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20/06/2017

Bobet Jean

 Couv-Bobet.jpgÀ vélo & ailleurs

Auteur : Jean Bobet

 

Né en 1930, il fut champion du monde universitaire en 1949 à Budapest, avant d’entamer une carrière de coureur cycliste professionnel qui l’amena sur les routes des plus grandes épreuves.
Il se tourna ensuite vers le journalisme en collaborant à L’Équipe, au Monde et à Cinq colonnes à la une avant de diriger le service des Sports de RTL.
Auteur de plusieurs livres sur le cyclisme, il reçut le grand prix de Littérature sportive 2003, pour sa biographie d’Octave Lapize.


… Je me rappelle qu’Antoine Blondin dans une de ses chroniques m’avait appelé l’homme au masque de frère.
Je me rappelle que la jeunesse m’a quitté un jour à cinq kilomètres du sommet du col du Galibier…

 

2009120 pages – Le Pas d'oiseau

Prix : 12 €

19/05/2017

Bernard Tristan

 Le Marquis-couverture.jpgLe Marquis des stades

Auteur : Tristan Bernard

Édition établie et présentée par Benoît Heimermann

 

Tristan Bernard était de bonne famille mais de mauvaise composition. Du moins rechignait-il à considérer le travail comme quelque chose de prioritaire. Ce qui lui importait avant tout c’était de se moquer du monde en plaçant le dilettantisme au rang de vertu obligatoire et en raillant les travers de ses semblables avec constance. Dix romans, cent pièces, des milliers de chroniques et d’articles y suffirent à peine. Encore convient-il d’ajouter que le préposé à la satire mena son entreprise de démolition avec délicatesse. Prolixe et gai, Tristan Bernard (1866-1947) était d’abord désopilant. « L’homme le plus spirituel de la terre » d’après Léon Blum, son ami et contemporain.

Au bout du bout, il est une seule chose que ce voltigeur prenait au sérieux : le sport. Cavalier, boxeur, cycliste, Tristan Bernard arbitra Georges Carpentier avec précision, dirigea le vélodrome Buffalo avec méthode et suivit le Tour de France avec enthousiasme. Une façon pour lui de donner le change ? « Il y a dans tout écrivain, un sportman qui s’ignore. » : entendez par là un créateur qui, trop souvent, se prend au sérieux et un athlète qui, trop facilement, s’estime dérisoire… Pour « le champion de France de l’humour », la tête ne pouvait aller sans les jambes et inversement. Cette anthologie (inédite) le prouve au détour de chaque page.

 

2017 - 216 pages – Le Castor Astral éditeur

Prix : 14 €

18/05/2017

Buzzati Dino

 Giro 1949-couverture.jpgSur le Giro 1949

Auteur : Dino Buzzati

Préface : Éric Fottorino

 

DIno Buzzati n’y connaissait rien au vélo. Et c’est pourtant lui qu’envoie le Corriere della Sera pour couvrir le Tour d’Italie 1949 et suivre le duel attendu par tout un pays entre le « vieux lion » Gino Bartali et Fausto Coppi, un duel épique entré dans la légende du sport.

L’auteur du Désert des Tartares, du K, véritable reporter dictant ses papiers à la fin des étapes, convoque Hector et Achille, imagine un dialogue entre deux chèvres regardant passer le peloton ou, tel un béotien, s’intéresse aux pédales – « Quand l’une est en haut, l’autre est en bas et chacune veut imiter l’autre » – et à Serse Coppi, le frère méconnu. Buzzati décrit l’Italie d’après-guerre, une botte encore rougie par les braises du fascisme, et les Italiens du bord des routes qui n’ont d’yeux que pour les deux champions : Gino le Toscan, le pieux, le conservateur réfugié́ au Vatican pendant la guerre, qui puise dans sa foi l’énergie pour gravir les montagnes ; et son inverse, le Campionissimo, piémontais, moderne, cartésien, progressiste, pas religieux pour un sou. Bartali est petit, Coppi est élancé. Ce sont les deux visages de l’Italie, comme l’écrira Malaparte.

L’écrivain, déjà reconnu, ne singe pas les journalistes sportifs, il chronique ce Giro à sa manière unique, avec des angles inhabituels, nous livre le récit d’une épopée plus grande que le sport, nous conte une péninsule qui oublie son quotidien avec ce merveilleux prétexte qu’est son tour à vélo.

Un texte qu’on ne peut lire sans émotion ni passion, et qui a toute sa place dans l’œuvre de Dino Buzzati. Il  est bien sûr l’auteur de l’un des grands classiques du XXe siècle, Le Désert des Tartares, d’un recueil fameux de nouvelles, Le K, ou encore d’un succès de littérature jeunesse, La Fameuse Invasion de la Sicile par les ours. Il était également peintre, et surtout journaliste au Corriere della Serra, un métier qui l’a influencé dans sa quête, à partir du quotidien, de l’insolite, voire du fantastique.

2017200 pages So Lonely

Prix : 14 €Sur-le-Giro-1949-édition 1984.jpg


La couverture de la rare édition de 1984 chez Robert Laffont

 

02/05/2017

Rey Jean-Paul - Coutelis Al

 LTH_NFDTDF_Couv_WEB-1.jpgNous, forçats du Tour de France

Auteurs : Jean-Paul Rey – Al Coutelis

Préface de Gérard Holtz

 

Derrière chaque coureur se dissimule un homme, sous chaque maillot bat un cœur.

Inspiré par les dessins forts et vrais d’Al Coutelis, je suis parti à la découverte de ces hommes, j’ai cherché à entendre les battements de leur cœur.

Ces coureurs furent parmi ceux qui s’élancèrent à la conquête des premiers Tour de France. Ils étaient portés par une foi inébranlable – « Je crois en moi, mon Dieu ! ».

Aucun des faits de courses rapportés ici, fut-ce l’anecdote la plus saugrenue en apparence, ne relève de notre imagination, mis à part le seul personnage d’Antonin, le rêveur du Mas.

Jean-Paul Rey

 

Récits véridiques de Jean-Paul Rey - Illustrations de Al Coutelis - Préface de Gérard Holtz

 

Jean-Paul Rey, malheureusement décédé au cours du mois de mars 2017, était un de nos meilleurs spécialistes en matière de cyclisme et de rugby. Il fut journaliste à la Dépêche du Midi, Var Matin, Midi Olympique et enfin Le Monde pour le lancement d’un City News à Toulouse.

Jouissant de sa retraite dans ses chères Pyrénées, il a consacré ces dernières années à la recherche et à l’écriture de livres sur les héros des premiers Tours de France. Il a, en particulier, permis au département des Hautes-Pyrénées de célébrer le centenaire de Luchon-Bayonne, 1ère étape de haute montagne du Tour, et le fameux épisode d'Eugène Christophe forgeant sa fourche à Sainte-Marie-de-Campan. Il a poussé la coquetterie jusqu’à refaire la « grande étape pyrénéenne »  comme en 1910 , chevauchant un vélo d’époque lourd de 15 kg, sans changement de vitesse et aux roues en bois !

 

2017104 pages Le Troisième Homme éditions

Prix : 29,90 € + frais de port et d'emballage - Disponible via la boutique ebay de l'éditeur ou en le contactant par courriel.

 

18/04/2017

Jean Claude

cyclotourismeAU PETIT CAFÉ

Auteur : Claude Jean

Jusqu’aux années de l’après-guerre, les cafés ont été les principaux lieux de rencontre et de sociabilité des villages et des banlieues ouvrières. Claude Jean a passé une grande partie de son enfance dans un de ces modestes établissements situé à la périphérie de Vitré, une petite ville bretonne immergée dans le monde rural. Dans « Au petit café », il fait revivre le souvenir de ses parents, les patrons chaleureux qui animèrent le café « А la descente de la Mayenne ».

Une écriture riche, sensible et empreinte de nostalgie sur la vie de ces petits cafés, lieux de convivialité par excellence aujourd’hui disparus de notre paysage urbain. C’est tout à la fois truculent, triste et apaisant.

2017- Les Éditions Yellow Concept - http://www.yellowconcept.fr/au-petit-cafe-P176.html...

Prix: 17 €

10/04/2017

Salmon Gérard

 12 juin 1817-couverture.jpgPour le bicentenaire de la draisienne – En mémoire du 12 juin 1817, le jour où le vélo vit le jour !

Auteur : Gérard Salmon

 

Préface du dossier

Le 12 juin 1817 est une date historique pour l'histoire du Vélo puisque c'est le jour de sa naissance, ou, plus exactement, celui de la première apparition d'un deux-roues dans un espace public.

Deux siècles plus tard, on ne peut laisser passer l'occasion sans célébrer le bicentenaire d'un tel événement.

L'histoire du Vélo n'est peut-être pas entièrement connue, mais il est désormais avéré qu'elle commença en effet par une démonstration ce jour-là sur une route du Grand Duché de Bade.

Cette démonstration, c'est l'inventeur lui-même qui l'effectua en accomplissant, à califourchon sur ce qu'il appellera une « machine à courir », un trajet d'environ 14 kilomètres en moins d'une heure par ses propres moyens.

Le nom de cet inventeur ? Le Baron Carl Drais von Sauerbronn.

[…] C'est à cette machine à courir qu'en France on donnera peu après – et presque simultanément – le nom de Vélocipède et le surnom de Draisienne.

[…] Et cet événement a semblé suffisamment important à la Vélocithèque pour mériter un rappel des circonstances.

 

201724 pages + 22 pages d'annexes – Dossier n° 64 édité par la Vélocithèque, Le Bois, 69590 Pomeys – 04 78 48 45 67.

Disponible comme les autres dossiers auprès de Gérard Salmon.

Prix : 12 € + 3 € de frais de port

04/04/2017

Bourgier Jean-Paul

 Ô Galibier-couverture.jpgÔ Galibier

Sommet du Tour de France 1911-1937

Auteur : Jean-Paul Bourgier

 

Le 10 juillet 1911, les coureurs du Tour de France affrontent pour la première fois les pentes du col du Galibier. À 2 556 mètres d’altitude, Émile Georget s’engouffre sous le tunnel sommital. Il ouvre un palmarès où figureront les plus grands noms du cyclisme. Entre Savoie et Hautes-Alpes, le Galibier restera le sommet du Tour jusqu’en 1938. Le col-géant, dont le tracé a évolué avec le temps, est une scène de théâtre où les coureurs ont un surnom avant d’avoir un nom : « le Serrurier de Malakoff », « la Ficelle », « l’Écureuil », « le Sellier de Florennes », « le Bouledogue », « la Souris », « le Chamois de Cumiana », « la Puce de Torrelavega »…

Gravi tantôt sous le soleil de juillet qui « framboise les glaciers de la Meije », tantôt sous le déluge, la pluie, la neige qui transforment la route en un cloaque de boue, le Galibier est alors digne d’une tragédie. N’y voit-on pas le maillot jaune André Leducq pleurer au bord de la route suite à deux chutes survenues près de Valloire en 1930, ou encore le coureur espagnol Francesco Cepeda décéder après une chute dans la descente du Lautaret en 1935 ?

 

Jean-Paul Bourgier, auteur du « Tour de France 1914, de la fleur au guidon à la baïonnette au canon », et du « 1919 le Tour renaît de l’enfer » raconte le sport cycliste avec son œil d’historien. Toujours soucieux de situer la compétition dans le contexte local, il évoque la vie difficile des populations montagnardes mais aussi les mutations économiques, les industries des vallées, le début du développement des sports d’hiver.

 

2017144 pages – Le Pas d'Oiseau

Prix : 17 €

02/04/2017

Bourgier Jean-Paul

 TdF1919-couverture.jpg1919, le Tour renaît de l’enfer

De Paris-Roubaix au premier maillot jaune

Auteur : Jean-Paul Bourgier

Préface de Jean-Marie Leblanc

 

C’en est fini de la guerre, il est grand temps que les champs de bataille laissent la place aux forçats de la route. 1919 sera l’année de cette renaissance.

En avril, Henri Pélissier gagne Paris-Roubaix, qui trouve son surnom d’Enfer du Nord en traversant villes et champs de ruines. Pendant qu’à Versailles, on discute pour finaliser la paix, se dispute l’unique Circuit des Champs de Bataille qui visite les régions dévastées. En Italie, le Giro parcourt le Trentin, le Haut-Adige et fait étape à Trieste, qui furent autant d’enjeux menant à l’entrée en guerre de Rome en 1915.

Des rivages de la mer du Nord à ceux de l’Adriatique, de la Flandre à la Champagne, des collines de l’Artois aux côtes de Meuse et de Moselle, des « ballons » vosgiens aux cols pentus des Dolomites, les courses cyclistes racontent l’histoire d’une Europe meurtrie qui veut revivre sans oublier.

Le lendemain de la signature du traité de Versailles, démarre le 13e Tour de France qui fait étape dans les villes reconquises de Strasbourg et Metz. Eugène Christophe reçoit à Grenoble le premier maillot jaune créé pour identifier le leader de l’épreuve, mais c’est le Belge Firmin Lambot qui ramène la précieuse tunique à Paris.

Les 10 et 11 novembre 1919, avec le Grand Prix de l’Armistice de Strasbourg à Paris, le sport cycliste célèbre le souvenir de celle que l’on pensait être la der des der…

 

« On peut avoir été professeur d’histoire et géographie et entretenir vis-à-vis du sport cycliste une curiosité tenace qui confine à la passion. C’est le cas de Jean-Paul Bourgier, déjà auteur du « Tour de France 1914, de la fleur au guidon à la baïonnette au canon » 

Jean-Marie Leblanc

 

2014160 pagesLe Pas d'oiseau

Prix : 18 €

01/04/2017

Bourgier Jean-Paul

 TdF 1914-couverture.jpgLe Tour de France 1914

De la fleur au fusil à la baïonnette au canon

Auteur : Jean-Paul Bourgier

 

28 juin 1914 : la douzième édition du Tour de France s’élance de Paris pour rallier Le Havre ; le même jour, à Sarajevo, capitale de Bosnie-Herzégovine, l’archiduc autrichien François-Ferdinand et son épouse sont assassinés : cette concomitance de faits rend ce Tour-là bien singulier.
Pendant que le tracé de la Grande Boucle dessine, étape après étape, le portrait de son vainqueur, les tensions diplomatiques s’aggravent pour conduire à la Première Guerre mondiale : quand Philippe Thys l’emporte, l’Europe est au bord du gouffre.
Participant à l’élan patriotique qui accompagne la mobilisation, de nombreux cyclistes professionnels rejoignent leur garnison dès août 1914, le Tour à peine bouclé. Parmi eux de prestigieux champions mourront pour la France, François Faber, Octave Lapize et Lucien Petit-Breton, mais aussi des sans-grade qui ont tout autant leur place ici.

Jean-Paul Bourgier est né à Saint-Étienne, il a enseigné l’histoire-géographie avant de publier sur l’histoire du cyclisme.

 

2011 – 160 pages – Le Pas d'Oiseau

Prix : 18 €

12/03/2017

Ambrose Tom

 Ambrose-couverture.jpg50 vélos qui ont marqué l'histoire du cyclisme

Auteur : Tom Ambrose

 

En à peine deux siècles d'existence, la bicyclette a profondément modifié le monde dans lequel nous vivons. Grâce à elle, hommes et femmes ont pu, pour la première fois, se déplacer à une vitesse raisonnable sans l'aide d'un cheval et profiter pleinement d'excursions en dehors des villes. Non contente de bousculer les conventions sociales en conférant aux femmes une nouvelle liberté, la bicyclette a également joué un rôle majeur en temps de conflit.

Ce guide richement illustré présente cinquante machines emblématiques de l'histoire du cyclisme, du premier vélocipède à pédales mis au point par le Français Pierre Michaux jusqu'aux vélos de course les plus modernes. À travers elles, retracez les grandes avancées technologiques et revivez les exploits sportifs qui ont fait la légende du cyclisme.

Embarquez pour un voyage passionnant à la découverte de l'évolution de la « petite reine » à travers l'Histoire.

 

Commentaire de Jean-Yves MOUNIER

Traduction d'un livre anglais paru en 2013, cet ouvrage pourra intéresser celles et ceux pour qui la bicyclette reste un objet mystérieux et qu'ils souhaitent découvrir plus avant. De nombreuses illustrations, une maquette très agréable et une approche thématique assez complète fournira une porte d'entrée convenable vers le monde merveilleux de la « petite reine ».

Pour les autres, déjà au fait de cette histoire, et au-delà du plaisir visuel, l'intérêt risque plus de se concentrer sur des choix discutables (le quadricycle de Blanchard, depuis longtemps rayé de cette histoire par Jacques Seray et Keizo Kobayashi p. e., 4 des 50 vélos sont en réalité des accessoires...), des manques évidents (absence du vélo du Capitaine Gérard dans la partie consacrée à l'usage militaire, absence de randonneuses qui firent pourtant beaucoup pour l'avancée technologique et l'usage touristique) et des erreurs notables (orthographe de Paul de Vivie , confusion entre « Le Cycliste » et « Le Cycliste forézien »).

Donc, selon que vous soyez novice ou initié, votre choix pourra se porter sur cette parution ou sur une des nombreuses autres consacrées à l'histoire de la bicyclette !

 

2017224 pagesL'imprévu

Prix : 22,95 €

02/03/2017

Marthaler Claude

 Zen-couverture.gifZen ou l'art de pédaler

Auteur : Claude Marthaler
Préface : Didier Tronchet
Avec 19 dessins de Bertrand Soulié

 

«Voyager est une expérience très subjective, une conspiration entre perception, imagination et contrainte physique».
Par ces mots, Claude Marthaler révèle son engagement total dans cet art de vivre qu’il a fait sien. Pédaler et jouir de cette euphorie qui le porte et le transporte, qui lui fait enchaîner envolées déraisonnables et calembours hallucinés.
Il livre ici une réflexion «vélosophique» qu´il transcrit avec poésie et humour. « Voyager lentement, c’est rencontrer rapidement». Voilà l’autre secret de cette énergie incroyable qu’il déploie : le bonheur de la rencontre et du partage.
Pour Claude, «enfourcher un vélo, c’est aussi chevaucher tous les paradoxes ». La fragilité devient une force, le rythme indolent un accélérateur. Il rend ainsi à la Terre sa vraie dimension, à la fois immense et intime. La juste mesure du monde.

 

 Claude Marthaler, inconditionnel du vélo, a parcouru la planète en tous sens, à toutes les altitudes et latitudes. Il est l’auteur de neuf ouvrages, dont Le Chant des Roues, sept ans à vélo autour du monde (Éditions Olizane, 2002), lauréat du Prix René Caillé en 2003.

 

2017160 pagesÉditions Olizane

Ce livre est disponible sur le site de Claude Marthaler 

Prix : 15 €

Livre lu et apprécié par le comité de lecture du blog

28/02/2017

Mingam Erwann

 Mingam-couverture.GIFEn Chasse Patate
Petit lexique impertinent du cyclisme

Auteur : Erwann Mingam

 

Savez vous parler cycliste ?
Les cyclistes aussi ont un langage propre à leur discipline : des expressions parfois communes (« en danseuse »), bien souvent méconnues (« la socquette légère ») et généralement très imagées (« Sucer la roue »).
En Chasse Patate, c'est 65 expressions du cyclisme expliquées et revisitées sur un ton humoristique. Pour illustrer ces expressions, de nombreuses citations des plus grands coureurs cyclistes sont détournées (Jan Ulrich, Greg Lemond, Lance Amstrong, Alberto Contador) et agrémentées de documents vintages et comiques sur le cyclisme (Photos anciennes, vieilles affiches, cyclistes de légende).

Erwann Mingam, est originaire du Finistère. Depuis toujours il partage avec sa famille la passion du cyclisme. Ancien collaborateur des Cahiers du Football, il a écrit de nombreuses chroniques mêlant son métier d'avocat et sa passion pour le sport. Il a participé à l'écriture d'un ouvrage sur le langage du foot (À partir de là – le parler foot haut en couleurs, Editions Mango – les cahiers du foot). C'est dans ce même esprit de partage de sa passion pour le vélo qu'il aborde ici les mots fleuris du cyclisme.

Exemples :

Les mains sur les cocottes
Illustre une position du cycliste, qui place ses mains vers le haut du guidon, à la jonction avec les poignées de frein. Cela trahit une certaine désinvolture, voire un dilettantisme, comme on n'en voit guère qu'au cours de la dernière étape du Tour – sauf quand Jean Robic décide d'aller gagner ce jour-là. Il faut toutefois demeurer vigilant, lorsque l'on garde les mains sur les cocottes, à ne pas passer sur un nid-de-poule, ni se prendre le bec sur une route de crête.
« J'ai mis la main sur les cracottes. » Jan Ullrich

Gagner d'un boyau
Qualifie une victoire remportée d'extrême justesse, au bout du sprint, dans un écart si infime qu'il ne représente pas plus de l'épaisseur d'un boyau de bicyclette. L'expression est déclinable en fonction de l'écart entre le second et le vainqueur, qui peut l'emporter d'un boyau (Duclos-Lassalle à Roubaix en 1993), d'un pneu (au pire, Elli, au Midi Libre 1997) ou d'une chenille de tank (Cavendish à peu près partout). En vérité, le gagnant l'emporte avec ses tripes et mets ses rivaux abats.
« J'ai perdu d'un boyau, et ça fait mal au cul. » Laurent Fignon en 1989.

 

2015184 pagesSolar Éditions.

Prix : 12,90 €

25/02/2017

Renaud Yvette et Michel

 Charente-couverture.jpgVélocipèdes et bicyclettes en Charente

150 ans de sports et de loisirs

Auteurs : Yvette et Michel Renaud

 

L’utilisation du vélocipède est précoce en Charente : les premières compétitions datent de 1869. Avant la fin du 19e siècle, les clubs ont déjà rendu populaire le sport cycliste.

Le lecteur retrouvera avec plaisir les coureurs qui l’ont fait vibrer aux étapes charentaises du Tour de France, lors du Bordeaux-Paris, des grands prix, des critériums et des circuits, sans oublier les courses qui animaient les frairies annuelles… 

Mais la bicyclette ne s’arrête pas là… Évasion et liberté, santé et convivialité, effort et plaisir, autant d’objectifs chers au cyclotouriste qui motivent toujours le « vététiste » d’aujourd’hui.

C’est toute l’histoire du vélo en Charente dans ses multiples aspects - utilitaires, sportifs et ludiques - que propose cet ouvrage riche d’illustrations originales et d’anecdotes vécues.

 

2016224 pagesÉditions Foyer Arts et Loisirs Manslois.

Prix : 18 €.

Pour se procurer ce livre : FALM - Section Collections, Hôtel de Ville, 16230  MANSLE

Pour en savoir plus, consulter le site dédié au livre

 Information fournie par René Codani

Blanchard Tristan

Blanchard-couverture2.jpgJe suis cycliste et je vous emmerde !

Auteur : Tristan Blanchard

 

Ce livre est un petit guide destiné à l’usager du vélo pour le sensibiliser au bordel urbain dans lequel il s’est fourré.
Quel est ce monstre sanguinaire qui cherche à m’écraser contre le trottoir ? Quel est cet individu inconscient, surgissant de nulle part pour me barrer le passage ? Qui sont tous ces énergumènes qui me pourrissent la vie alors que je me rends tranquillement à mon travail sur mon vélo ? Des gens, tout simplement. Des citadins qui agissent comme à leur habitude, sans réfléchir et en mettant le bazar partout où ils passent. Car entre l’agressivité des automobilistes et l’inconscience des piétons, sans oublier la bêtise des autres cyclistes, le trajet quotidien à travers la capitale a vite fait de se changer en véritable parcours du combattant.

 

2017110 pagesCoëtquen Éditions.

Prix : 12 €.

Parution prévue le 3 mars 2017.

Information fournie par Hervé Le Cahain

Une critique de ce livre est à lire sur le site de l'association "Vélo pour tous en Pays rochefortais".

12/02/2017

Bauer Carl Johann Siegmund

 Bauer-couverture.jpgBeschreibung der v. Drais'schen Fahr-Maschine und einiger daran versuchten Verbesserungen

Auteur : Carl Johann Siegmund Bauer

 

Il y a 200 ans, plus précisément le 12 juin 1817, le Baron Karl von Drais a fait à Mannheim la première sortie sur sa nouvelle « machine à aller » à deux roues. L'invention de cet ancêtre de la bicyclette est considérée comme le début de « l'auto-mobilité », pour la première fois des milliers de personnes dans les années suivantes s’assiéront sur des machines au lieu de chevaux et exploreront ainsi individuellement leur environnement.
Le mécanicien de Nuremberg, Carl Johann Siegmund Bauer (1780-1857), a écrit la même année un livre sur la machine du Baron, qui devient ainsi le premier livre de l'histoire sur la bicyclette. À côté des détails sur la machine et les instructions pour son utilisation, il fait un certain nombre de propositions sur la façon d'en améliorer, à son avis, le principe de fonctionnement.
L'annexe à la présente réédition de l'ouvrage de Bauer présente aussi la correspondance entre Drais et Bauer, ainsi que la copie d'une brochure illustrée, dans laquelle Drais lui-même présente au public son invention - maintenant décrite comme « machine à courir » - et l'invite à l'achat.

Le Professeur Dr. Hans-Erhard Lessing, auteur de la postface, est un physicien et un historien des techniques. Il est considéré comme l'expert allemand sur l'histoire de la bicyclette, et a publié de nombreux livres et essais, comme son essai de 564 pages « Bicycle Design – An illustrated history » (avec Tony Hadland) et sa biographie de Drais « Automobilität – Karl Drais und die unglaublichen Anfange » . Il est également conseiller pour le site de l'informaticien Sören Fink consacré à Drais .

 Livre en allemand, traduction de Jean-Yves Mounier.

 

2016112 pagesWesthafen Verlag.

Prix : 9,95 €

Après sa visite au Technomuseum de Mannheim, Claude Marthaler nous a envoyé un article sur les 200 ans de la Draisienne paru dans le quotidien suisse "La liberté". À lire ici.

07/02/2017

Whiters Jeremy

 

Wells-icouverture-anglais.jpgThe War of the Wheels, H. G. Wells and the Bicycle

Auteur : Jeremy Withers

 

Le père de la science fiction et l'importance de la bicyclette dans ses œuvres.

 « Withers présente au lecteur une interprétation magistrale de la passion de Wells pour la bicyclette, à la fois dans ses écrits et dans sa vie personnelle. On devrait fortement conseiller la lecture de ce livre aux historiens spécialistes du vélo et aux amateurs de Wells mais aussi à ceux intéressés par le lien entre le transport et le changement social au tournant du XXe siècle. » - Glen Norcliffe, Professeur Émérite de Géographie, à l’Université de York,  Toronto.

« Dans « The War of the Wheels », la modeste bicyclette apparaît comme intimement liée aux questions d'environnement, de guerre, de changement social, de sexualité et d'écriture. L'analyse de toute une série de livres de Wells, dont beaucoup sont peu lus, est tout aussi bien venue. Jérémy Withers donne aux lecteurs de littérature victorienne et moderniste un point de vue totalement nouveau sur la technologie et la littérature, sous un angle délicieusement inattendu. » - Sarah Cole, professeur de littérature anglaise et comparée.

« Une lecture passionnante : pas uniquement sur un auteur et un moyen de transport, mais plus largement sur la modernité, l'écologie et la technologie » - Simon J. James, du Département des Études d'Anglais à l'Université de Durham.

 Jeremy Withers est professeur adjoint d'anglais à l'Université d'État de l'Iowa. Il est le coéditeur de Culture on Two Wheels: The Bicycle in Literature and Film.

Livre en anglais, traduction d'Isabelle Reutin

 

2017264 pagesSyracuse University Press

Prix : $29.95

Information fournie par Hervé Le Cahain 

04/02/2017

Fabre Paul

 Moi, mon truc-couverture.jpgMoi, mon truc, c'était le vélo

Auteur : Paul Fabre

 

Ce livre rassemble 50 articles sur la pratique de la randonnée à bicyclette telle qu'elle fut vécue durant quarante années par l'auteur. Articles tous publiés dans différentes revues - Cyclotourisme, Petit Diagonaliste, Le Randonneur, Six cent Cinquante ou Gardarem Larzac Aventure, sous le nom de Paul Fabre ou de son pseudo Eddius.

Extraits de l'avant-propos :

[...] J’ai donc retenu cinquante textes, que j’ai classés en rubriques. La première de ces rubriques, c’est le Souvenir, le rappel de ceux que nous avons côtoyés sur notre route et qui nous ont quittés ; à eux l’honneur d’ouvrir le volume. Vient ensuite la rubrique des Grands Espaces, qui évoque le plaisir que j’ai goûté en pratiquant la grande randonnée, cette aventure qui permet, pour parler comme Édouard de Perrodil, de « kilométrer ». Après cette évocation, le Rêve propose de s’évader un peu du chemin couru pour mieux en apprécier le charme, en laissant l’esprit vagabonder librement ; les Rendez-vous prennent ensuite le relais, afin de garder en mémoire ces moments privilégiés où on va amicalement à la rencontre de l’autre ; suivent ensuite les incontournables Petites Folies d’Eddius, avec ses idées toutes faites, ses hyperboles, ses sottises et sa prétention, autant de choses que Paul Fabre a su abandonner de temps en temps pour prendre position, ici ou là, sur les questions qui touchent notre pratique et que les Débats proposent. Enfin, la Nostalgie nous conduit à cette « fin de cycle » qu’évoque le poème qui clôt le livre.[...]

 

2017 – 226 pages - Éditeur  Gilbert Jaccon

Disponible chez l'imprimeur Lulu.com.

Prix : 15 € HT

28/01/2017

Seray Jacques

 Seray-cinéma-couverture.jpgTours de manivelles

Le vélo au cinéma

Auteur : Jacques Seray

 

Le vélo au cinéma ? Il advient qu'il se range au cœur même de l'intrigue. Mais, plus souvent, il entre et passe de manière fugace. Sans négliger pour autant de marquer sa présence d'un vif éclat. Encore reste-t-il à le débusquer.

Voulez-vous des images de compétition ? S'il y a le registre de la fiction, il existe aussi celui de la réalité. Aux comédies et aux polars où l'on pédale, succédera une gestuelle authentique, celle des champions qui ont fait l'histoire de leur sport.

Voulez-vous le reflet d'un monde plus courant, plus familier ? Sont prêts à entrer en scène le facteur, l'ouvrier, le cyclotouriste.

Des cinéastes du monde entier ont cadré le vélo. Aussi ne s'étonnera-t-on pas que l'auteur ait pu établir un relevé de près de 200 œuvres.

S'ensuit une approche où l'esthétique du fait cycliste s'anime. Et crève parfois l'écran.

 

200696 pages – Autoédition disponible auprès de l'auteur

Prix : 20 € + frais de port

Mageren Pascal

Cocept Bike-couverture.jpg

La créativité liée au vélo – Bike-inspired creativity

Auteur : Pascal Mageren

 

Le livre « La créativité liée au vélo - Bike-inspired creativity » est un hommage à la richesse créative des designers, créateurs et doux rêveurs dont les œuvres vélosophiques ne parviennent que trop rarement aux yeux du grand public. Au programme : concept bikes, recherches sur les matériaux, œuvres d’art, tentatives de record, innovations, vélos loufoques, projets sociétaux, ... et aussi un chapitre dédié aux projets vélo d’une vingtaine de constructeurs automobiles. Un cocktail de créativité détonant qui ravira un très large public.

 

Traducteur de formation, Pascal Mageren est editorial project manager dans une société de communication et actif dans l'édition magazine depuis 15 ans. En 2011, il fonde le blog sur la créativité liée au vélo. En sa qualité de vélosophe, il est également chroniqueur dans le magazine de cyclotourisme canadien Vélomag. Toujours dans le domaine de l'édition, Pascal est l'auteur et éditeur de deux contes humoristiques illustrés.

Livre français / anglais.

 2016180 pages – Autoédition disponible auprès de l'auteur.

Prix : 30 €, offre de lancement, frais de port offerts.

25/01/2017

Bobet Jean

 Vélo-couverture.jpgLe vélo à l'heure allemande

Auteur : Jean Bobet

 

Du 3 septembre 1939 (déclaration de la guerre) au 25 août 1944 (libération de Paris), le cyclisme a vécu de belles années. La bicyclette n'était plus la petite reine mais la reine des transports. Dans les rues, sur les routes, les vélos remplaçaient les autos, pour le ravitaillement ou le marché noir, ça roulait... Loin des conflits et des malheurs, les champions de la route – le Français Émile Idée, le Belge Marcel Kint – s'affrontaient dans Paris-Roubaix, Paris-Tours et même dans un ersatz de Tour de France. Des coureurs amateurs apparaissaient : Robic, Bobet, Géminiani. Les vélodromes – plus de 160 en France – ne désemplissaient pas. Au Vel' d'Hiv', à Paris, on applaudissait le Français Toto Gérardin et le Hollandais Van Vliet. Les journaux collaborationnistes apportaient leur concours aux manifestations, sans rien dire des tragédies que connaissait par ailleurs le cyclisme. Pas un mot sur le Vel' d'Hiv' du 16 juillet 1942, le jour où la police française a enfermé 8 000 Juifs sur ordre de l'autorité d'occupation. Pas un mot non plus sur les parcours héroïques de coureurs qui les ont conduits à la libération de la France ou... de la Roumanie. Ou au camp de Mauthausen...


Jean Bobet nous raconte une histoire hallucinante mais véridique, qui permet de mieux comprendre ce que fut la France au quotidien sous l'occupation nazie.

 

2007224 pagesHors collection, La Table Ronde.

Prix : 18,30 €

Blondin Antoine

 

Blondin-couverture.jpgSur le Tour de France

Auteur : Antoine Blondin

 

«Ainsi, peu à peu, chaque détour de la route, chaque lacet de la montagne, finit par appeler l'écho d'un exploit et la figure d'un homme. Une nouvelle carte de France se dessine à l'intérieur de l'autre, dont les provinces sont aux couleurs des champions qui s'y sont illustrés, qui les ont illustrées. La mémoire des Anciens, fidèles et fervents, ne serait peut-être pas hostile à ce que ces champs de bataille soient baptisés du nom du rouleur ou du grimpeur qui a trouvé là l'occasion de s'accomplir. Des Vosges aux Pyrénées, sans oublier le Massif central et l'Enfer du Nord, nous verrions s'ouvrir des boulevards Bobet, des avenues du Président-Anquetil, des cours Raymond-Poulidor. Mais le meilleur est sans doute encore d'attacher sa réputation à la conquête d'une victoire d'étape.»

 

Fils unique de parents bohèmes, Antoine Blondin (1922-1991) a connu la notoriété dès la publication de son premier livre, L'Europe buissonnière, couronné en 1949 par le Prix de Deux Magots. Se partageant entre le journalisme - il fut le chantre du Tour de France des années 1950 à 1980 - et la littérature, ce voyageur sans bagages a laissé cinq romans, tous publiés aux Éditions de la Table Ronde.

 

2016154 pages – La Table Ronde – La petite vermillon. Blondin-couverture1979.jpg

Prix : 7,10 €

Cet ouvrage est une nouvelle édition d'un livre paru en 1979 chez Mazarine.

 

Bobet Jean

 

Bobet-couverture.jpgLouison Bobet , une vélobiographie

Auteur : Jean Bobet

Préface : Antoine Blondin


Une évocation tendre, narquoise, en un mot fraternelle d'un grand champion doué d'un immense charisme : Louison Bobet, le plus grand dans le cœur des Français. Il est question de son enfance, de son caractère, de sa personnalité, mais aussi de son rapport au vélo, très «pro» avant la lettre. Accessoirement la plume malicieuse et affectueuse de Jean Bobet nous gratifie de portraits en pied de quelques autres divas des années 50 : Coppi, Bartali, Anquetil, Koblet, Kubler, etc.

Frère cadet de Louison Bobet, Jean Bobet est un coureur cycliste français né le 22 février 1930 à Saint-Méen-le-Grand. Sa reconversion s’est faite dans le journalisme sportif et il est l’auteur de plusieurs livres consacrés au sport cycliste.

2016230 pages – La Table Ronde – La petite vermillon.

Prix : 8,70 €

Bobet-couverture1958.jpg

Cet ouvrage est une nouvelle édition d'un livre paru originellement en 1958 chez Gallimard.

Plusieurs autres livres de Jean Bobet sont à découvrir sur le site de La Table Ronde

 

Jean Patrick

 Jean-couverture.pngLa libricyclette

Auteur : Patrick Jean

 Recueil de nouvelles énonçant, outre sa fonction de mode de locomotion et de loisirs, le caractère culturel, environnemental, humain, social et politique de la bicyclette. L'auteur y raconte, au fil de cinquante années de pratique, anecdotes et aventures vécues illustrant sa philosophie de cycliste et d'homme du XXIe siècle.

 Patrick Jean est le responsable de la Confrérie des 650.

 2017224 pages – Disponible sur le site Lulu.com

Prix : 12 € HT

 

21/12/2016

Lauduique-Hamez Sylvie

cyclotourisme Les Incroyables du Cyclisme

Auteur : Sylvie Lauduique-Hamez

L’écrivain et humoriste Tristan Bernard, de son vrai prénom Paul, fut directeur du vélodrome Buffalo à Paris. Tristan était le nom d’un cheval gagnant sur lequel il avait misé aux courses ! Il devint directeur du Buffalo en 1895 alors qu’il était rédacteur en chef du journal des vélocipédistes. C’est lui qui introduisit Toulouse-Lautrec dans le milieu de la course cycliste, dont le peintre tomba immédiatement amoureux. Il immortalisa au crayon noir le grand champion Zimmerman (Zimmerman et sa machine, musée du Louvre).

 

 

2007 - 190 pages - Éditions Calmann-Lévy

 

Publiée en 2001 aux Éditions de l’agenda du sport, cette nouvelle édition des Incroyables du Cyclisme a été mise à jour et agrémentée de nouvelles anecdotes.

Derungs Louis

cyclotourisme 15 000 Volts – Une méthode pour s’accomplir - Un récit de résilience.

Auteur : Louis Derungs

« Pour retrouver un maximum d’autonomie, de sérénité et de plaisir, j’en suis arrivé à mettre sur pied une méthode utilisant aussi bien la pleine conscience que l’hypnose, la nutrition et des techniques de mémorisation. Cette démarche, j’ai voulu la partager pour permettre à n’importe qui d’accomplir le pas ou la métamorphose nécessaires à son mieux-être. Peu importe l’objectif, gigantesque ou minime, cet ensemble de petits changements et d’exercices vous sera bénéfique.

Je vous livre ici tous les secrets qui m’ont permis, en deux ans, de passer de conducteur de chaise roulante à sportif, conférencier et voyageur, ayant notamment bouclé la moitié de la côte Ouest des États-Unis à vélo. Je vous souhaite bonne découverte et me réjouis de partager avec vous la foi en la vie ainsi que la croyance que rien n’est impossible.

Du fond du cœur merci. »

Louis

2016 - 288 pages - Éditions Favre

Prix : 19 €

14/12/2016

Sykes Herbie

 

Wiedemann-couverture.jpgDas Rennen gegen die Stasi

 Die Geschichte des Radrennfahrers Dieter Wiedemann

 Auteur : Herbie Sykes

 

Une histoire vraie sur l'amour et la trahison, la folie de la Guerre Froide et la plus grande course cycliste de l'histoire

Mai 1964. Le cycliste Dieter Wiedemann (22 ans) est une des plus grandes idoles du sport en RDA. Il vient de terminer la légendaire Course de la paix avec une place sur le podium. Ce visage modèle du socialisme est un jeune héros qui prouve par son action la supériorité de l'idéologie socialiste. Peut-être sera-t-il présent également aux Jeux Olympiques ?

Juillet 1964. Dieter Wiedemann ne participera pas aux Jeux à Tokyo, ça, c'est sûr. Les médias officiels lui reprochent maintenant une trahison. Le service secret (Stasi) s'occupe dorénavant de son cas, car Dieter Wiedemann a commis la plus grande faute envisageable contre le socialisme. Après une course de qualification à Gießen (RFA) il s'est installé à l'ouest.

Ce que tout le monde ignore : le jeune cycliste venant de Floha près de Karl-Marx-Stadt (aujourd'hui: Chemnitz) est tombé totalement amoureux d'une fille de l'autre côté du rideau de fer. Cette fuite dangereuse et très risquée pour sa carrière représente la seule issue, s'il veut passer une vie ensemble avec la femme qu'il aime.

À l'ouest, il court bientôt en tant que coureur professionnel. À la place de la Course de la paix, il participe maintenant au Tour de France. Mais les spectres du passé le poursuivent. La Stasi fera tout pour le faire rentrer en RDA avec des conséquences graves pour sa famille...

Pendant toutes ces années, Dieter Wiedemann a passé sous silence son histoire, l'histoire de sa vie, de sa famille et de sa carrière sportive. Mais, ici, pour la première fois, il parle. Après un demi-siècle, il est temps, selon lui, de parler. Parler de tout.

Dieter Wiedemann présente ses souvenirs privés, accompagnés d'interviews avec ses collègues et les témoins de l'époque, et avec des citations tirées des procès-verbaux rassemblés dans les dossiers de la Stasi qui l'a poursuivi pendant très longtemps avec une énergie perfide. Tout ce matériel a été recherché et rassemblé par le journaliste Herbie Sykes comme un grand puzzle. Ainsi, l'histoire d'une vie extraordinaire dans le cadre des relations entre les deux Allemagnes voit le jour.

Livre en allemand, traduction de Joachim Sistig

2015 – 426 pages – Éditions Covadonga  Wiedemann-couverture-anglais.jpg

Prix : 19,80 €

 

 

Ce livre est sorti originellement en anglais en 2014 et est disponible chez Amazon.

09/12/2016

Withers Jeremy & Shea Daniel P.

 

Culture-couverture.pngCulture on Two Wheels

The Bicycle in Literature and Film

Auteurs : Jeremy Withers & Daniel P. Shea

Foreword by Zack Furness

 Le vélo a des identités plus culturelles que beaucoup comprennent, il ne fonctionne pas seulement dans un texte comme un véhicule au sens propre mais aussi comme un « lien » pour les thèmes, les idées et les critiques abordés dans ce même texte. À la fin du XIXe siècle la bicyclette était considérée par une riche élite citadine comme un moyen de renouer avec la nature et par les femmes comme un moyen d’obtenir un certain degré de liberté personnelle ; pendant la Seconde Guerre Mondiale c’est devenu un outil utilitaire pour la Résistance française et dans la Chine des années 70 elle représentait la richesse et la modernisation.

Récemment le vélo a eu différentes fonctions : le vecteur idéologique préféré des écologistes, un moyen de liaison dans les communautés, l’expression personnelle et esthétique dans le hip-hop et une balade de choix pour les coursiers à vélo qui idolâtrent les hipsters urbains. Le livre «  Culture sur deux roues » analyse le changement de la signification culturelle de la bicyclette en étudiant ses apparitions dans des œuvres littéraires, musicales et cinématographiques à travers trois continents et sur plus de 125 ans d’histoire.

En rassemblant des essais écrits par beaucoup de cyclistes et de savants avec des angles d’approches très différents, cette collection met en évidence l’adaptabilité de la bicyclette comme quelque chose d’important ; elle analyse aussi l’apparition de la bicyclette dans des textes canoniques et célèbres comme dans le roman moderne de Samuel Beckett  «  Molloy », dans le film «  Breaking Away » récompensé aux Oscars, dans plusieurs romans et histoires de Stephen King, aussi bien que dans des textes moins connus mais tout aussi significatifs comme le film «  Sacrifice » du célèbre réalisateur russe Andrei Tarkovsky et le récit de voyage du XIXe siècle «  A Canterbury Pilgrimage » écrit par Elizabeth Robins Pennell qui suit les traces du voyage à vélo des pèlerins de Chaucer.

Livre en anglais, traduction d'Isabelle Reutin

Commentaire de Jean-Yves MOUNIER

L'une des contributrices de ce livre est Una Brogan qui s'est lancée dans une étude d'Albertine la cycliste, héroïne de « À la recherche du temps perdu » de Marcel Proust. L'auteure vient de soutenir à l'Université Paris 7 une thèse de doctorat intitulée : « Le vélo dans la littérature : les modernités alternatives d’un moyen de transport à propulsion humaine en Grande-Bretagne et en France, 1880 – 1920. »  qui fait l'objet d'une très complète présentation sur le blog d'Isabelle Lesens dont nous recommandons chaudement la lecture. 

2016 – 366 pages – University of Nebraska Press 

Prix : $50.00

 

07/12/2016

Paolletti François

cyclotourisme EDDY

Ma saison des classiques en version 1973

Auteur : François Paoletti

Photos : Rom Helbach

Préface : Eddy Merckx

En 2015, François Paoletti s’est lancé dans la roue d’Eddy Merckx en parcourant les 9 plus grandes classiques dans leur version de 1973 : Milan-San Remo, le Tour des Flandres, Gent-Welvelgem, l’Amstel Gol Race, Paris-Roubaix, la Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège ; Paris-Tours, le Tour de Lombardie. Un voyage sportif et en même temps spirituel, le dialogue à distance avec le champion se transformant plus sûrement en un dialogue avec soi-même. François Paoletti : « Un jour, presque à l’insu de mon plein gré, je me suis retrouvé le cul sur une selle à traverser la France. De Nemours à Béziers. Des blés du Gâtinais aux vignes du Languedoc. Un vieux rêve de gosse accroché l’été aux retransmissions du Tour de France. Le fantasme du pré-ado que j’étais, qui s’inventait en Bernard Hinault sur un Gitane semi course bleu que m’avait offert mon père, et dont pour rien au monde je me séparerais. Et c’est précisément là que ça a commencé, tout ça, l’écriture, même si ça peut paraître étrange et selon merveilleux. Quoi qu’il en soit, le vélo m’a mis du baume à l’âme et depuis les choses n’ont fait qu’aller, de voyages en récits et toujours à vélo. »

2016 - 240 pages – Format : 21 cm x 27 cm – Reliure carton Éditions Rossolis

Prix : 33 €

03/12/2016

Collectif

 

Atelier-couverture.jpgA bicyclette

Ateliers d'écritures en gériatrie CHU de Rennes

Auteur-e-s : Collectif

 

L'atelier d'écriture au chevet des résidents de l'EHPAD et de l'USLD du CHU de Rennes a lieu tous les lundis et mardis au chevet, en individuel, avec bienveillance et joie ! Tous ces mots mis sur les maux de la solitude et de la vieillesse, de la maladie et de la mémoire qui flanche, sont pour vous ici !

 

« Vite ! Je monte sur mon vélo !

Encore une côte, faut appuyer sur la pédale !

La campagne, je préfère, la ville : attention aux autos !

On a une auto avec mon mari qui est grande et qui est bien ! »

Germaine C.

 L'achat des livres publiés par cette association permet le financement de leur publication et de leur distribution gratuite auprès des patients. L'association l'Atelier d’écriture ne fait pas de bénéfice sur la vente de ces livres. Acheter un livre c'est soutenir les activités de l'association !

 2016 – 78 pages – Association L'Atelier d'écriture

Pour en savoir plus sur cette association et ses activités, contacter Céline Feillel

Prix : 10,00 €

02/12/2016

Klein Étienne

 Klein-couverture.jpgLe pays qu'habitait Albert Einstein

Auteur : Étienne Klein

 

Albert Einstein, c’est l’audace intellectuelle alliée à une fraîcheur déconcertante, c’est l’imagination ardente soutenue par une obstination imperturbable. Mais comment approcher une façon de penser et de créer à nulle autre pareille ?

Étienne Klein est parti sur ses traces, il s’est attaché aux époques et aux villes où le destin d’Einstein a basculé : Aarau où, à seize ans, Einstein se demande ce qu’il se passerait s’il chevauchait un rayon de lumière ; Zurich, où il devient ingénieur en 1901 et se passionne pour la physique expérimentale ; Berne où, entre mars et septembre 1905, il publie cinq articles, dont celui sur la relativité restreinte qui révolutionnera les relations de l’espace et du temps, tout en travaillant à l’Office fédéral de la propriété intellectuelle ; Prague où, en 1912, il a l’idée que la lumière est déviée par la gravitation, esquissant ainsi la future théorie de la relativité générale. Puis Bruxelles, Anvers et, enfin, Le Coq-sur-Mer où, en 1933, Einstein se réfugie quelques mois avant de quitter l’Europe pour les États-Unis. Définitivement.

Albert Einstein (1879-1955), c’est une vie d’exils successifs, arrimée à la physique. C’est un art du questionnement fidèle à l’esprit d’enfance. C’est un mystère qu’Étienne Klein côtoie avec autant d’affection que d’admiration.

 Extrait : Je décidai, pour commencer, de partir à bicyclette. À bicyclette, oui. L’idée a surgi quand j’ai revu, au détour d’un article, une photographie célèbre, prise en février 1933 devant la maison de son ami Ben Meyer, à Santa Barbara, en Californie : Einstein a cinquante-quatre ans, il est à vélo, il sourit. C’est un mélange tournant de mobilité douce et de puissance intellectuelle, de vigoureuse maturité et de fraîcheur enfantine. J’eus l’impression qu’il me faisait signe. Sous la photo, en guise de légende, il y avait cet aphorisme qu’on lui attribue sans doute abusivement : « Il en va des hommes comme il en va du vélo : c’est seulement quand on bouge qu’on peut confortablement maintenir son équilibre. »

 

2016 – 256 pages – Éditions Actes Sud

Prix : 20,00 €