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Rechercher : chasse goupille

Soubirous Philippe

Rousseau-couverture.pngAlcide Rousseau
Chasseur de primes

Auteur : Philippe Soubirous
Préface : Claude Boli

 

Parmi les épreuves inscrites au Grand Prix cycliste sur piste de la ville de Paris en 1908, figure le Prix de Charenton : une course à handicap d'un mile anglais. La débandade parmi les cracks permet à un débutant, Alcide Rousseau, de se qualifier pour la finale qu'il remporte devant les plus grands champions de ce sport à la Belle Époque comme Edmond Jacquelin ou encore Léon Comès.
Modeste, il tente de se soustraire à un journaliste qui le rattrape au quartier des coureurs du vélodrome de Vincennes. Le jeune Bourguignon (il est né dans l’Yonne) ne sait que dire pour témoigner sa satisfaction. « Mon nom… parait pour la première fois parmi les vainqueurs d'une grande épreuve classique : ce ne sera pas la dernière ! ».
Peu loquace mais sûr de lui… Ce premier succès notable marque le début d'une carrière qui s'étendra sur un quart de siècle. Alcide Rousseau, monté à Paris de sa province natale, pour devenir champion cycliste va connaître un destin hors normes. Victoires, records, voyages… Il transforma son pari en une odyssée exceptionnelle : son nom sera synonyme de la chasse aux primes sur les vélodromes de France et d'Europe jusqu'en Australie.
Cet inconnu, célèbre en son temps dans la France entière, nous laisse entrouvrir les portes d'une pratique sportive imbriquée dans un écosystème qui mêle intimement industriels, journalistes, commerçants et hommes politiques. Les interactions de ces acteurs sont toujours d'actualité ; le champion bourguignon nous accompagne idéalement dans un milieu social en construction, celui du cyclisme professionnel à l'aube du XXe siècle.

 

2022305 pagesÉditions d'Arenberg disponible chez l'auteur

Prix : 30 €

 

Pour en savoir plus sur Alcide Rousseau, voir la fiche Wikipédia dédiée.

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12/10/2023 | Lien permanent

Collectif

Clémenceau-expo.png

Clemenceau et le sport

Auteur : Collectif

 

À l’occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024, le musée Clemenceau présente du 16 avril au 14 août 2024 sa nouvelle exposition-focus intitulée Clemenceau et le sport.
Georges Clemenceau aimait le sport. Qui l’eût cru ? Cette nouvelle exposition évoque le goût du Tigre pour la chasse et les longues randonnées, tout comme l’équitation, l’épée, le cyclisme, la gymnastique et le tir.
Né après l’apparition du mouvement hygiéniste, Clemenceau (1841-1929), médecin de formation, attache une grande importance à la bonne santé du corps et considère l’exercice physique comme indispensable à l’épanouissement intellectuel.

Commentaire de Jean-Yves MOUNIER
Dans ce cahier d'exposition richement illustré, quatre pages concernent les rapports de Georges Clemenceau avec le vélocipède et la bicyclette.
On pourra, pour préparer ou compléter la visite relire Sur les routes, un article de G. Clemenceau dans lequel il narre une promenade à bicyclette. Publié dans La Dépêche de Toulouse, 26 septembre 1894, l'article a été intégré au recueil Le Grand Pan (1896). Ce texte est disponible en téléchargement sur Gallica, la bibliothèque numérique de la BNF.

 

202430 pagesMusée Clemenceau

Prix : 10 €

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12/04/2024 | Lien permanent

Collectif

Les cahiers de médiologie 345 - copie.jpg

La bicyclette
Les cahiers de médiologie 8

Auteur : Collectif
Coordonné par Catherine Bertho Lavenir avec Odon Vallet.

 

Préface de Daniel Bougnoux
Au début , on était plutôt contre : le vélo n’est pas un média. Pourquoi pas le fusil de chasse, la perceuse ou la lampe de poche ? Horloge, imprimerie, route ou ordinateur... Certains instruments ont des effets directement cognitifs, imaginaires ou sociaux. L’horloge fabrique le temps et favorise une culture de la précision ; la route fait le territoire et délimite, jusqu’à l’invention du télégraphe, la pénétration des messages. Bref, média implique message, comme le recto d’une feuille appelle le verso. Mais quel message s’attache à la machine à deux roues que font mouvoir les pieds ?
Les études ici réunies montrent toutefois que l’assemblage technique d’où résultent nos bicyclettes incorpore beaucoup plus que de l’utilitaire. Ce matériels est un logiciel, il fertilise des imaginaires, il programme des pratiques. On lui greffe une morale de l’effort, une tactique de l’évitement, une relation avec l’environnement, une fraternité... L’amateur de culture technique y reconnaît la déclinaison du couple bielle-manivelle ; le pragmaticien, une version originale du dialogue homme-machine ; le sociologue, un « sport moyen » tolérant l’amateurisme...
Si le vélo n’est pas un média, il fait circuler entre les classes sociales, entre travail et loisir, entre ville et campagne. Le Tour de France déchaîne la passion médiatique et les identifications héroïques. Organisateur social, le vélo est aussi vecteur de libération individuelle. Ce véhicule propre est enfin l’enjeu d’une bataille, là où les voitures défigurent les sites, soit à peu près partout. Défenseur d’une éthique et d’une esthétique, tout cycliste est le modeste manifestant d’une cause et le porteur d’un message. Rouler, par les temps qui courent, à vélo, c’est parier à chaque coup de pédale sur un mouvement social en formation, voter avec ses pieds et payer d’exemple. Oui, ce cyclisme-là est messager.
Alors, on avait tort : cette machine est un support de valeurs ; il y a un monde-vélo ; oui, le médiologue, posté au carrefour de la technique et de la culture, a beaucoup à apprendre de la petite reine.

 

1998 - 318 pages - Éditions Gallimard

Disponible en téléchargement sur le site des Cahiers de médiologie

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19/05/2010 | Lien permanent

Mingam Erwann

Mingam-couverture.jpgEn chasse-patate
Petit lexique impertinent du cyclisme en 100 expressions

Auteur : Erwann Mingam

 

Après le succès de la première édition,une réédition augmentée du petit lexique des expressions cyclistes les plus fleuries !
Depuis plus d’un siècle, le cyclisme a développé un langage à lui, truculent, fleuri, idiomatique. Ce sont ses expressions savoureuses qu’Erwann Mingam fait découvrir au lecteur.
Car au-delà d’expliquer ce qu’est une chaudière ou les cocottes, l’auteur multiplie les jeux de mots et les fausses citations dont les spécialistes du vélo s’amuseront à retrouver toutes les références.
Un livre à l’humour érudit. Comme si Boby Lapointe avait monté le Mont Chauve en danseuse avec Julian Alaphilippe.

« T’aimes le vélo et t’as pas lu le bouquin ?
Non mais allô, quoi ! »
Vincenzo Nabilla

Commentaire de Jean-Yves MOUNIER
Préférez-vous être dans la pampa ou rouler sur les ribinoù ? Mettez-vous les mains sur les cocottes ou bien pédalez-vous avec les oreilles ? Salez-vous la soupe avant de rouler dans la luzerne ? Connaissez-vous le rapport entre Gérard Depardieu et le pot belge ou entre Pierre Groscolas et les délais ?
Si, à toutes ces questions – ou à au moins une – vous avez répondu non, alors précipitez-vous sur ce lexique aussi impertinent que drôle, aussi bien documenté qu'illustré joliment qui vous fera passer sans conteste d'excellents moments, ne serait-ce que pour retrouver l'origine supposée des nombreuses citations qui complètent les expressions elles-même.
Réjouissant en ces temps de morosité, une belle manière de se refaire la cerise...

 

2020184 pagesSolar Éditions

Prix : 12,90 €

Livre lu et apprécié par le comité de lecture du blog

La première édition du Petit lexique impertinent du cyclisme a été publiée en 2015 chez Solar Éditions sous une couverture identique. Elle ne comportait alors que 65 expressions.

Sur ce même thème, on pourra également lire ou relire avec grand plaisir les « Expressions du cyclisme » de Paul Fabre, ouvrage présenté sur ce blog.

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03/11/2020 | Lien permanent

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