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30/06/2015

Courteline Georges

Courteline-couverture.jpgAh ! Jeunesse et autres contes
La première leçon – Le phénomène – 2 textes parfois regroupés en « Quand je pédalais »

Auteur : Georges Courteline
Illustrations de Wanner

 

Pas simple de retrouver la trace de ces écrits dans lesquels l’auteur de « Messieurs les ronds-de-cuir » nous relate d'une part sa première leçon de vélocipédiste débutant, d'autre part, dans un registre plus imaginatif, la supercherie d'un pseudo novice à bicyclette qui, en payant une soi disant première leçon, feint des dispositions particulières en la matière […] afin de se payer la satisfaction d'étonner la galerie et de se concilier des admirations...
Dans ces 2 courts textes publiés d'abord dans des revues datant de la fin des années 1890 (La première leçon, 1896 dans La Revue illustrée), puis repris dans différentes « anthologies » de Courteline, celui-ci recrée l'ambiance des « manèges » de l'époque et des pédalées au Bois de Boulogne, il nous rappelle le rôle de Tristan Bernard, maître en l'art d’écrire le français et agrégé de vélocipède, lequel Tristan, en tant que propriétaire du célèbre vélodrome Buffalo, initia également aux joies de la bicyclette Alphonse Allais, Jules Renard ou encore Alfred Capus.
Un plus dans l'édition présentée ici, de belles illustrations dont un magnifique hors-texte et en couleurs d'un tandem. Courteline-tandem.jpg
Notons enfin que, dans certaines éditions de « La première leçon », Tristan Bernard est présenté comme l'auteur des Pieds Nickelés (texte publié en 1894) alors que dans d'autres plus récentes, il est celui de Un mari pacifique (roman de 1901).

Merci à Noëlle Benhamou d'avoir été la complice de ma curiosité vis à vis de cet auteur et de ses liens avec la bicyclette.

                                       Jean-Yves MOUNIER

 

Sans date – 234 pages – Éditions littéraires de France

À lire en ligne sur Gallica.

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