24/12/2015
Bunel Grégory & Chapuis Cécile
MADAGASCAR
- Empreinte-moi ! dans l’errance –
Auteurs : Grégory Bunel & Cécile Chapuis
Six mois d’un périple intense inscrit dans l’itinérance, le nomadisme et les rencontres fortuites au bord du chemin. Ça peut se comptabiliser comme ça : 2 enfants de 18 mois et 3 ans, 2 vélos, une carriole et les bagages, soit 120 kgs à transporter ; 3.700 Km à vélo, 600 en pirogue et en boutre, des centaine de personne rencontrées, 3 rations, quotidiennes de riz par personne soit 300 kgs engloutis, des centaines d’ananas, bananes, noix de coco, épis de maïs, cannes à sucre, kakis, corossols dévorés, etc etc...
À peine dix jours, la tête à l’envers sur cet hémisphère de la planète terre et encore une fois , cela fais presque cent fois, Scolas, Rose et Voahangy nous alertent . N’allez pas par là, ni par là et pas là bas non plus ! Ils y sont, ils vous attendent... Et pourtant, nous devons choisi un chemin... le nôtre, notre errance est en marche, elle ne peut plus s’arrêter, en tout cas pas là, pas si tôt ! Qui d’entre vous serait capable alors de nous indiquer le bon chemin ?...
Il nous faudra faire attention aux « dahalos », ces voleurs de zébus, bandits de grand chemin, coupeur de route, mais aussi aux sorcières, aux fantôme, sans parler de nos appréhensions emportées dans nos sacs de voyages. Paludisme, absence de routes bitumées, des conditions sanitaires rudimentaires et un pays en crise économique et politique, les risques nous attendent. Nous prendrons le vélo pour s’imprégner des odeurs et des parfums du monde : un élixir pour un accueil tonitruant tout au long des chemins. En faisant le choix d’aller dormir chez eux, en y plantant notre tente, voilà les portes et les cœurs des gens qui s’ouvrent et nous incitent à vivre avec . Ce parcours éprouvant transforme toute rencontre en récompense, l’hospitalité en promesse.
Les piste souvent embourbées, épreuve physique et morale, résistance, renoncement, vie spartiate, effort, douleur, épuisement, nous renvoient à l’aventure du vivant face à l’éphémère de la condition humain. Emblème de la mort niée puis dépassée, l’épreuve s’impose comme un hymne à la vie. Zigzaguer sur les chemins, dans les régions les plus enclavées, dans les méandres de notre âme. Errer et comprendre ce qui, dans une expérience humaine aussi extrême nous a touché de si près et touche chacun d’entre nous.
Dans un mélange d’émerveillement, de rayonnement et de peur, à vélo avec 70 kgs, une carriole remplie de 2 enfant, décidés, nous appuyons sur nos pédales avec encore plus de vigueur et d’envie. Ne cherchons pas le chemin du bonheur, le bonheur c’est le chemin !
-2012- 160 pages écrites et illustrées dont 40 en couleurs - format A4 italien - reliure spiral.
“Encas d’envie folle de dérailler, vous pouvez le commander par mail ! Faites tourner pour que la roue tourne, que la chaîne s’enchaîne !“.
Autoédition : Cécile et Greg - Association la roue tourne - 14 rue cail - 75010 Paris.
Blog : http://revedemome.wordpress.com
et:
http://larouetournetourne.blogspot.fr/2012/07/a-peine-dix...
Pour commander le livre
Courriel : pachinose@gmail.com
Prix : 25 € + 5 € de port pour un envoi national.
Livre lu et apprécié par le comité de lecture du blog.
10:32 Écrit par Biblio-cycles dans Madagascar | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
05/03/2012
Duquénois Louis
Été 1901 - Aventures d’un cycliste à Madagascar -
Auteur : Louis Duquénois
J’étais, comme on dit, parti de France sur la foi des traités : au journal
officiel de la colonie, j’avais vu que le gouverneur général avait inauguré en automobile la route de Tananarive à Tamatave le 1er janvier précédent . Fort de cette indication, j’avais résolu de faire une grande partie de mon voyage dans l’intérieur au moyen de la bicyclette et de ne me servir des porteurs que dans les cas d’absolue nécessité. Où passe une automobile, m’étais-je dit, passera bien une bécane. Et c’est ainsi que je débarquai au port en compagnie de ma machine... avec la ferme conviction que j’allais y trouver une route convenable.
j’ai parcouru le pays de l’Est à l’Ouest. J’ai couvert la plus grande partie de ce trajet - environ sept cents kilomètres sur mille - au moyen de la seule bicyclette et je puis dire, d’ailleurs sans fatuité et simplement pour prendre date, que je suis le premier voyageur qui ait traversé l’île, en un temps très limité, par ce moyen de locomotion.
Ce volume sera donc la partie anecdotique, amusante , mouvementée et absolument authentique de ma longue course à travers la brousse et le désert. Comme le disait si aimablement un de mes amis dans une chronique récente, « tout chargé de mission qu’on soit, on ne voyage pas, en effet, pendant quelques mois dans Madagascar sans avoir des aventures, sans découvrir des traits nouveaux et particuliers des mœurs locales. »
L. Duquénois
Les réflexions de Duquénois, en nos temps troublés où les migrants sont rejetés, nous rappellent qu’alors nombre de Français s’expatriaient espérant échapper aux misères.Nous en voulons pour preuve ceux qui, pleins de regrets pour la terre natale, demandent à l’auteur de la saluer pour eux quand il sera de retour. Nul ne quitte sa patrie de gaieté de cœur...
Republier ce texte - aujourd’hui introuvable sinon auprès de quelques collectionneurs, texte écrit avec talent qui lui a permis de traverser le siècle sans que sa lecture perde de son intérêt tant anecdotique qu’historique, s’imposait. L’intégrer dans la collection Les vélocipédiques publié par Artisans-Voyageur était évident.
Ph. Orgebin
-2011- 264 pages - Artisans-Voyageurs Éditeurs, Saint-Germain-des-Prés
- www.artisans-voyageurs.com -
Prix : 19 €
Livre lu et apprécié par le comité de lecture du blog
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