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17/12/2019

Robin Pierre

Couv carnet sur la route des Andes.jpg

Chemins d’un cyclopède
Carnets de voyage sur la route des Andes

Auteur : Pierre Robin

 

 « La beauté n’est pas dans les choses, mais dans les yeux qui les regardent » assure le poète chilien Francisco Coloane, chantre de la Patagonie éternelle. Le vélo ajoute une autre dimension au voyage. Il immerge le cyclopède dans l’espace et livre à tous ses sens cette magnificence.
Jamais continent n’a gravé autant d’images d’espaces, de couleurs et de liberté dans ma mémoire. J’ai fléchi sous le vent impitoyable de la Patagonie, enduré la chaleur des déserts de Lipez et d’Atacama. J’ai roulé plus haut que le Mont Blanc, traversé les plateaux de l’altiplano, admiré les sommets enneigés des volcans de l’Illimani, du Licancabur et de l’Aconcagua. J’ai aimé les lamas et les vigognes libres dans la pampa, le vol majestueux des condors, la course des lièvres, le pas souple des guanacos. J’ai observé les manchots, les lions de mer et les cormorans de la faune australe. J’ai respiré l’odeur des notros et des lupins sauvages, bu l’eau vive des cascades, campé dans le val des « rios ». J’ai contemplé le bleu turquoise des lacs, le rouge brûlé des « quebradas », le blanc immaculé du salar d’Uyuni, la glace sidérale du Perito Moreno et le fauve des lagunes boliviennes. Je me suis fondu dans la foule bruyante des marchés et perdu dans celle des capitales, Lima, La Paz et Santiago. J’ai goûté au charme désuet de Valparaiso et à la nature sauvage d’Ushuaia.
Si les siècles passés témoignent encore de l’histoire des conquistadores, des civilisations disparues et de l’oppression des indigènes amérindiens, le partage simple de la vie quotidienne de mes rencontres m’a révélé la violence d’une société sud-américaine capable d’engendrer la dictature Pinochet, les favelas, les « cartonnes », l’esclavage de la mine et les bandits de tous poils.
Ma route des Andes a ainsi relié les hommes, la géographie, l’histoire. De cycliste je suis devenu « cyclonaute », colporteur de rêves, à la fois acteur et spectateur. Ce carnet de voyage retrace mon aventure. Il témoigne de la beauté des paysages mais aussi de la grandeur et de la décadence de l’homme. Que de sa lecture naissent vos propres rêves. Car, comme l’écrivait Paul Morand : « Aucun voyage n’est aussi beau que ceux dont on rêve »

 

2011 – 96 pages - Auto-édition disponible sur le site de l'auteur

Prix : 15 €

12:18 Écrit par Biblio-cycles dans Amérique latine, Carnet de voyage | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer

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