, à travers l’un de ses observateurs les plus attentifs, une époque riche en progrès techniques prompts à déclencher l’imagination et l’humour dont l’auteur est fort bien pourvu ! Imagination qui semble de nos jours de la prémonition puisque la « vache Allais » évoque aussi bien le dégel du Pôle Nord - mais c’était pour se plaindre du refroidissement climatique - que la vitesse et le nombre excessif de voitures dans les rues, thème récurent tout au long de ce fascicule qui aurait pu s’intituler « Les confessions d’un enfant de l’automobile » ! Les amateurs d’histoire vélocipèdique se réjouiront aussi bien de l’évocation humoristique du procès entre l’Auto-Vélo et le Vélo que de l’éventualité de recouvrir le vélodrome de Bruxelles de pierre-ponce artificielle plutôt que d’un ciment digne du Moyen Âge !
La seconde partie de l’ouvrage présente de courts textes publiés dans la presse de l’époque entre 1893 et 1903 - la bicyclette était reine à l’époque - et montre que, en matière de vélocipédie aussi, la verve de l’auteur s’exprimait avec un humour féroce, alternance d’absurde et de jeux de mots comme par exemple ce savoureux dialogue entre l’abbé Chamel et l’abbé Kahn... Qu’il s’agisse de faire tirer les cyclistes dans les montées par des rennes ou de la création d’un viaduc cyclable autour du monde, Alphonse Allais fait preuve dans ces courts textes d’une fantaisie qu’il est bon de redécouvrir de nos jours et de, peut-être, comparer avec la situation actuelle des cyclistes dans notre société contemporaine...
À ranger dans la bibliothèque, rayons évocations historiques, à coté de « Voici des ailes » de Maurice Leblanc (d’ailleurs cité dans l’ouvrage), « Dompter la bicyclette et autres déboires » de Mark Twain ou encore de « La tentation de la bicyclette » d’Edmondo de Amicis, trois ouvrages indispensables pour humer l’époque et présentés sur ce blog.                                                                 

2012 - 160 pages - Mercure de France, collection « Le petit Mercure »

Prix: 5,80€

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22/01/2013 | Lien permanent

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