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22/10/2024

Lecouffe Gaston

Code1909-couverture.jpgCode manuel du cycliste

Auteur : Gaston Lecouffe

 

Extrait du chapitre premier : Origine de la réglementation du cyclisme
La vélocipédie prit rapidement en France une extension considérable. Il fallut bientôt la réglementer, dans l'intérêt de la sécurité publique, afin de prévenir les accidents et d'en diminuer le nombre : pour cela, il s'agissait de déterminer les obligations réciproques des vélocipédistes, des piétons et des voituriers
Avant l'année 1896, certains préfets dans leurs départements, certains maires dans leurs communes, avaient pris des arrêtés réglementant la circulation des vélocipèdes.
C'était une heureuse initiative mais, entre les prescriptions de ces divers arrêtés préfectoraux et municipaux, il existait parfois des différences sensibles, que les vélocipédistes voyageant à de grandes distances devaient fatalement ignorer. Le cyclisme avait besoin d'une réglementation uniforme ; c'était d'autant plus nécessaire que la loi du 30 mai 1851 et le décret du 10 août 1852 sur la police du roulage n'était pas applicables aux vélocipèdes ; en effet, les tribunaux se refusaient, très justement du reste, à considérer le vélocipède comme une voiture. [...]
Dans ces conditions, si les cyclistes n'étaient soumis à aucune des obligations que la loi du 30 mai 1851 et le décret du 10 août 1852 imposent aux voituriers, en revanche les voituriers n'étaient pas tenus d'observer a l'égard des cyclistes les obligations que la loi leur impose vis-à-vis d'autres voitures ; ils n'étaient pas obligés de se garer pour laisser à un cycliste un passage plus large qu'à un piéton.
Une réglementation du cyclisme s'imposait dans l'intérêt de la sécurité publique. Dans l'intérêt des vélocipédistes, il fallait aussi une réglementation uniforme pour toute la France.
D'un commun accord, le ministre de l'Intérieur et le ministre des Travaux publics instituèrent une commission à l'effet de rechercher « les mesures générales qui devaient être adoptées, d'une part au point de vue de la sécurité de la circulation des piétons et des voitures, d'autre part, pour protéger les vélocipédistes, contre la mauvaise volonté des voituriers ». [...]

 

1909 191 pages V. Giard & E.Brière Libraires-éditeurs

 

Merci à Alain Bouchet pour l'établissement de cette fiche.

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