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22/02/2015

RAPAUD Didier

cyclourismeMaurice Garin cet étonnant forçat de la piste

ou la folle épreuve des 24 heures des Arts Libéraux des 2 et 3 février 1895

Auteur : Didier Rapaud

 

Longtemps décrié, le sport vélocipédique est devenu le sport roi de la fin du XIXe siècle. Les courses de grand fond sur piste connaissent leur âge d’or.

Annoncée à grand renfort de publicité, la course des 24 heures des Arts Libéraux des 2 et 3 février 1895 va faire date. Dans le nouveau vélodrome d’hiver où l’on peine à atteindre les 5°, les défaillances sont impressionnantes. Un coureur ? Buffel, en perd même provisoirement la vue. La résistance humaine a atteint ses limites et la presse de l’époque n’hésite pas crier au scandale.

Un homme, s’est pourtant distingué. Son nom, Maurice Garin. Encore inconnu du grand public, le futur lauréat en 1903 du premier Tour de France franchit en vainqueur la ligne d’arrivée d’une course épique annonciatrice du déclin des courses de grand fond sur piste.

Exténué, Maurice Garin a bien mérité le titre honorifique de « forçat de la piste ».

2012 – 93 pages – Autoédition disponible auprès de l'auteur

Prix : 9,50 €

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