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Dr Ruffier
Pour vous bien porter faites de la bicyclette
Auteur : Docteur James Ruffier
Les derniers témoignages du Docteur sur les bienfaits de la bicyclette, publiés deux ans après son décès en 1964 à 90 ans.
L’histoire cycliste du Docteur, l’art de monter à vélo, la bonne position à bicyclette, la médecine et le vélo, etc...
1966- 171 pages – Œuvre posthume publiée par la Fédération Française de Cyclisme.
Ce livre m’a été offert en 1979 par le fils du Docteur Ruffier, Jacques Ruffier, médecin lui aussi. Son fils ne faisait pas de vélo mais pratiquait la voile et naviguait souvent sur les côtes bretonnes.
Un site complet : Le docteur Jean Edward Ruffier
Hervé Le Cahain
17/10/2016 | Lien permanent
Ruffier James
Vive la bicyclette !
Auteur : Dr James Ruffier
« La jeune fille eut un rire confiant :
- Papa, ne te tracasse pas, Robert aimera la bicyclette puisque je l'aime.
- Bel espoir, mais fondé seulement sur l'amour. Ne crois-tu pas que Robert pense de son côté que tu abandonneras la bicyclette, parce qu'il ne la pratiquera pas ?
- Par exemple, je voudrais voir qu'il ne m'accompagnât pas à bicyclette, qu'il prétendît que je cesse d'en faire !
- Tu vois ! tu vois !... l'incompatibilité d'humeur qui se dessine déjà ! Ma fille, il faut persuader Robert, dès à présent, des agréments de la bicyclette. Commence par lui démontrer qu'on ne veut pas le convertir à une religion périmée qui doit mourir bientôt du triomphe de l'auto. »
Vive la bicyclette – chapitre II
Ce texte a été publié originellement en 1929 aux Éditions Physis sous le même titre.
2016 – 192 pages – Édition privée Gilbert Jaccon
Prix : 30 € avec l'ouvrage « Soixante ans de cyclisme » , prix coûtant et port compris, dont 4 € reversés aux Restos du Cœur.
27/10/2016 | Lien permanent
Ruffier James
Soixante ans de cyclisme
Auteur : Dr James Ruffier
« James Ruffier fut le meilleur, le plus pur, le plus fidèle propagandiste de la bicyclette au cours de cette première moitié du siècle. C'est le seul souvenir qu'il doit laisser à ses contemporains, et il serait souhaitable que son œuvre considérable ne soit pas perdue pour les jeunes générations. C'est un vœu pieux... mais bien platonique, je le crains. »
Charles Antonin, président de la FFCT Revue Le Cycliste, janvier/février 1965
Cette édition reproduit les « Souvenirs du Docteur Ruffier » publiés dans la revue « Le Cycliste » de février 1936 à août 1948 sous le titre « Cinquante ans... puis Soixante ans de Cyclisme ».
2016 – 314 pages – Édition privée Gilbert Jaccon
Prix : 30 € avec l'ouvrage « Vive la bicyclette » , prix coûtant et port compris, dont 4 € reversés aux Restos du Cœur.
27/10/2016 | Lien permanent
Docteur J. Ruffier
Voyage à Bicyclette - 17-29 juillet 1926
(De Paris à la Méditerranée par le Jura et les Alpes)
Auteur : Docteur J. Ruffier
« Le récit de voyage m’apparaît un genre littéraire assez difficile, surtout s’il s’agit d’un voyage à travers la douce et belle France. On peut verser dans la narration épique ou l’anecdote savoureuse si l’on revient de loin, de régions sauvages et dangereuses, de pays encore fermés à ce que nous appelons la civilisation. Et puis, alors, on a le droit de broder et même de mentir, pourvu que ce soit ingénieusement. »
Comment m’y prendre ? M’efforcer à des descriptions pittoresques ? Fouiller l’arsenal des mots dans le fol espoir d’y trouver ce qu’il faut pour représenter la nature, pour figurer les lignes et les couleurs, pour ressusciter dans leur calme, leur splendeur ou leur angoissante énormité, tous les admirables spectacles qui m’ont enchanté les yeux et l’âme ? Tâche vaine qui me rebute. Il n’est rien de plus froid, de plus ennuyeux, que « la description ».
Sportif, en permanence très actif, Ruffier n’était cyclotouriste qu’à peu près une fois par an : pour son traditionnel voyage estival, qui le conduisait souvent dans les Alpes, massif qu’il affectionnait depuis son service militaire effectué dans le Génie Alpin. Malgré ses théories sur les avantages du vélo de course et du pignon fixe, les narrations qu’il donnait de ses pérégrinations assurèrent sa renommée chez les cyclotouristes.
Raymond Henry
-2007- 101 pages - Artisans-Voyageurs - Éditeurs de Récits de Voyages -
Les Landes - 49170 Saint-Germain-des-Prés. www.artisans-voyageurs.com
Prix : 12,50 € Port offert pour tous les abonnés au Cyclo-Camping International - FFCT - Le Randonneur _ La Draisienne.
(Livre lu et apprécié par le comité de lecture du blog)
23/12/2008 | Lien permanent
Fabre Paul
Fantaisies cyclistes
Auteur : Paul Fabre
Extraits de l'avant-propos
Le vélo est frère de l'épopée, il donne naissance à de grandes fresques, à de belles envolées, à des narrations superbes et enflammées ; les premiers récits des pionniers cyclistes (Alcide Bouzigues, Édouard de Perrodil, et tant d'autres, du docteur Ruffier jusqu'à un certain Eddius), autant que les articles ou livres de nos journalistes sportifs, nous montrent un vélo souvent héroïque, toujours exalté, incontournable porteur d'aventures extraordinaires et de chevauchées fantastiques. […]
Et pourtant... Pourtant, si l'on veut donner à ce que l'on aime (en l’occurrence le vélo) un peu de la lumière qui justifie cet amour, il faudra bien trouver un moyen de dire la réelle profondeur de l'attachement qu'on lui porte.
Et là, on n'a guère le choix, me semble-t-il, qu'entre la vérité toute nue qui appauvrit la passion que l'on voudrait exalter et l'invention épique que lui donnera la dimensions sans laquelle le réel serait laissé ou réduit à sa seule existence, autant dire à sa bien banale banalité [...].
2016 – 74 pages – Éditeur : Gilbert Jaccon
Disponible chez l'imprimeur Lulu.com
Prix : 8 € HT
25/10/2016 | Lien permanent
Loiseau J.
Manuel de camping
Deuxième édition, revue et augmentée
Auteur : J. Loiseau
Collaboration : Commission technique du Camping Club de France
Préfaces : Jean Arlaud – J.A.C. Champion
Extrait de la préface de Jean Arlaud
[…] Après avoir couvé sous son aile pendnat de nombreuses années des jeunes gens dont il a fait ses compagnons voyageurs, après les avoir guidés dans les plus beaux pays de France et d'Europe, il donne à tous ceux qui se sentent, comme lui, une âme de meneur d'hommes, un bréviaire qui est pour le campeur ce que le livre des chefs est pour l'éclaireur.Mais en même temps, il fait défiler, sous les yeux des non-initiés, les caractéristiques et les joies de toutes les formes que peut revêtir aujourd'hui la vie intégrale au grand air.
Il aurait pu rédiger entièrement ce manuel : il a tenu à lui donner la collaboration des spécialistes les plus qualifiés des différents modes de camping pour que chaque chapitre soit marqué du sceau d'un enthousiasme différemment exprimé. […]
Commentaire de Jean-Yves MOUNIER
Parmi les spécialistes évoqués ci-dessus, Léon Vibert, l'auteur du « Manuel de cyclo-camping » a rédigé un chapitre intitulé « Le camping cycliste » qui mérite toute notre attention et justifie la place de ce livre sur Biblio-Cycles. Le docteur Ruffier, le Cycliste sont, entre autres, évoqués avant une série de conseils sur tous les aspects de cette pratique qui fait conclure Léon Vibert par : « Le camping à bicyclette est agréable, sain et plus que tout autre économique. Il ne permet pas, sans doute, les sorties en groupes nombreux, car, plus il y a de cyclistes, plus il y a de causes d'arrêts, de pannes, de réparations, mais il est parfait pour une équipe de trois personnes ou trois couples de tandémistes. […] »
1938 – 278 pages – Éditions de la Bonne Idée
12/10/2022 | Lien permanent
Giraud Hélène
Le goût du vélo
Textes choisis et présentés par Hélène Giraud
Au XIXe Siècle, la bicyclette constitue une révolution et bouscule les conservatismes. Moyen de locomotion, et parfois d’émancipation, elle devient aussi un sport. Le Tour de France, créé en 1903, attire les plus grandes plumes : le vélo se répand dans les classes populaires, qui voient leur quotidien transcendé dans les aventures de « Coppi le charcutier » ou du « mitron Bobet ».
Aujourd’hui, le vélo n’est plus réservé aux dimanches, aux campagnes ou aux athlètes : il est de plus en plus présent dans les villes. On le pare de nouvelles vertus : il rime avec sobriété, autonomie, responsabilité, convivialité.
Balade en compagnie d’Émile Zola, Maurice Leblanc, Jules Romains, Louis Nucéra, Pierre Sansot, Philippe Delerm, Érik Orsenna, Odon Vallet, Alphonse Allais, Jerome K. Jerome, Alfred Jarry, René Fallet, Albert Londres, Antoine Blondin, Paul Fournet, Éric Fottorino et bien d’autres...
Commentaire de Jean-Yves MOUNIER
Hélène Giraud, dans ce petit ouvrage, nous ouvre les portes de son panthéon littéraire cycliste. En quatre chapitres et trente chroniques, elle nous présente tous les aspects de la bicyclette à travers les XIXe et XXe siècles et des auteurs plus ou moins connus. À côté des grands classiques (Leblanc, Jarry, Nucéra, Ruffier pour n'en citer que quelques-uns), le lecteur pourra faire connaissance avec des textes plus spécialisés, la plupart disponibles grâce à de judicieuses rééditions et visibles sur ce blog, comme O'Followell ou De Amicis (tous deux hautement recommandables). Chaque texte bénéficie d'une petite note critique permettant de situer son auteur et son rapport à la bicyclette.
Le format poche du livre en fait un compagnon idéal lors d'un court voyage à bicyclette mais le lecteur plus exigeant lui ajoutera l'indispensable anthologie d'Edward Nye « À bicyclette » parue en 2000 aux éditions Sortilèges ou encore les « Dernières pédalées » de Christian Le Goff en 2011 et pourquoi pas le sympathique petit fascicule de Piet Hein Hilarides de 1989 « La bicyclette dans la littérature française ».
Première parution en 2012
2017 - 128 pages - Mercure de France
Prix : 8 €
La couverture de la première édition
Hélène Giraud est également co-auteure du livre "Le Vélo pour les Nuls" paru en 2014.
Livre lu et apprécié par le comité de lecture du blog
23/06/2017 | Lien permanent
Meltz Raphaël
Histoire politique de la roue
Auteur : Raphaël Meltz
Quoi de plus simple – et de plus génial – qu’une roue ?
Il aura toutefois fallu des centaines de milliers d’années après l’invention des premiers outils pour que l’homme ait l’idée de concevoir cet objet qui allait changer sa vie…
Et pourtant les Égyptiens négligèrent la roue pour construire les grandes pyramides. Plus étonnant encore, aucune civilisation du continent américain ne l’a jamais utilisée avant le débarquement des Européens – alors qu’on a retrouvé de nombreux jouets à roulettes en Amérique centrale, preuve que la roue n’y était pas inconnue.
Et si la maîtrise de la roue, bien plus qu’une question technique, était une question politique ? Grâce à la roue s’est construit un modèle de développement dans lequel l’homme peut abolir les distances et le temps. Avec l’ajout du moteur, la fuite en avant ne s’est plus arrêtée, au risque d’emporter l’homme vers sa propre destruction.
C’est cette histoire que raconte Raphaël Meltz en nous montrant que, sans la roue, un autre monde aurait été possible.
Raphaël Meltz est écrivain et a dirigé plusieurs revues littéraires et de curiosité.
Commentaire de Jean-Yves MOUNIER
Dans le chapitre « Roue contre roue : vélo vs. Voiture », l'auteur revient sur les erreurs historiques sur l'origine de la bicyclette (célérifère) en s'appuyant sur Keizo Kobayashi ou Frédéric Héran, par exemple, nous présente le vélo comme la dernière révolution de la roue et, citant des auteurs désormais classiques – Pierre Giffard , le docteur Ruffier (Vive la bicyclette) ou Ivan Illich (Énergie et équité) – il n'hésite pas à présenter des points de vue différents, malgré son amour déclaré pour le vélo.
La situation actuelle du vélo est analysée dans ses dernières tendances, véhicules électriques, changement d'image de marque du vélo comme moyen de transport , Raphaël Meltz allant jusqu'à montrer que la crise des gilets jaunes a abouti à des solutions manquées dans le domaine de l'usage de la bicyclette comme moyen de transport « Roulez à vélo » et n'hésitant pas à rappeler la thèse « iconoclaste » de François Rachline, qui présente l'engin comme une métaphore du capitalisme.
Passionnant.
2020 – 288 pages – La Librairie Vuibert
Prix : 23,90 €
08/05/2020 | Lien permanent
Carlier Élisabeth, Carlier Jean-Paul et Desplat Christian
André Bach, carnets de guerre
(4 août 1914 – 30 décembre 1916)
Vie et mort d'un patriote de la Grande Guerre à Buchenwald
Auteur.e.s : Élisabeth Carlier, Jean-Pierre Carlier et Christian Desplat
Présentation extraite du site du Cyclo Club Béarnais
Qui était André Bach ?
Né en 1888, il avait perdu son bras gauche en 1916, lors de la Grande Guerre.
Sur les conseils du docteur Ruffier, cyclotouriste chevronné, André Bach reprit le goût à la vie par la pratique de la bicyclette.
Par la suite, en 1936, il vint s’établir à Pau, exerçant la profession de journaliste, comme rédacteur en chef du journal l’Indépendant.
Membre du Cyclo Club Béarnais, il en fut le président de 1937 à 1940. Il avait l’habitude d’escalader périodiquement le col d’Aubisque en se chronométrant pour connaître son état de santé. Avec un seul bras, ces montées n’étaient pas à la portée du premier venu.
Lors de la deuxième guerre mondiale, en 1943, il fut déporté en Allemagne, dans le camp de concentration de Buchenwald. Il décède en mai 1945 sur le chemin de son retour de captivité au village de Boulay en Moselle.
Commentaire de Jean-Yves MOUNIER
Le livre que nous présentons ici ne comporte que quelques mentions de l’univers de la bicyclette mais il constitue cependant une très belle porte d’entrée pour découvrir ce grand cyclotouriste que fut André Bach.
La brève bibliographie qui précède ses « Carnets de guerre » nous apprend que c’est en regardant passer le Paris-Brest-Paris de 1901 – il n’avait alors que 13 ans – que sa passion pour le sport cycliste allait prendre corps, passion qui, à défaut de se concrétiser sur un vélo, se traduira par de nombreux articles dans la presse sportive qu’un éditeur bien inspiré pourrait compiler et porter à la connaissance du plus grand nombre, chaque période de la vie d’André ayant suscité pratique de la bicyclette – à tandem notamment – et écrits sur cette même pratique.
La lecture de ses carnets ne laisse d’ailleurs aucun doute sur l’importance qu’a pu avoir la petite reine dans sa vie et sur la façon dont il l’abordait, quelles que fussent les circonstances. Ici, une côte est baptisée le Galibier, là en Belgique, il évoque l’âge d’or d’avant-guerre, tout répit à l’arrière de la ligne de front est occasion d’aller pédaler, toute accalmie dans les combats réveille le goût de la balade, affirmant dans ces difficiles conditions un talent narratif incontestable. « J’ai pris mon vélo et en profite au repos. Routes boueuses. Ça roule tout de même. Paysage calme teinté d’aquarelle. Ciel bleu lavé. Herbe vert tendre et sable rose et jaune ».
Plus tard, malgré la perte d’un bras en 1916, il devint un important zélateur de la cause cyclotouristique – la stèle dans l’Aubisque en témoigne encore – et lors de la Seconde Guerre mondiale, sa bicyclette devint un indispensable partenaire à sa Résistance, ses carnets de vélo tenus scrupuleusement en attestent.
Il ne faudrait pas réduire la vie d’André Bach à sa seule passion pour le cyclotourisme, cet ouvrage axé sur la période de la Grande Guerre donne envie d’en savoir plus sur ce personnage aux multiples facettes qu’une complète biographie permettrait de découvrir plus avant.
2013 – 300 pages – Éditions Cairn
Prix : 20 €
Livre lu et apprécié par le comité de lecture du blog
Paru en 1932, cet ouvrage d'André Bach revient sur son expérience de la Grande Guerre.
13/07/2020 | Lien permanent
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