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20/11/2015

Guivarch François

cyclotourisme LES JOHNNIES de ROSCOFF

Auteur : François Guivarch

L’oignon rosé – qui est la spécificité de la région de Roscoff a été apporté du Portugal au 17ème siècle, par un moine capucin qui apprit à ses voisins du couvent de Roscoff à cultiver cet oignon doux, parfumé, fondant à la cuisson. En 1828, un cultivateur de Roscoff, Henni Ollivier, eut l’idée de charger une gabarre de ces oignons pour aller les vendre en Angleterre. Ce fut le début d’un commerce qui s’est poursuivi jusqu’à nos jours ? Comment se faisait ce commerce ? Qui étaient ces marchant d’oignons qu’on appelait “JOHNNIES“ ? Le commerce de l’oignon rose de Roscoff en Grande-Bretagne.

L’organisation de la vente, les oignon étaient tressés en “bottes“ de 3 à 4 kilos enfilées sur un bâton porté à l’épaule. Les tresses étaient faites par des « botteleurs » dans un « magasin » servant à la fois d’entrepôt pour les oignons et de logement pour les botteleurs et vendeurs. L’ensemble decyclotourisme ces hommes constituait une « compagnie » dirigée par un « master » : le chef. Ces compagnies pouvaient avant la guerre de 1914 comporter jusqu’à 60 hommes. Après 1920, les compagnies se réduisirent à moins de 10 hommes et jeunes gens commençant à 12, puis 14 ans La bicyclette qui se développa dans les années 30 libéra les épaules des Johnnies et popularisa leur images : béret, sourire et oignon ruisselant cri chapelets sur les guidons – qui portaient jusqu’à 150 kilos d’oignons. Des camions ou « lorries » facilitèrent plus tard cette vente « à la chine » directement auprès des ménagères britanniques qui acceptaient de payer plus cher cet oignon breton eu égard à sa qualité gustative et à sa bonne conservation.

cyclotourisme Le métier de Johnny toujours cependant difficile et qui conduisait chaque année à une séparation des familles de 6 mois – de juillet à janvier – se justifiait dans les premiers temps par une nécessité de survies. Entre 1920 et 1930, on a pu cependant parier d’un « âge d’or ».

Déjà au début de 20ème siècle les hommes du pays de Roscoff, Saint Pol de Léon, avaient couvert toute la Grande-Bretagne : Pays de galles, Angleterre,
Ecosse en vendant leurs oignon de porte en porte. Les Anglais émus par le jeune âge de beaucoup d’entre eux – 9/10 ans – les appelèrent “JOHNNY“ :  «  petit jean » et les marchands d’oignons se sont appropriés le nom en s’appelant eux-mêmes : « AR JOHNNIGED » - les JOHNNIES.

1979- 195 pages – Éditions : Nature et Bretagne

cyclotourisme

Livre lu et apprécié par le comité de lecture du blog  

05/07/2014

Cycle! magazine 2

cyclotourismeCycle ! Magazine - n° 2

Le premier numéro de ce magazine originaire de Suisse m'avait séduit par la qualité de sa maquette, de ses photos et de ses textes, par la diversité des thèmes abordés et surtout par l'enthousiasme qui se dégageait de la démarche d'auteurs souhaitant présenter le cycle sous tous ses aspects, sportif, touristique ou encore culturel.

C'est donc avec une certaine impatience que j'attendais la deuxième livraison de ce Cycle Magazine pour savoir s'il tiendrait toutes ses promesses et les espoirs placés en lui, tant les magazines consacrés au vélo sont nombreux mais fort peu satisfaisants dans leur très grande majorité, un grand nombre d'entre eux étant plus prétextes à présentation publicitaire de matériel qu'à analyse pertinente de la pratique cycliste. !

Débutant par un formidable portfolio sur l'Afrique et ses bicyclettes, suivi par un article très varié sur le col du Galibier, ce numéro 2 s'en va ensuite explorer, à la suite du numéro inaugural, les rapports entre littérature et Tour de France avant d'offrir au lecteur un très riche dossier sur le cyclisme au féminin rédigé entre autres par Claude Marthaler, l'un des collaborateurs de haute qualité de cette revue qui deviendra bientôt indispensable à tout amateur éclairé du cyclisme.

Le vélo urbain n'est pas oublié avec Isabelle Lesens qui analyse les programmes municipaux en faveur de la bicyclette, les aspects pratiques, textile et cuisine, sont abordés sous un angle neuf et bien sûr le voyage à vélo, qu'il soit « classique » ou à vélo à assistance électrique, est magnifié par de superbes photos qui incitent immédiatement à ranger ce magazine parmi les plus belles pièces de sa bibliothèque.

Car, et c'est là une des vertus cardinales de Cycle Magazine, la revue est belle, elle donne à lire mais aussi à voir, elle porte en elle un amour de la bicyclette des plus passionnées, amour que le lecteur ressent à chaque page, à travers chaque photo, dans chaque mot. Et, charme supplémentaire, revue très peu polluée par la publicité.

Vivement la suite...

Commentaires de Jean-Yves Mounier

 

-2014- 156 pages – Éditions Rossolis – www.rossolis.ch - www.cyclemagazine.fr

courriel : cyclemagazine@rossolis.ch

En vente en librairie.

Prix : 14 €

15:42 Écrit par Biblio-cycles dans Magazines, Revue | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer