Rechercher : chasse goupille
Fottorino Éric
Petit éloge du Tour de France
Auteur : Éric Fottorino
«Je fonce tête baissée, poursuivi par un cortège de champions. Ils sont tous là, ceux d’hier, Anquetil, Bahamontes, Merckx, Hinault, Fignon. Ils mènent la chasse derrière moi. Je suis encore en tête, mais pour combien de temps? Un homme seul peut-il résister à l'histoire du vélo, aux légendes lancées à ses trousses? Je ne connais de peloton que d’exécution. Ils m’auront rattrapé avant le pont, c’est couru. Pourtant j’ai un petit vélo dans la tête qui tourne à plein régime. Croyez-moi ou non, ça m’est égal, il m’arrive de me retourner pour voir s’ils ne sont pas juste derrière moi. Je me fais mon film. Je suis dans le film. C’est l’étape reine du Tour. J’y suis. Il faut que je tienne.»
2013 – 128 pages – Folio
Prix : 2 €
06/11/2019 | Lien permanent
Domon Jack
Dicodrôle vélo
Auteur : Jack Domon
Si vous pensez que sucer la roue équivaut à lécher un pneu, que vous supposez qu'un chasse-patate est un chamboule-tout de fête foraine ou que vous subodorez qu'un pignon est juste un personnage de film comique...
Eh bien ! Il est temps d'ouvrir ce Dicodrôle et de se remettre en selle, car une petite mise à niveau s'impose. Prenez l'échappée au côté de Jack Domon qui vous guidera sur les sentiers de l'humour vélocipédique. De A à Z, sans « Assistance électrique », changez de « Braquet », mettez-vous en danseuse, pour prendre de la « Vitesse », tel un vieux « Zotomelk », à s'en tordre les boyaux, cet ouvrage vous évitera les coups de pompe.
2020 – 48 pages – Casa Éditions
Prix : 9,50 €
Pour en savoir plus sur l'auteur, consulter son site.
26/06/2020 | Lien permanent
Médéline François
Les larmes du Reich
Auteur : François Médéline
1951. Il est un peu plus de quinze heures quand l’inspecteur Michel pose son vélo et entre dans une silencieuse ferme de la Drôme : un couple de retraités y a été assassiné quelques semaines plus tôt. La scène de crime est implacable : les époux Delhomme ont été tués au fusil de chasse. Et Juliette, leur fille de onze ans, s’est volatilisée.
L’inspecteur enquête et questionne : pourquoi assassiner ces paysans sans histoire ? La fillette a-t-elle été enlevée par un mystérieux rôdeur qui connaissait cette ferme isolée ?
De Crest à Grenoble, de Pigalle au Havre, et jusqu’aux couloirs d’Auschwitz, l’homme de loi devra affronter les silences entêtés des uns, la soif de rédemption des autres. Et surtout les tourments d’une guerre dont plus personne ne veut parler.
2022 – 198 pages – 10/18
Prix : 14,90 €
25/04/2022 | Lien permanent
Touzeil Jean-Claude
Cyclitude
Auteur : Jean-Claude Touzeil
Cyclitude : des souvenirs d’enfance comme des échappées du peloton. Des cyclistes de différentes catégories : des occasionnels, des amateurs, des professionnels, des cadets, des séniors, des sérieux et des dilettantes.
Quelques clins d’œil à des champions au passage : Jean Dupont, Jo Novalès, Charly Gaul, Gino Bartali, Marco Pantani, Jimmy Engoulvent, Matteo Trentin, Peter Sagan, Guillaume Martin. Sans oublier Carmen Cru !
Un vocabulaire spécifique avec des mots fleuris : faire du surplace, rouler en chasse-patate, prendre la bonne, avoir la socquette légère, gagner d’un boyau… Des affaires sportives qui déclenchent une incroyable ferveur, une véritable folie douce, chez les spectateurs, particulièrement au sommet des bosses et des cols…
Un voyage autour du monde entier tant le cyclisme est devenu populaire presque partout…
2024 – 72 pages – Gros Textes
Prix : 8 €
21/11/2024 | Lien permanent
Mingam Erwann
En Chasse Patate
Petit lexique impertinent du cyclisme
Auteur : Erwann Mingam
Savez vous parler cycliste ?
Les cyclistes aussi ont un langage propre à leur discipline : des expressions parfois communes (« en danseuse »), bien souvent méconnues (« la socquette légère ») et généralement très imagées (« Sucer la roue »).
En Chasse Patate, c'est 65 expressions du cyclisme expliquées et revisitées sur un ton humoristique. Pour illustrer ces expressions, de nombreuses citations des plus grands coureurs cyclistes sont détournées (Jan Ulrich, Greg Lemond, Lance Amstrong, Alberto Contador) et agrémentées de documents vintages et comiques sur le cyclisme (Photos anciennes, vieilles affiches, cyclistes de légende).
Erwann Mingam, est originaire du Finistère. Depuis toujours il partage avec sa famille la passion du cyclisme. Ancien collaborateur des Cahiers du Football, il a écrit de nombreuses chroniques mêlant son métier d'avocat et sa passion pour le sport. Il a participé à l'écriture d'un ouvrage sur le langage du foot (À partir de là – le parler foot haut en couleurs, Editions Mango – les cahiers du foot). C'est dans ce même esprit de partage de sa passion pour le vélo qu'il aborde ici les mots fleuris du cyclisme.
Exemples :
Les mains sur les cocottes
Illustre une position du cycliste, qui place ses mains vers le haut du guidon, à la jonction avec les poignées de frein. Cela trahit une certaine désinvolture, voire un dilettantisme, comme on n'en voit guère qu'au cours de la dernière étape du Tour – sauf quand Jean Robic décide d'aller gagner ce jour-là. Il faut toutefois demeurer vigilant, lorsque l'on garde les mains sur les cocottes, à ne pas passer sur un nid-de-poule, ni se prendre le bec sur une route de crête.
« J'ai mis la main sur les cracottes. » Jan Ullrich
Gagner d'un boyau
Qualifie une victoire remportée d'extrême justesse, au bout du sprint, dans un écart si infime qu'il ne représente pas plus de l'épaisseur d'un boyau de bicyclette. L'expression est déclinable en fonction de l'écart entre le second et le vainqueur, qui peut l'emporter d'un boyau (Duclos-Lassalle à Roubaix en 1993), d'un pneu (au pire, Elli, au Midi Libre 1997) ou d'une chenille de tank (Cavendish à peu près partout). En vérité, le gagnant l'emporte avec ses tripes et mets ses rivaux abats.
« J'ai perdu d'un boyau, et ça fait mal au cul. » Laurent Fignon en 1989.
2015 – 184 pages – Solar Éditions.
Prix : 12,90 €
28/02/2017 | Lien permanent
Pontier Jean-Marc
Pédaler, écrire
Auteur : Jean-Marc Pontier
Alternance des côtes et descentes bretonnes. Le vent empêche de mettre du braquet. Souplesse de rigueur. Près de Douarnenez, un chien me prend en chasse. Les chiens ne m’aiment pas et je le leur rends bien ; j’ai bien dû être mordu trois ou quatre fois depuis que je fais du vélo. Je l’envoie promener, son maître s’offusque. Je dois lui expliquer que les insultes ne sont pas pour lui. Il ne comprend pas. Faut-il qu’il s’identifie à ce point à sa bête pour prendre pour lui-même les invectives destinées au chien. Il me répond en grommelant. Comme je n’entends rien au Breton, je file.
Membre fondateur d’Autres et Pareils, Jean-Marc Pontier est plasticien, auteur de bandes dessinées et critique d’Art. Au sein d’Autres et Pareils, il dirige notamment les éditions Iconophage. Dans cette première saison de Pédaler, écrire, intitulée « être d’ici », on apprend que le cycliste se double d’un écrivain, et, pris par le rythme et le récit des « sorties », on se prend au jeu et guette déjà avec impatience la deuxième saison.
-2009- 32 pages, fascicule (roman) - Éditions Contre-Pied - http://autresetpareils.free.fr
-Prix : 4 € + 1,35 € de frais de port.
29/04/2009 | Lien permanent
Pouy Jean-Bernard
54 x 13 (roman)
Auteur : Jean-Bernard Pouy
Illustrateur : Raphaël Defossez
J’ai démarré au kilomètre 85 dans une descente. Je fonce. À partir de maintenant, faut tenir.
Dans la dix-septième étape du Tour de France, Lilian Fauger, un jeune coureur dunkerquois, s’échappe contre toute attente du gros de la troupe avec une telle hargne qu’il va faire le trou.
Alors Lilian gamberge : si c’était son jour, son étape ?
Et quand, derrière, la chasse est lancée, il n’est plus qu’un fuyard, un évadé qui voit revenir sur ses traces une sorte de peloton d’exécution.
À quoi pense un homme seul dans l’effort et la douleur qui monte ?
C’est la question que pose Jean-Bernard Pouy dans ce roman : quatre heures de l’histoire d’un coureur cycliste. Quatre heures : une vie ; un suspense. Un roman noir aussi.
Car le Tour, c’est encore les équipes – celle de Lilian s’est construite de bric et de broc – les sponsors, l’argent, la télé – « le sport à la télé »...
2016 – 192 pages – L'Atalante éditions
Prix : 12,50 €
La couverture de l'édition originale de 1996, chez l'Atalante
02/03/2017 | Lien permanent
Vellot Prune, Dupuis Fabien & Vellot Meije
L'échappée de 'Tite Luce
Auteurs : Prune Vellot & Fabien Dupuis pour les textes et photos, Meije Vellot pour les dessins
Vous êtes parents ou grands-parents d'enfants en âge de faire du vélo ? Offrez-leur ce bel ouvrage, conçu à six mains par Fabien Dupuis, Prune Vellot et Meije Vellot. Au fil des pages de « L''échappée de Tite Luce » , apprenez à faire du vélo en compagnie d'une petite héroïne sensible et volontaire. Vivez ses joies et ses déceptions au travers de dessins, et faites avec elle d'étonnantes rencontres au gré de photos. Partagez cette aventure entre petits et grands !
Prune Vellot est à la tête de l’association Phartélo (créée en 2015) qui a pour objectif de faire se rencontrer les arts et le sport. Elle porte le projet photographique « 52 / 12, l’expo déjantée du vélo » , qui vise à mettre en scène de façon décalée les expressions issues de l’univers du vélo, qu’elles soient passées dans le langage courant, telles que « avoir la tête dans le guidon », « pédaler dans la semoule » ou « péter un câble », ou qu’elles appartiennent au jargon sportif, comme « rouler en chasse-patates » ou « mettre les mains aux cocottes ».
Des photos du projet « 52/12, l'expo déjantée du vélo » sont également visibles dans le numéro 77 de la revue L'Alpe que nous présentons sur le blog.
2017 - 36 pages – Édité par l'association Phartélo
Prix : 15 €
Disponible auprès de l'association.
07/06/2017 | Lien permanent
De Mondenard Jean-Pierre
Tour de France
Histoires extraordinaires des géants de la route
Auteur : Jean-Pierre de Mondenard
Coups de vice, stratégies de course « borderline », maladies mystérieuses, spectateurs vindicatifs, bref, laissez-vous embarquer dans l’univers acidulé du Tour de France…
Dans le désordre, donc, le menu de ce livre, histoire de vous mettre l’eau à la bouche.
Le bidon de plomb de Jean Robic – La rotule cassée d’Albert Bouvet – Dalida, une femme « incognito » à l’échelon course – Pierre Dumas, le légendaire toubib du Tour des années 1960 – Drôles d’histoires racontées par les géants de la route – Le pique-nique de Fachleitner – L’hécatombe du Ventoux 1955 – Touristes-routiers, les oubliés de l’organisateur – La poussette du Tourmalet 1937 et autres histoires de coups de pouce ascensionnels – Fausto Coppi : à chaque fois qu’il s’est échappé, il n’a jamais été rattrapé – Vider son bidon sur la route en pleine chaleur – Le film « Le maillot jaune » avec Dustin Hoffman ne sortira jamais sur les écrans – La « poire » de Pollentier ou l’exclusion du maillot jaune – Karstens, le récidiviste de la substitution d’urine – Eddy Merckx victime, dans le Puy-de-Dôme, du coup de poing d’un spectateur chauvin – Bernard Hinault s’éclipse à l’insu des suiveurs – Tour 1991 : une étrange intoxication élimine en 48 heures une équipe au complet – Qui va à la chasse perd sa place.
2012 – 288 pages – Hugo Sport
De Jean-Pierre de Mondenard, voir également « L'alimentation des cyclistes » présenté sur ce blog.
Il a écrit de nombreux autres ouvrages consacrés au cyclisme, à retrouver sur la page Wikipédia dédiée.
16/12/2020 | Lien permanent
Mittelette Eddie
Aborigènes, Avec les derniers nomades d’Australie
Auteur : Eddie Mittelette
Avec les récits d’ethnologie et d’expéditions pour unique boussole, Eddie Mittelette a parcouru 11 000 kilomètres en solitaire à vélo sur les pistes reculées de l’Ouest australien. Sa fascination pour la culture aborigène l’a mené auprès des Martu : les derniers acteurs du nomadisme traditionnel. En deux années passées sur l’île-continent, il a partagé la vie quotidienne des familles et s’est assis au coin du feu pour goûter aux nourritures ancestrales. Aux côtés des elders, il s’est aussi initié à la chasse et à la cueillette au cœur d’une nature âpre et magistrale, royaume d’une faune singulière. Avec réalisme, il porte ici un regard déférent sur une culture multimillénaire, qui a basculé en l’espace de cinquante ans d’un mode de vie parcimonieux à celui d’une économie matérialiste au sein d’une société qui ne cesse de se repenser.
Né en 1979, Eddie Mittelette a découvert la culture aborigène en prenant part à la Coupe du monde de boomerang à Melbourne, en 2000. Il a ensuite effectué trois voyages en Australie, dont deux à la rencontre des Natifs du désert.
2015 - 282 pages - Éditions Transboréal
Prix : 20,90 €
Livre lu et apprécié par le comité de lecture du blog
05/02/2016 | Lien permanent | Commentaires (1)