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De Perrodil Édouard

Briseurs-couverture.jpgLes briseurs de chaînes
De Paris à Milan par la Côte d'Azur et le passage des Alpes à bicyclette

Auteur : Édouard de Perrodil

 

Critique du livre parue dans « La Lanterne » du 13 mars 1898

Notre excellent confrère Edouard de Perrodil continue la publication de ses voyages à travers l'Europe.
Les Briseurs de chaînes qui paraît aujourd'hui chez Flammarion est le dernier de cette série, brillamment marquée par Vélo-Toro à vol de vélo, A travers les Cactus.
Cette fois ce n'est pas dans des pays neufs et quasi-inexplorés à bicyclette que l'auteur nous emmène. C'est tout bonnement de Paris à Milan avec un fort crochet par Marseille et la Côte d'Azur. Mais cette traversée à bicyclette d'un pays des plus civilisés n'est pas moins curieuse par les réflexions qu'elle provoque dans le cerveau d'un homme capable à la fois de cycler sur un aussi long parcours et de penser sur la route.
La traversée des Alpes entre autres a inspiré à notre confrère plusieurs pages à la fois intéressantes et neuves. Une fois de plus l'artiste a vécu de la vie large et saine des grandes routes et il nous en a rapporté l'écho fidèle qui vibre d'une façon assez inattendue mais pleine de charme puissant et sauvage, dans l'atmosphère surchauffée du Paris d'aujourd'hui.

Briseurs-Table.jpg
Édouard de Perrodil a effectué ce voyage avec Dominique Lamberjack sur bicyclette acatène, d'où le titre de son récit.

Résumé proposé par Michel Merejkowsky
Les étapes : Auxerre, Chanceaux (Côte-d'Or), Lyon, Montélimar, Marseille, Le Muy, Cannes, Nice, Saint-Delmas de Tende, Turin, Milan.
Édouard de Perrodil âgé de 35 ans prend le départ de ce voyage le samedi 13 avril 1895 au Café Arago, siège du Guidon Parisien, place de la Nation à Paris.
Il utilise une acatène mise au point par Blin.
Monsieur de Tauzia est chargé comme "suivant" de le retrouver à chaque étape. Édouard de Perrodil est accompagné par Van Hymbeck dit "Vanhy" au début. Il sera ensuite accompagné par Dominique Lamberjack.
Le Docteur Léon Petit l'accompagne aussi sur une partie de la première étape.
Plusieurs rencontres en route sont rapportées en particulier celle avec Pierre Giffard, avec qui il évoque un repas au cours d'une caravane cycliste de Paris aux plages normandes.
Le vent aura été très pénible pendant une grande partie du voyage. Tandem et triplette viendront l'accompagner en offrant un certain abri. La météo sera bien peu clémente sur la Côte d'Azur.
Les quelques pannes mécaniques ne sont pas du tout détaillées.

 

1898271 pagesErnest Flammarion, Éditeur

 

Merci à Henri Bosc, Michel Merejkowsky et Jacques Seray qui nous ont aidés à l'élaboration de cette fiche.

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Leclercq Benoît

Journaliste-couverture.jpgLe journaliste et le coureur
Les coulisses de la folle histoire du Tour de France sous Henri Desgrange son créateur (1903-1940)

Auteur : Benoît Leclercq

 

Le 19 janvier 1903, pour faire de l’ombre à son concurrent Le Vélo, le journal quotidien sportif L’Auto annonce en une la création d’une épreuve exceptionnelle, « la plus grande course cycliste du monde entier », du 1er juin au 5 juillet. À la clé, une récompense de 3 000 francs pour le gagnant de l’épreuve – quasiment huit fois le salaire d’un ouvrier ! Pourtant, une semaine avant le départ, à peine quinze concurrents sont inscrits… C’est la panique en salle de rédaction. Pour ne pas paraître ridicule, le patron de L’Auto décide alors de décaler la course d’un mois et de gonfler la récompense : 5 000 francs. Le jour J, cinquante-neuf concurrents sont sur la ligne de départ : quarante-huit Français, quatre Suisses, quatre Belges, deux Allemands et un Italien. Mais rien ne se passe comme prévu…

Dans son nouveau roman, à cheval entre fiction et réalité, Benoît Leclercq raconte les coulisses de la naissance du Tour de France, son évolution – parcours, règlement, innovations… – chahutée par les grands événements historiques qui ont jalonné la première moitié du XXe siècle, mais aussi son ancrage progressif dans la culture française avec un engouement grandissant du public pour chaque nouvelle édition.

Commentaire de Jean-Yves MOUNIER
Le journaliste, c’est Géo Lefèvre, qui suggéra à Henri Desgrange l’idée d’un Tour de France cycliste, le coureur c’est un « isolé » originaire de Fay dans la Somme. Dans ce roman à la trame très originale, l’auteur met en parallèle deux visions totalement opposées, cependant complémentaires du Tour sous le « règne » de Desgrange qui ne trouvait jamais l’épreuve trop difficile et adaptait le règlement en fonction des évènements de courses ou de la nationalité des cyclistes ! Le lecteur suit le coureur puis sa descendance elle aussi accro au vélo, malgré le fait que la santé et les conditions de courses étaient loin d’être la priorité des organisateurs, il évolue au fil des années et des évènements historiques, le regard de la société évolue sur cette manifestation sportive hors norme qui faillit de pas dépasser la deuxième édition pour cause de tricherie, de comportements agressifs du public et de la concurrence féroce des autres titres de la presse sportive.
Une manière très plaisante de revenir vers des temps pas si lointains mais qui paraissent invraisemblables à notre époque au cours de laquelle la Grande Boucle est devenue une machine ne laissant rien au hasard.

Lire également l’article qu’Isabelle Lessens a consacré à cet ouvrage sur son blog.

 

2023218 pagesJets d'encre Éditions 

Prix : 20 €

Livre lu et apprécié par le comité de lecture du blog

 

On pourra relire avec profit « 1903, l’épopée du 1er Tour de France » de Jean-Paul Vespini dans sa nouvelle édition de 2023 et l’indispensable biographie d’Henri Desgrange par Jacques Seray et Jacques Lablaine.

 

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De Perrodil Édouard

cyclotourisme

À travers les cactus
Traversée de l’Algérie à bicyclette (1895)

Auteur : Édouard De Perrodil
Préface de Jacques Seray

 

Volontiers désigné comme le poète à bicyclette, Édouard de Perrodil, rédacteur-cycliste au Petit Journal et au Figaro, était, à l’instar de Jarry, un inconditionnel de la « petite reine ». On lui doit d’autres ouvrages sur ses pérégrinations cyclistes dont le très remarqué Vélo ! Toro ! De Paris à Madrid à bicyclette, en 1893.
À travers les Cactus, le récit de sa traversée de l’Algérie en duo, à la fin du XIXe siècle, est intéressant à plus d’un titre. D’abord, par le côté sportif et la performance indiscutable consistant à parcourir le pays d’ouest en est, dans le sirocco et la chaleur étouffante de la campagne et des plateaux algériens, sur des machines qui étaient loin à l’époque d’avoir les atouts de nos bicyclettes contemporaines. Ensuite, par le côté pittoresque, exotique. Première traversée de l’Algérie en 1895 par deux Occidentaux, ce récit, met en scène deux individus atypiques : Van Marke, jeune belge atteint d’une foudroyante métamorphose - il devient alors totalement amorphe - dès qu’il descend de machine, et son mentor Édouard de Perrodil, espèce de reporter-gentleman à bicyclette, catholique et bien élevé, qui nous fait découvrir une Algérie où les colons sont légions et l’indigène encore loin d’avoir acquis l’estime à laquelle il pourrait prétendre. Enfin, l’ouvrage a beau être un récit d’aventures divertissant, c’est aussi un récit avec la vision étroite et peu reluisante d’un métropolitain découvrant l’indigène arabe dans la France coloniale. Et même si l’on reconnaît à Perrodil ses diverses qualités d’aventurier et de littérateur voyageur, on ne peut que regretter sa vision teintée d’un antisémitisme détestable et d’un racisme primaire face à l’Arabe autochtone, certains passages, avec notre vision éclairée d’Européen du XXIe siècle, pouvant sembler d’une impardonnable légèreté.
C’est donc à double titre que ce livre est un document intéressant : il ravira à la fois les amoureux de la « petite reine », les amateurs de voyages originaux au long cours et ceux qui estiment qu’un récit, fût-il, d’un vélocipédiste naguère célébré, peut parfois en dire long sur les mœurs et les idées d’une époque révolue.


Commentaire de Jean-Yves MOUNIER
Il faut avant tout voir ce récit comme un témoignage de l'époque, comme la vision d'un Français bien français confronté à d'autres réalités, à d'autres valeurs mais sûr de sa supériorité, de la vérité de ses pensées et de ses valeurs humaines. 

Alors que les cyclos voyageurs actuels partent pour la plupart à la recherche des différences, ont soif de découvertes et d'enrichissement mutuel, Édouard de Perrodil parcourt les routes – ou ce qui pourrait s'en rapprocher – du haut de sa supériorité d’occidental – en jetant un regard méprisant sur les êtres rencontrés, forcément différents, forcément inférieurs, oubliant par trop que cette « infériorité » était entretenue par le pouvoir en place dans un souci d'hégémonie dont l'Histoire montrera qu'il ne pouvait que conduire à une impasse.

Comme Hergé dans « Tintin au Congo », l'auteur se fait le témoin des erreurs de son époque, il en est même le porte-parole et il pourra toujours lui être reproché de ne pas avoir véhiculé dans ses textes, fort lus à son époque, une vision plus positive des autres, juifs et musulmans en tête.
Reste ce témoignage qu'il aurait été dommage de ne pas connaître, ne serait-ce que pour mieux mesurer combien l'Homme peut être un loup pour l'Homme.

 

2011 - 232 pages - Jacques Flament Éditions

Prix : 16,90 €

Livre lu et apprécié par le comité de lecture du blog

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23/01/2016 | Lien permanent

Collectif

cyclotourisme

Histoire du cycle - 26e conférence internationale de l'histoire du cycle
Cycle history 26 - Proceeding of the 26th international cycling history conference

Auteurs :
Henri Bosc : Cyclotouriste, membre de la commission Éthique, Culture et Patrimoine de la FFCT – 33400 Talence – France.
Alain Bouchet : Cyclotouriste et collectionneur FFCT – 86000 Poitiers – France.
Una Brogan : Doctorante en philosophie – Université de Paris – France et Belfast – UK.
Dr. Jean-François Brun : Historien, président du Conservatoire du Patrimoine Sportif – 84200 Carpentras – France.
Nicholas Clayton : Historien, éditeur, Alderley Edge – Cheshire – UK.
Bob Damper : Historien et cycliste – Chandler’s Ford, Eastleigh, Hampshire – UK.
Gérard De Smaele : Restaurateur d’art, auteur, - 7120 Fauroeulx – Belgique.
François D’Hubert : Étudiant en master, Université de Paris 1/CHS, cycliste – Paris – France.
Paul Fabre : Prof. Émérite, linguiste, écrivain, cyclotouriste, FFCT – 30100 Alès – France.
John Green : Historien, collectionneur – Cambridge – UK.
Raymond Henry : Cyclotouriste, collectionneur, membre de la commission Éthique, Culture et Patrimoine de la FFCT – 84320 Entraigues-sur-la-Sorgue – France.
David Herlihy : Historien, auteur – Boston – Massachusetts – USA.
Keizo Kobayashi : Historien, vélocipédiste, FFCT – Paris – France.
Jan Kralik : Historien, auteur, National technical museum de Prague – Rép. Tchèque.
Christophe Lagrange : Collectionneur, historien spécialiste du Capitaine Gerard – Paris – France.
Dr. Hans-Erhard Lessing : Historien et auteur, - D-56068 Koblenz – Allemagne.
Chris Morris : Historien, ingénieur en mécanique – Vancouver, BC – Canada.
Glen Norcliffe : Prof. Émérite, géographe, écrivain, cycliste - IVCA Kincardine, On – Canada.
François Portet : Ethnologue, cyclotouriste – Lyon – France.
Stephen Ransom : Historien – D-28816 Stuhr – Allemagne.
Claude Reynaud : Historien, auteur, collectionneur. Musée vélo-moto – 30390 Domazan – France.
Francis Robin : Historien, Président de Paris Vélocipedia – Paris – France.
Gary W. Sanderson : Historien, collectionneur, cyclotouriste – IVCA Verona, NJ – USA.
Helge Schultz : Historien et collectionneur – Ludwigsburg – Allemagne.
Jacques Seray : Historien, écrivain et collectionneur, FFCT – 78140 Vélizy – France.
Lorne Shields : Historien, collectionneur – Thornhill, ON – Canada.
Roger Street : Historien, écrivain – Christchurch, Dorset - UK.
Christopher Sweet : Historien, Illinois Wesleyan University – Illinois – USA.
Ron Thompson : Historien, collectionneur, organisations – Cape Town – South Africa.
Carey Williams : Historien, collectionneur – Chicago, Illinois – USA.

 

cyclotourisme Préface : L’organisation de la 26e Conférence internationale d’histoire du cycle par la Fédération française de cyclotourisme a sans nul doute marqué les participants : pour la première fois, les acteurs de cette conférence, réunis dans la petite cité provençale d’Entraigues-sur-la-Sorgue, représentaient treize pays et les cinq continents.
En prélude à cette conférence, sept courageux (un Canadien, un Américain, un Japonais, un Anglais et trois Français) ont reconstitué le voyage à vélocipède des frères Olivier qui rallièrent Paris à Avignon en 1865.
La Fédération française de cyclotourisme et sa commission Éthique, Culture et Patrimoine ont été heureuses et fières de célébrer cet événement et d’accueillir plus de quatre-vingts congressistes venus échanger leurs connaissances de l’histoire du cycle et témoigner des dernières recherches en la matière. Ce n’est pas d’ailleurs un hasard si cette conférence s’est déroulée à quelques coups de pédale de la maison natale de Vélocio ; le programme qui accompagnait les conférences a cherché, quant à lui, à satisfaire les désirs d’histoire, de tourisme, de sport et de gastronomie.
En apportant sa contribution à la publication des actes, la FFCT est fidèle à sa vocation, elle marque son attachement à l’histoire du cyclotourisme, à ses aspects à la fois culturels et sportifs ainsi qu’aux échanges internationaux.

Martine Cano : Vice-présidente de la FFCT.
Dominique Lamouller : Président de la FFCT.

2016 – 321 pages – Fédération Française de CycloTourisme

Prix : 45 € + frais de port.

Bilingue : Français-Anglais

 

Les actes des deuxième (1991), dix-neuvième (2008) et vingt-deuxième (2011) conférences sur l'histoire du cycle ont également été publiés en France, en version bilingue pour ceux de 1991 et 2011, en anglais pour 2008.

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