31/03/2025
Béoutis Didier
Julio Jiménez
L'horloger d'Àvila
Le grand cycliste grimpeur espagnol des années soixante
Auteur : Didier Béoutis
Né en 1934 à Ávila, en Castille, coureur cycliste professionnel de 1960 à 1969, Julio Jiménez, « l’horloger d’Avila » -son premier métier- a été le meilleur grimpeur de cette décennie, entre les « règnes » de Federico Bahamontes et de Luis Ocaña.
De petit gabarit, trop longtemps cantonné dans les courses de côte de son pays, Julio a fait éclater ses talents de grimpeur dès qu’il a été en mesure de participer aux grands Tours, dont il anima les étapes de montagne. Lauréat à trois reprises du Trophée de la montagne dans le Tour d’Espagne comme dans le Tour de France, vainqueur de douze étapes dans les grands Tours, porteur, pendant onze jours, du maillot rose du Tour d’Italie 1966 qu’il a terminé à la 4ème place, Julio Jiménez a fortement marqué le cyclisme à l’époque des Anquetil -dont il fut le coéquipier pendant trois ans-, Poulidor, Gimondi, Motta, puis Merckx.
Le vainqueur de la mémorable étape du Puy-de-Dôme du Tour 1964, qui vit s’affronter Anquetil et Poulidor, c’était lui ! En 1967, deuxième du Tour de France, il ne fut devancé que par Roger Pingeon, lui-même soutenu par Raymond Poulidor et une très forte équipe de France. S’étant retiré des compétitions en 1969, Julio a géré un bar-dancing dans les remparts d’Ávila, tout en participant à des rallyes automobiles et en commentant les courses cyclistes sur les ondes espagnoles.
2016 – 232 pages – Autoédition disponible auprès de l'auteur
Prix : 30 €
D'autres titres cyclistes de cet auteur sont présentés dans la catégorie « Didier Béoutis ».
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11/10/2024
Béoutis Didier
Jean-Claude Lebaube (1937-1977)
Le champion cycliste normand des années soixante
Maillot jaune dans le Tour de l'Avenir et le Tour de France
Auteur : Didier Béoutis
Préface : Serge Laget
Extraits de l'introduction
« Qui se souvient encore du Normand de Rouen Jean-Claude Lebaube ?
Ce spécialiste de l’effort solitaire, bon, grimpeur et à l’aise dans les courses par étapes, qui fut durant trois ans équipier d’Anquetil a pourtant un palmarès enviable.
Autre raison de cet oubli : plutôt régulier dans l’effort et les résultats, d’un tempérament réservé, Jean-Claude ne courait pas après les médias, même s’il répondait avec précision aux questions des journalistes.
Toutefois, par ses états de services, coureur droit, honnête et loyal, n’ayant jamais été compromis dans une affaire douteuse (dopage, achat ou vente de courses), Jean-Claude Lebaube mérite d’échapper à l’oubli ! »
2024 – 166 pages - Éditions I.T.F-Mulsanne, disponible auprès de l'auteur
Prix : 28 €
De Didier Béoutis, voir également Les lanternes rouges du tour de France, Le duel, Guy Ignolin et Georges Groussard, présentés sur ce blog.
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18/10/2023
Béoutis Didier
Georges Groussard
Le « petit coq de Fougères » des années soixante
Neuf jours en jaune en 1964
Auteur : Didier Béoutis
Préface : Serge Laget
Né en 1937 à La-Chapelle-Janson, près de Fougères (Ille-et-Vilaine), dans une fratrie de cyclistes (son frère aîné Joseph fut aussi un champion cycliste), Georges Groussard, coureur de petit gabarit (1,59 m), professionnel de 1961 à 1967, disputa notamment sept Tours de France, et se mit en valeur dans celui de 1964, remporté par Jacques Anquetil, au cours duquel il porta le maillot jaune durant neuf étapes, de Briançon à Bayonne, à travers les Alpes, le sud de la France et les Pyrénées. Il ne céda sa tunique jaune que dans une étape contre-la-montre, au bénéfice de Jacques Anquetil, terminant 5e de l'épreuve.
Reconverti dans le commerce à Fougères, organisateur dans cette ville d'une cyclo-sportive de 1996 à 2020, le « petit coq de Fougères » - comme l'avait surnommé Antoine Blondin - vit une retraite paisible auprès de son épouse.
Ce livre évoque la vie et les états de services de Georges Groussard, qui ne se limitent pas à ses neuf jours en « jaune »...
2023 – 156 pages – Autoédition disponible auprès de l'auteur
Prix : 28 €
De Didier Béoutis, voir également Les lanternes rouges du tour de France, Le duel et Guy Ignolin, tous trois présentés sur ce blog.
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10/10/2022
Béoutis Didier
Guy Ignolin, champion cycliste des années soixante
De la Touraine à la Bretagne
Auteur : Didier Béoutis
Né en 1936 à Vernou-sur Brenne (Indre-et-Loire), fils de petits agriculteurs, Guy Ignolin se fait connaître par ses qualités d’attaquant et de sprinter, dans les courses d’amateurs en Touraine. Il passe professionnel en 1959, après avoir remporté la Route de France, où il a montré des qualités de grimpeur et de tacticien. Installé, depuis son mariage avec Ginette, dans le Trégor, Ignolin sera, durant ses neuf années de professionnel, notamment équipier de Jacques Anquetil - qu’il aidera à remporter le Tour d’Espagne, le Tour d’Italie et le Tour de France - puis de Raymond Poulidor, tout en se construisant un palmarès intéressant, remportant trois étapes dans le Tour de France, deux dans le Tour d’Espagne et plusieurs courses par étapes.
Reconverti avec succès dans le commerce à Lannion, puis à Perros-Guirec dont il fut conseiller municipal, Guy Ignolin sera aussi conducteur de presse dans le Tour de France et les courses bretonnes, fondateur de clubs cyclistes à Lannion et à Perros-Guirec, créateur de la cyclo-sportive locale qui porte son nom. Le nom de Guy Ignolin, décédé en 2011, a été donné à deux voies, dans son village natal, à Vernou-sur-Brenne, et dans sa commune de résidence, Perros-Guirec.
Rédigée par Didier Béoutis, cette biographie, préfacée par les historiens du cyclisme Jacques Augendre et Serge Laget, par Erven Léon, maire de Perros-Guirec et Pascale Devallée, maire de Vernou, fait revivre un champion cycliste des années soixante, et l’ambiance des pelotons à cette grande époque du cyclisme.
2022 – 152 pages – Autoédition disponible auprès de l'auteur
Prix : 25 €
De Didier Béoutis, voir également « Les lanternes rouges du Tour de France... dans tout leur éclat » et « Le duel » présentés sur ce blog.
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03/10/2019
Béoutis Didier
Le duel
Anquetil-Poulidor, histoire d'une confrontation
Auteur : Didier Béoutis
Anquetil versus Poulidor. Les "Anquetilistes” contre les “Poulidoriens”. Comment ne pas se souvenir de cette confrontation qui divisa la France en deux ?
Ce duel a duré dix ans, de 1960, date d’arrivée de Raymond Poulidor dans les pelotons professionnels, à 1969, dernière année de compétition de Jacques Anquetil.
Jusqu’à cette date, chaque année, les objectifs d’Anquetil et de Poulidor, leurs programmes, leurs stratégies, la composition de leurs équipes ont été organisés par leurs directeurs sportifs et leurs managers Wiegant, Geminiani, Dousset pour le Normand, Magne et Piel pour le Limousin en fonction de la confrontation avec l’adversaire. Il est des compétitions dans lesquelles Anquetil et Poulidor se sont affrontés, d’autres où ils se sont volontairement neutralisés favorisant un équipier ou même un adversaire, d’autres courses encore qu’ils ont choisi de ne pas disputer. Comment l’un a réagi à la suite d’une victoire de l’autre ? Comment notamment se sont-ils comportés dans les championnats du monde, seules compétitions où ils étaient coéquipiers ? À quel moment Anquetil et son entourage ont-ils perçu le « danger » Poulidor et comment ont-ils fait pour le contrer et freiner son ascension ? C’est cette confrontation qui a passionné les Français pendant dix années que cet ouvrage se propose de raconter.
2018 – 250 pages – Mareuil Éditions
Prix : 19 €, 21 € directement auprès de l'auteur : 40 avenue d'Italie, 75013 Paris
De cet auteur, voir également « Les lanternes rouges du Tour de France... dans tout leur éclat » présenté sur ce blog.
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28/09/2019
Béoutis Didier
Les lanternes rouges du Tour de France... dans tout leur éclat
Auteur : Didier Béoutis
Préfaces de Jacques Augendre et de Serge Laget
Les Lanternes rouges du Tour de France… dans tout leur éclat évoque l’histoire de la lutte pour la place de dernier du Tour de France cycliste, popularisée par les journalistes depuis les années 1910 sous le terme de « lanterne rouge », en référence au signal de même couleur marquant la fin des convois automobiles et ferroviaires, puis, par opposition au « maillot jaune ».
La course vue de dos ! Encouragée par le public et les journalistes -mais vue d’un mauvais œil par les organisateurs de l’épreuve- il existe une lutte discrète, mais réelle pour la place de dernier du Tour de France, gage d’une certaine médiatisation et de contrats dans les critériums d’après-Tour, et ce, parfois en utilisant des « coups fourrés » (simulations d’incidents mécaniques ou de blessures...).
Des coureurs pittoresques, comme Zaaf, Hoar ou Chaussabel, ont contribué, dès les années 50, à la popularité de l’officieuse « lanterne rouge ». Des duels mémorables ont opposé notamment Matignon à Wilhelm (1969), Blocher à Hochart (1973) ou Tesnière à Schönbacher (1979-80). De bons coureurs (Groussard, Chappe, Glaus, Jacky Durand…) ont été « lanternes rouges ».
Victime, à partir des années 1980, de la mondialisation du Tour, la « lanterne rouge » revient en force, ces dernières années, avec, notamment, le Chinois Cheng Ji (2014), ou, en 2018, le Texan Lawson Craddock, qui blessé dès le premier jour, a terminé dernier, à l’énergie, après avoir ouvert une souscription sur Internet lui permettant, au fil des étapes, de financer la reconstruction de son vélodrome de Houston.
2019 – 156 pages – Autoédition
Prix : 23 € ou 25 € directement chez l'auteur : 40 avenue d'Italie, 75013 Paris
Haut-fonctionnaire, président de l’Académie du Maine, Didier Béoutis est historien de sa province et, aussi, du cyclisme. Il est l’auteur notamment des biographies d’André Le Dissez (2014), Raymond Mastrotto (2015), Julio Jiménez (2016), Henry Anglade (2017), Marcel Queheille (2018), André Darrigade (2019), et du Duel Anquetil-Poulidor (2018).
Pour en savoir plus sur cet auteur, voir la fiche que lui consacre le site « Les auteurs du Maine et du Loir ».
Sur le même sujet, voir également "Les derniers du Tour de France" de Werner Verhulst.
Nos lecteurs anglophones pourront lire avec profit l'ouvrage de Max Leonard "Lanterne rouge : The last man in the Tour de France" publié en 2015 et récemment réédité.
16:48 Écrit par Biblio-cycles dans Didier Béoutis, Tour de France cycliste | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer