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01/04/2017

Bourgier Jean-Paul

 TdF 1914-couverture.jpgLe Tour de France 1914

De la fleur au fusil à la baïonnette au canon

Auteur : Jean-Paul Bourgier

 

28 juin 1914 : la douzième édition du Tour de France s’élance de Paris pour rallier Le Havre ; le même jour, à Sarajevo, capitale de Bosnie-Herzégovine, l’archiduc autrichien François-Ferdinand et son épouse sont assassinés : cette concomitance de faits rend ce Tour-là bien singulier.
Pendant que le tracé de la Grande Boucle dessine, étape après étape, le portrait de son vainqueur, les tensions diplomatiques s’aggravent pour conduire à la Première Guerre mondiale : quand Philippe Thys l’emporte, l’Europe est au bord du gouffre.
Participant à l’élan patriotique qui accompagne la mobilisation, de nombreux cyclistes professionnels rejoignent leur garnison dès août 1914, le Tour à peine bouclé. Parmi eux de prestigieux champions mourront pour la France, François Faber, Octave Lapize et Lucien Petit-Breton, mais aussi des sans-grade qui ont tout autant leur place ici.

Jean-Paul Bourgier est né à Saint-Étienne, il a enseigné l’histoire-géographie avant de publier sur l’histoire du cyclisme.

 

2011 – 160 pages – Le Pas d'Oiseau

Prix : 18 €

12/03/2017

Ambrose Tom

 Ambrose-couverture.jpg50 vélos qui ont marqué l'histoire du cyclisme

Auteur : Tom Ambrose

 

En à peine deux siècles d'existence, la bicyclette a profondément modifié le monde dans lequel nous vivons. Grâce à elle, hommes et femmes ont pu, pour la première fois, se déplacer à une vitesse raisonnable sans l'aide d'un cheval et profiter pleinement d'excursions en dehors des villes. Non contente de bousculer les conventions sociales en conférant aux femmes une nouvelle liberté, la bicyclette a également joué un rôle majeur en temps de conflit.

Ce guide richement illustré présente cinquante machines emblématiques de l'histoire du cyclisme, du premier vélocipède à pédales mis au point par le Français Pierre Michaux jusqu'aux vélos de course les plus modernes. À travers elles, retracez les grandes avancées technologiques et revivez les exploits sportifs qui ont fait la légende du cyclisme.

Embarquez pour un voyage passionnant à la découverte de l'évolution de la « petite reine » à travers l'Histoire.

 

Commentaire de Jean-Yves MOUNIER

Traduction d'un livre anglais paru en 2013, cet ouvrage pourra intéresser celles et ceux pour qui la bicyclette reste un objet mystérieux et qu'ils souhaitent découvrir plus avant. De nombreuses illustrations, une maquette très agréable et une approche thématique assez complète fournira une porte d'entrée convenable vers le monde merveilleux de la « petite reine ».

Pour les autres, déjà au fait de cette histoire, et au-delà du plaisir visuel, l'intérêt risque plus de se concentrer sur des choix discutables (le quadricycle de Blanchard, depuis longtemps rayé de cette histoire par Jacques Seray et Keizo Kobayashi p. e., 4 des 50 vélos sont en réalité des accessoires...), des manques évidents (absence du vélo du Capitaine Gérard dans la partie consacrée à l'usage militaire, absence de randonneuses qui firent pourtant beaucoup pour l'avancée technologique et l'usage touristique) et des erreurs notables (orthographe de Paul de Vivie , confusion entre « Le Cycliste » et « Le Cycliste forézien »).

Donc, selon que vous soyez novice ou initié, votre choix pourra se porter sur cette parution ou sur une des nombreuses autres consacrées à l'histoire de la bicyclette !

 

2017224 pagesL'imprévu

Prix : 22,95 €

02/03/2017

Marthaler Claude

 Zen-couverture.gifZen ou l'art de pédaler

Auteur : Claude Marthaler
Préface : Didier Tronchet
Avec 19 dessins de Bertrand Soulié

 

«Voyager est une expérience très subjective, une conspiration entre perception, imagination et contrainte physique».
Par ces mots, Claude Marthaler révèle son engagement total dans cet art de vivre qu’il a fait sien. Pédaler et jouir de cette euphorie qui le porte et le transporte, qui lui fait enchaîner envolées déraisonnables et calembours hallucinés.
Il livre ici une réflexion «vélosophique» qu´il transcrit avec poésie et humour. « Voyager lentement, c’est rencontrer rapidement». Voilà l’autre secret de cette énergie incroyable qu’il déploie : le bonheur de la rencontre et du partage.
Pour Claude, «enfourcher un vélo, c’est aussi chevaucher tous les paradoxes ». La fragilité devient une force, le rythme indolent un accélérateur. Il rend ainsi à la Terre sa vraie dimension, à la fois immense et intime. La juste mesure du monde.

 

 Claude Marthaler, inconditionnel du vélo, a parcouru la planète en tous sens, à toutes les altitudes et latitudes. Il est l’auteur de neuf ouvrages, dont Le Chant des Roues, sept ans à vélo autour du monde (Éditions Olizane, 2002), lauréat du Prix René Caillé en 2003.

 

2017160 pagesÉditions Olizane

Ce livre est disponible sur le site de Claude Marthaler 

Prix : 15 €

Livre lu et apprécié par le comité de lecture du blog

28/02/2017

Mingam Erwann

 Mingam-couverture.GIFEn Chasse Patate
Petit lexique impertinent du cyclisme

Auteur : Erwann Mingam

 

Savez vous parler cycliste ?
Les cyclistes aussi ont un langage propre à leur discipline : des expressions parfois communes (« en danseuse »), bien souvent méconnues (« la socquette légère ») et généralement très imagées (« Sucer la roue »).
En Chasse Patate, c'est 65 expressions du cyclisme expliquées et revisitées sur un ton humoristique. Pour illustrer ces expressions, de nombreuses citations des plus grands coureurs cyclistes sont détournées (Jan Ulrich, Greg Lemond, Lance Amstrong, Alberto Contador) et agrémentées de documents vintages et comiques sur le cyclisme (Photos anciennes, vieilles affiches, cyclistes de légende).

Erwann Mingam, est originaire du Finistère. Depuis toujours il partage avec sa famille la passion du cyclisme. Ancien collaborateur des Cahiers du Football, il a écrit de nombreuses chroniques mêlant son métier d'avocat et sa passion pour le sport. Il a participé à l'écriture d'un ouvrage sur le langage du foot (À partir de là – le parler foot haut en couleurs, Editions Mango – les cahiers du foot). C'est dans ce même esprit de partage de sa passion pour le vélo qu'il aborde ici les mots fleuris du cyclisme.

Exemples :

Les mains sur les cocottes
Illustre une position du cycliste, qui place ses mains vers le haut du guidon, à la jonction avec les poignées de frein. Cela trahit une certaine désinvolture, voire un dilettantisme, comme on n'en voit guère qu'au cours de la dernière étape du Tour – sauf quand Jean Robic décide d'aller gagner ce jour-là. Il faut toutefois demeurer vigilant, lorsque l'on garde les mains sur les cocottes, à ne pas passer sur un nid-de-poule, ni se prendre le bec sur une route de crête.
« J'ai mis la main sur les cracottes. » Jan Ullrich

Gagner d'un boyau
Qualifie une victoire remportée d'extrême justesse, au bout du sprint, dans un écart si infime qu'il ne représente pas plus de l'épaisseur d'un boyau de bicyclette. L'expression est déclinable en fonction de l'écart entre le second et le vainqueur, qui peut l'emporter d'un boyau (Duclos-Lassalle à Roubaix en 1993), d'un pneu (au pire, Elli, au Midi Libre 1997) ou d'une chenille de tank (Cavendish à peu près partout). En vérité, le gagnant l'emporte avec ses tripes et mets ses rivaux abats.
« J'ai perdu d'un boyau, et ça fait mal au cul. » Laurent Fignon en 1989.

 

2015184 pagesSolar Éditions.

Prix : 12,90 €

25/02/2017

Renaud Yvette et Michel

 Charente-couverture.jpgVélocipèdes et bicyclettes en Charente

150 ans de sports et de loisirs

Auteurs : Yvette et Michel Renaud

 

L’utilisation du vélocipède est précoce en Charente : les premières compétitions datent de 1869. Avant la fin du 19e siècle, les clubs ont déjà rendu populaire le sport cycliste.

Le lecteur retrouvera avec plaisir les coureurs qui l’ont fait vibrer aux étapes charentaises du Tour de France, lors du Bordeaux-Paris, des grands prix, des critériums et des circuits, sans oublier les courses qui animaient les frairies annuelles… 

Mais la bicyclette ne s’arrête pas là… Évasion et liberté, santé et convivialité, effort et plaisir, autant d’objectifs chers au cyclotouriste qui motivent toujours le « vététiste » d’aujourd’hui.

C’est toute l’histoire du vélo en Charente dans ses multiples aspects - utilitaires, sportifs et ludiques - que propose cet ouvrage riche d’illustrations originales et d’anecdotes vécues.

 

2016224 pagesÉditions Foyer Arts et Loisirs Manslois.

Prix : 18 €.

Pour se procurer ce livre : FALM - Section Collections, Hôtel de Ville, 16230  MANSLE

Pour en savoir plus, consulter le site dédié au livre

 Information fournie par René Codani

Blanchard Tristan

Blanchard-couverture2.jpgJe suis cycliste et je vous emmerde !

Auteur : Tristan Blanchard

 

Ce livre est un petit guide destiné à l’usager du vélo pour le sensibiliser au bordel urbain dans lequel il s’est fourré.
Quel est ce monstre sanguinaire qui cherche à m’écraser contre le trottoir ? Quel est cet individu inconscient, surgissant de nulle part pour me barrer le passage ? Qui sont tous ces énergumènes qui me pourrissent la vie alors que je me rends tranquillement à mon travail sur mon vélo ? Des gens, tout simplement. Des citadins qui agissent comme à leur habitude, sans réfléchir et en mettant le bazar partout où ils passent. Car entre l’agressivité des automobilistes et l’inconscience des piétons, sans oublier la bêtise des autres cyclistes, le trajet quotidien à travers la capitale a vite fait de se changer en véritable parcours du combattant.

 

2017110 pagesCoëtquen Éditions.

Prix : 12 €.

Parution prévue le 3 mars 2017.

Information fournie par Hervé Le Cahain

Une critique de ce livre est à lire sur le site de l'association "Vélo pour tous en Pays rochefortais".

12/02/2017

Bauer Carl Johann Siegmund

 Bauer-couverture.jpgBeschreibung der v. Drais'schen Fahr-Maschine und einiger daran versuchten Verbesserungen

Auteur : Carl Johann Siegmund Bauer

 

Il y a 200 ans, plus précisément le 12 juin 1817, le Baron Karl von Drais a fait à Mannheim la première sortie sur sa nouvelle « machine à aller » à deux roues. L'invention de cet ancêtre de la bicyclette est considérée comme le début de « l'auto-mobilité », pour la première fois des milliers de personnes dans les années suivantes s’assiéront sur des machines au lieu de chevaux et exploreront ainsi individuellement leur environnement.
Le mécanicien de Nuremberg, Carl Johann Siegmund Bauer (1780-1857), a écrit la même année un livre sur la machine du Baron, qui devient ainsi le premier livre de l'histoire sur la bicyclette. À côté des détails sur la machine et les instructions pour son utilisation, il fait un certain nombre de propositions sur la façon d'en améliorer, à son avis, le principe de fonctionnement.
L'annexe à la présente réédition de l'ouvrage de Bauer présente aussi la correspondance entre Drais et Bauer, ainsi que la copie d'une brochure illustrée, dans laquelle Drais lui-même présente au public son invention - maintenant décrite comme « machine à courir » - et l'invite à l'achat.

Le Professeur Dr. Hans-Erhard Lessing, auteur de la postface, est un physicien et un historien des techniques. Il est considéré comme l'expert allemand sur l'histoire de la bicyclette, et a publié de nombreux livres et essais, comme son essai de 564 pages « Bicycle Design – An illustrated history » (avec Tony Hadland) et sa biographie de Drais « Automobilität – Karl Drais und die unglaublichen Anfange » . Il est également conseiller pour le site de l'informaticien Sören Fink consacré à Drais .

 Livre en allemand, traduction de Jean-Yves Mounier.

 

2016112 pagesWesthafen Verlag.

Prix : 9,95 €

Après sa visite au Technomuseum de Mannheim, Claude Marthaler nous a envoyé un article sur les 200 ans de la Draisienne paru dans le quotidien suisse "La liberté". À lire ici.

07/02/2017

Whiters Jeremy

 

Wells-icouverture-anglais.jpgThe War of the Wheels, H. G. Wells and the Bicycle

Auteur : Jeremy Withers

 

Le père de la science fiction et l'importance de la bicyclette dans ses œuvres.

 « Withers présente au lecteur une interprétation magistrale de la passion de Wells pour la bicyclette, à la fois dans ses écrits et dans sa vie personnelle. On devrait fortement conseiller la lecture de ce livre aux historiens spécialistes du vélo et aux amateurs de Wells mais aussi à ceux intéressés par le lien entre le transport et le changement social au tournant du XXe siècle. » - Glen Norcliffe, Professeur Émérite de Géographie, à l’Université de York,  Toronto.

« Dans « The War of the Wheels », la modeste bicyclette apparaît comme intimement liée aux questions d'environnement, de guerre, de changement social, de sexualité et d'écriture. L'analyse de toute une série de livres de Wells, dont beaucoup sont peu lus, est tout aussi bien venue. Jérémy Withers donne aux lecteurs de littérature victorienne et moderniste un point de vue totalement nouveau sur la technologie et la littérature, sous un angle délicieusement inattendu. » - Sarah Cole, professeur de littérature anglaise et comparée.

« Une lecture passionnante : pas uniquement sur un auteur et un moyen de transport, mais plus largement sur la modernité, l'écologie et la technologie » - Simon J. James, du Département des Études d'Anglais à l'Université de Durham.

 Jeremy Withers est professeur adjoint d'anglais à l'Université d'État de l'Iowa. Il est le coéditeur de Culture on Two Wheels: The Bicycle in Literature and Film.

Livre en anglais, traduction d'Isabelle Reutin

 

2017264 pagesSyracuse University Press

Prix : $29.95

Information fournie par Hervé Le Cahain 

04/02/2017

Fabre Paul

 Moi, mon truc-couverture.jpgMoi, mon truc, c'était le vélo

Auteur : Paul Fabre

 

Ce livre rassemble 50 articles sur la pratique de la randonnée à bicyclette telle qu'elle fut vécue durant quarante années par l'auteur. Articles tous publiés dans différentes revues - Cyclotourisme, Petit Diagonaliste, Le Randonneur, Six cent Cinquante ou Gardarem Larzac Aventure, sous le nom de Paul Fabre ou de son pseudo Eddius.

Extraits de l'avant-propos :

[...] J’ai donc retenu cinquante textes, que j’ai classés en rubriques. La première de ces rubriques, c’est le Souvenir, le rappel de ceux que nous avons côtoyés sur notre route et qui nous ont quittés ; à eux l’honneur d’ouvrir le volume. Vient ensuite la rubrique des Grands Espaces, qui évoque le plaisir que j’ai goûté en pratiquant la grande randonnée, cette aventure qui permet, pour parler comme Édouard de Perrodil, de « kilométrer ». Après cette évocation, le Rêve propose de s’évader un peu du chemin couru pour mieux en apprécier le charme, en laissant l’esprit vagabonder librement ; les Rendez-vous prennent ensuite le relais, afin de garder en mémoire ces moments privilégiés où on va amicalement à la rencontre de l’autre ; suivent ensuite les incontournables Petites Folies d’Eddius, avec ses idées toutes faites, ses hyperboles, ses sottises et sa prétention, autant de choses que Paul Fabre a su abandonner de temps en temps pour prendre position, ici ou là, sur les questions qui touchent notre pratique et que les Débats proposent. Enfin, la Nostalgie nous conduit à cette « fin de cycle » qu’évoque le poème qui clôt le livre.[...]

 

2017 – 226 pages - Éditeur  Gilbert Jaccon

Disponible chez l'imprimeur Lulu.com.

Prix : 15 € HT

28/01/2017

Seray Jacques

 Seray-cinéma-couverture.jpgTours de manivelles

Le vélo au cinéma

Auteur : Jacques Seray

 

Le vélo au cinéma ? Il advient qu'il se range au cœur même de l'intrigue. Mais, plus souvent, il entre et passe de manière fugace. Sans négliger pour autant de marquer sa présence d'un vif éclat. Encore reste-t-il à le débusquer.

Voulez-vous des images de compétition ? S'il y a le registre de la fiction, il existe aussi celui de la réalité. Aux comédies et aux polars où l'on pédale, succédera une gestuelle authentique, celle des champions qui ont fait l'histoire de leur sport.

Voulez-vous le reflet d'un monde plus courant, plus familier ? Sont prêts à entrer en scène le facteur, l'ouvrier, le cyclotouriste.

Des cinéastes du monde entier ont cadré le vélo. Aussi ne s'étonnera-t-on pas que l'auteur ait pu établir un relevé de près de 200 œuvres.

S'ensuit une approche où l'esthétique du fait cycliste s'anime. Et crève parfois l'écran.

 

200696 pages – Autoédition disponible auprès de l'auteur

Prix : 20 € + frais de port

Mageren Pascal

Cocept Bike-couverture.jpg

La créativité liée au vélo – Bike-inspired creativity

Auteur : Pascal Mageren

 

Le livre « La créativité liée au vélo - Bike-inspired creativity » est un hommage à la richesse créative des designers, créateurs et doux rêveurs dont les œuvres vélosophiques ne parviennent que trop rarement aux yeux du grand public. Au programme : concept bikes, recherches sur les matériaux, œuvres d’art, tentatives de record, innovations, vélos loufoques, projets sociétaux, ... et aussi un chapitre dédié aux projets vélo d’une vingtaine de constructeurs automobiles. Un cocktail de créativité détonant qui ravira un très large public.

 

Traducteur de formation, Pascal Mageren est editorial project manager dans une société de communication et actif dans l'édition magazine depuis 15 ans. En 2011, il fonde le blog sur la créativité liée au vélo. En sa qualité de vélosophe, il est également chroniqueur dans le magazine de cyclotourisme canadien Vélomag. Toujours dans le domaine de l'édition, Pascal est l'auteur et éditeur de deux contes humoristiques illustrés.

Livre français / anglais.

 2016180 pages – Autoédition disponible auprès de l'auteur.

Prix : 30 €, offre de lancement, frais de port offerts.

25/01/2017

Bobet Jean

 Vélo-couverture.jpgLe vélo à l'heure allemande

Auteur : Jean Bobet

 

Du 3 septembre 1939 (déclaration de la guerre) au 25 août 1944 (libération de Paris), le cyclisme a vécu de belles années. La bicyclette n'était plus la petite reine mais la reine des transports. Dans les rues, sur les routes, les vélos remplaçaient les autos, pour le ravitaillement ou le marché noir, ça roulait... Loin des conflits et des malheurs, les champions de la route – le Français Émile Idée, le Belge Marcel Kint – s'affrontaient dans Paris-Roubaix, Paris-Tours et même dans un ersatz de Tour de France. Des coureurs amateurs apparaissaient : Robic, Bobet, Géminiani. Les vélodromes – plus de 160 en France – ne désemplissaient pas. Au Vel' d'Hiv', à Paris, on applaudissait le Français Toto Gérardin et le Hollandais Van Vliet. Les journaux collaborationnistes apportaient leur concours aux manifestations, sans rien dire des tragédies que connaissait par ailleurs le cyclisme. Pas un mot sur le Vel' d'Hiv' du 16 juillet 1942, le jour où la police française a enfermé 8 000 Juifs sur ordre de l'autorité d'occupation. Pas un mot non plus sur les parcours héroïques de coureurs qui les ont conduits à la libération de la France ou... de la Roumanie. Ou au camp de Mauthausen...


Jean Bobet nous raconte une histoire hallucinante mais véridique, qui permet de mieux comprendre ce que fut la France au quotidien sous l'occupation nazie.

 

2007224 pagesHors collection, La Table Ronde.

Prix : 18,30 €

Blondin Antoine

 

Blondin-couverture.jpgSur le Tour de France

Auteur : Antoine Blondin

 

«Ainsi, peu à peu, chaque détour de la route, chaque lacet de la montagne, finit par appeler l'écho d'un exploit et la figure d'un homme. Une nouvelle carte de France se dessine à l'intérieur de l'autre, dont les provinces sont aux couleurs des champions qui s'y sont illustrés, qui les ont illustrées. La mémoire des Anciens, fidèles et fervents, ne serait peut-être pas hostile à ce que ces champs de bataille soient baptisés du nom du rouleur ou du grimpeur qui a trouvé là l'occasion de s'accomplir. Des Vosges aux Pyrénées, sans oublier le Massif central et l'Enfer du Nord, nous verrions s'ouvrir des boulevards Bobet, des avenues du Président-Anquetil, des cours Raymond-Poulidor. Mais le meilleur est sans doute encore d'attacher sa réputation à la conquête d'une victoire d'étape.»

 

Fils unique de parents bohèmes, Antoine Blondin (1922-1991) a connu la notoriété dès la publication de son premier livre, L'Europe buissonnière, couronné en 1949 par le Prix de Deux Magots. Se partageant entre le journalisme - il fut le chantre du Tour de France des années 1950 à 1980 - et la littérature, ce voyageur sans bagages a laissé cinq romans, tous publiés aux Éditions de la Table Ronde.

 

2016154 pages – La Table Ronde – La petite vermillon. Blondin-couverture1979.jpg

Prix : 7,10 €

Cet ouvrage est une nouvelle édition d'un livre paru en 1979 chez Mazarine.

 

Bobet Jean

 

Bobet-couverture.jpgLouison Bobet , une vélobiographie

Auteur : Jean Bobet

Préface : Antoine Blondin


Une évocation tendre, narquoise, en un mot fraternelle d'un grand champion doué d'un immense charisme : Louison Bobet, le plus grand dans le cœur des Français. Il est question de son enfance, de son caractère, de sa personnalité, mais aussi de son rapport au vélo, très «pro» avant la lettre. Accessoirement la plume malicieuse et affectueuse de Jean Bobet nous gratifie de portraits en pied de quelques autres divas des années 50 : Coppi, Bartali, Anquetil, Koblet, Kubler, etc.

Frère cadet de Louison Bobet, Jean Bobet est un coureur cycliste français né le 22 février 1930 à Saint-Méen-le-Grand. Sa reconversion s’est faite dans le journalisme sportif et il est l’auteur de plusieurs livres consacrés au sport cycliste.

2016230 pages – La Table Ronde – La petite vermillon.

Prix : 8,70 €

Bobet-couverture1958.jpg

Cet ouvrage est une nouvelle édition d'un livre paru originellement en 1958 chez Gallimard.

Plusieurs autres livres de Jean Bobet sont à découvrir sur le site de La Table Ronde

 

Jean Patrick

 Jean-couverture.pngLa libricyclette

Auteur : Patrick Jean

 Recueil de nouvelles énonçant, outre sa fonction de mode de locomotion et de loisirs, le caractère culturel, environnemental, humain, social et politique de la bicyclette. L'auteur y raconte, au fil de cinquante années de pratique, anecdotes et aventures vécues illustrant sa philosophie de cycliste et d'homme du XXIe siècle.

 Patrick Jean est le responsable de la Confrérie des 650.

 2017224 pages – Disponible sur le site Lulu.com

Prix : 12 € HT

 

21/12/2016

Lauduique-Hamez Sylvie

cyclotourisme Les Incroyables du Cyclisme

Auteur : Sylvie Lauduique-Hamez

L’écrivain et humoriste Tristan Bernard, de son vrai prénom Paul, fut directeur du vélodrome Buffalo à Paris. Tristan était le nom d’un cheval gagnant sur lequel il avait misé aux courses ! Il devint directeur du Buffalo en 1895 alors qu’il était rédacteur en chef du journal des vélocipédistes. C’est lui qui introduisit Toulouse-Lautrec dans le milieu de la course cycliste, dont le peintre tomba immédiatement amoureux. Il immortalisa au crayon noir le grand champion Zimmerman (Zimmerman et sa machine, musée du Louvre).

 

 

2007 - 190 pages - Éditions Calmann-Lévy

 

Publiée en 2001 aux Éditions de l’agenda du sport, cette nouvelle édition des Incroyables du Cyclisme a été mise à jour et agrémentée de nouvelles anecdotes.

Derungs Louis

cyclotourisme 15 000 Volts – Une méthode pour s’accomplir - Un récit de résilience.

Auteur : Louis Derungs

« Pour retrouver un maximum d’autonomie, de sérénité et de plaisir, j’en suis arrivé à mettre sur pied une méthode utilisant aussi bien la pleine conscience que l’hypnose, la nutrition et des techniques de mémorisation. Cette démarche, j’ai voulu la partager pour permettre à n’importe qui d’accomplir le pas ou la métamorphose nécessaires à son mieux-être. Peu importe l’objectif, gigantesque ou minime, cet ensemble de petits changements et d’exercices vous sera bénéfique.

Je vous livre ici tous les secrets qui m’ont permis, en deux ans, de passer de conducteur de chaise roulante à sportif, conférencier et voyageur, ayant notamment bouclé la moitié de la côte Ouest des États-Unis à vélo. Je vous souhaite bonne découverte et me réjouis de partager avec vous la foi en la vie ainsi que la croyance que rien n’est impossible.

Du fond du cœur merci. »

Louis

2016 - 288 pages - Éditions Favre

Prix : 19 €

14/12/2016

Sykes Herbie

 

Wiedemann-couverture.jpgDas Rennen gegen die Stasi

 Die Geschichte des Radrennfahrers Dieter Wiedemann

 Auteur : Herbie Sykes

 

Une histoire vraie sur l'amour et la trahison, la folie de la Guerre Froide et la plus grande course cycliste de l'histoire

Mai 1964. Le cycliste Dieter Wiedemann (22 ans) est une des plus grandes idoles du sport en RDA. Il vient de terminer la légendaire Course de la paix avec une place sur le podium. Ce visage modèle du socialisme est un jeune héros qui prouve par son action la supériorité de l'idéologie socialiste. Peut-être sera-t-il présent également aux Jeux Olympiques ?

Juillet 1964. Dieter Wiedemann ne participera pas aux Jeux à Tokyo, ça, c'est sûr. Les médias officiels lui reprochent maintenant une trahison. Le service secret (Stasi) s'occupe dorénavant de son cas, car Dieter Wiedemann a commis la plus grande faute envisageable contre le socialisme. Après une course de qualification à Gießen (RFA) il s'est installé à l'ouest.

Ce que tout le monde ignore : le jeune cycliste venant de Floha près de Karl-Marx-Stadt (aujourd'hui: Chemnitz) est tombé totalement amoureux d'une fille de l'autre côté du rideau de fer. Cette fuite dangereuse et très risquée pour sa carrière représente la seule issue, s'il veut passer une vie ensemble avec la femme qu'il aime.

À l'ouest, il court bientôt en tant que coureur professionnel. À la place de la Course de la paix, il participe maintenant au Tour de France. Mais les spectres du passé le poursuivent. La Stasi fera tout pour le faire rentrer en RDA avec des conséquences graves pour sa famille...

Pendant toutes ces années, Dieter Wiedemann a passé sous silence son histoire, l'histoire de sa vie, de sa famille et de sa carrière sportive. Mais, ici, pour la première fois, il parle. Après un demi-siècle, il est temps, selon lui, de parler. Parler de tout.

Dieter Wiedemann présente ses souvenirs privés, accompagnés d'interviews avec ses collègues et les témoins de l'époque, et avec des citations tirées des procès-verbaux rassemblés dans les dossiers de la Stasi qui l'a poursuivi pendant très longtemps avec une énergie perfide. Tout ce matériel a été recherché et rassemblé par le journaliste Herbie Sykes comme un grand puzzle. Ainsi, l'histoire d'une vie extraordinaire dans le cadre des relations entre les deux Allemagnes voit le jour.

Livre en allemand, traduction de Joachim Sistig

2015 – 426 pages – Éditions Covadonga  Wiedemann-couverture-anglais.jpg

Prix : 19,80 €

 

 

Ce livre est sorti originellement en anglais en 2014 et est disponible chez Amazon.

09/12/2016

Withers Jeremy & Shea Daniel P.

 

Culture-couverture.pngCulture on Two Wheels

The Bicycle in Literature and Film

Auteurs : Jeremy Withers & Daniel P. Shea

Foreword by Zack Furness

 Le vélo a des identités plus culturelles que beaucoup comprennent, il ne fonctionne pas seulement dans un texte comme un véhicule au sens propre mais aussi comme un « lien » pour les thèmes, les idées et les critiques abordés dans ce même texte. À la fin du XIXe siècle la bicyclette était considérée par une riche élite citadine comme un moyen de renouer avec la nature et par les femmes comme un moyen d’obtenir un certain degré de liberté personnelle ; pendant la Seconde Guerre Mondiale c’est devenu un outil utilitaire pour la Résistance française et dans la Chine des années 70 elle représentait la richesse et la modernisation.

Récemment le vélo a eu différentes fonctions : le vecteur idéologique préféré des écologistes, un moyen de liaison dans les communautés, l’expression personnelle et esthétique dans le hip-hop et une balade de choix pour les coursiers à vélo qui idolâtrent les hipsters urbains. Le livre «  Culture sur deux roues » analyse le changement de la signification culturelle de la bicyclette en étudiant ses apparitions dans des œuvres littéraires, musicales et cinématographiques à travers trois continents et sur plus de 125 ans d’histoire.

En rassemblant des essais écrits par beaucoup de cyclistes et de savants avec des angles d’approches très différents, cette collection met en évidence l’adaptabilité de la bicyclette comme quelque chose d’important ; elle analyse aussi l’apparition de la bicyclette dans des textes canoniques et célèbres comme dans le roman moderne de Samuel Beckett  «  Molloy », dans le film «  Breaking Away » récompensé aux Oscars, dans plusieurs romans et histoires de Stephen King, aussi bien que dans des textes moins connus mais tout aussi significatifs comme le film «  Sacrifice » du célèbre réalisateur russe Andrei Tarkovsky et le récit de voyage du XIXe siècle «  A Canterbury Pilgrimage » écrit par Elizabeth Robins Pennell qui suit les traces du voyage à vélo des pèlerins de Chaucer.

Livre en anglais, traduction d'Isabelle Reutin

Commentaire de Jean-Yves MOUNIER

L'une des contributrices de ce livre est Una Brogan qui s'est lancée dans une étude d'Albertine la cycliste, héroïne de « À la recherche du temps perdu » de Marcel Proust. L'auteure vient de soutenir à l'Université Paris 7 une thèse de doctorat intitulée : « Le vélo dans la littérature : les modernités alternatives d’un moyen de transport à propulsion humaine en Grande-Bretagne et en France, 1880 – 1920. »  qui fait l'objet d'une très complète présentation sur le blog d'Isabelle Lesens dont nous recommandons chaudement la lecture. 

2016 – 366 pages – University of Nebraska Press 

Prix : $50.00

 

07/12/2016

Paolletti François

cyclotourisme EDDY

Ma saison des classiques en version 1973

Auteur : François Paoletti

Photos : Rom Helbach

Préface : Eddy Merckx

En 2015, François Paoletti s’est lancé dans la roue d’Eddy Merckx en parcourant les 9 plus grandes classiques dans leur version de 1973 : Milan-San Remo, le Tour des Flandres, Gent-Welvelgem, l’Amstel Gol Race, Paris-Roubaix, la Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège ; Paris-Tours, le Tour de Lombardie. Un voyage sportif et en même temps spirituel, le dialogue à distance avec le champion se transformant plus sûrement en un dialogue avec soi-même. François Paoletti : « Un jour, presque à l’insu de mon plein gré, je me suis retrouvé le cul sur une selle à traverser la France. De Nemours à Béziers. Des blés du Gâtinais aux vignes du Languedoc. Un vieux rêve de gosse accroché l’été aux retransmissions du Tour de France. Le fantasme du pré-ado que j’étais, qui s’inventait en Bernard Hinault sur un Gitane semi course bleu que m’avait offert mon père, et dont pour rien au monde je me séparerais. Et c’est précisément là que ça a commencé, tout ça, l’écriture, même si ça peut paraître étrange et selon merveilleux. Quoi qu’il en soit, le vélo m’a mis du baume à l’âme et depuis les choses n’ont fait qu’aller, de voyages en récits et toujours à vélo. »

2016 - 240 pages – Format : 21 cm x 27 cm – Reliure carton Éditions Rossolis

Prix : 33 €

03/12/2016

Collectif

 

Atelier-couverture.jpgA bicyclette

Ateliers d'écritures en gériatrie CHU de Rennes

Auteur-e-s : Collectif

 

L'atelier d'écriture au chevet des résidents de l'EHPAD et de l'USLD du CHU de Rennes a lieu tous les lundis et mardis au chevet, en individuel, avec bienveillance et joie ! Tous ces mots mis sur les maux de la solitude et de la vieillesse, de la maladie et de la mémoire qui flanche, sont pour vous ici !

 

« Vite ! Je monte sur mon vélo !

Encore une côte, faut appuyer sur la pédale !

La campagne, je préfère, la ville : attention aux autos !

On a une auto avec mon mari qui est grande et qui est bien ! »

Germaine C.

 L'achat des livres publiés par cette association permet le financement de leur publication et de leur distribution gratuite auprès des patients. L'association l'Atelier d’écriture ne fait pas de bénéfice sur la vente de ces livres. Acheter un livre c'est soutenir les activités de l'association !

 2016 – 78 pages – Association L'Atelier d'écriture

Pour en savoir plus sur cette association et ses activités, contacter Céline Feillel

Prix : 10,00 €

02/12/2016

Klein Étienne

 Klein-couverture.jpgLe pays qu'habitait Albert Einstein

Auteur : Étienne Klein

 

Albert Einstein, c’est l’audace intellectuelle alliée à une fraîcheur déconcertante, c’est l’imagination ardente soutenue par une obstination imperturbable. Mais comment approcher une façon de penser et de créer à nulle autre pareille ?

Étienne Klein est parti sur ses traces, il s’est attaché aux époques et aux villes où le destin d’Einstein a basculé : Aarau où, à seize ans, Einstein se demande ce qu’il se passerait s’il chevauchait un rayon de lumière ; Zurich, où il devient ingénieur en 1901 et se passionne pour la physique expérimentale ; Berne où, entre mars et septembre 1905, il publie cinq articles, dont celui sur la relativité restreinte qui révolutionnera les relations de l’espace et du temps, tout en travaillant à l’Office fédéral de la propriété intellectuelle ; Prague où, en 1912, il a l’idée que la lumière est déviée par la gravitation, esquissant ainsi la future théorie de la relativité générale. Puis Bruxelles, Anvers et, enfin, Le Coq-sur-Mer où, en 1933, Einstein se réfugie quelques mois avant de quitter l’Europe pour les États-Unis. Définitivement.

Albert Einstein (1879-1955), c’est une vie d’exils successifs, arrimée à la physique. C’est un art du questionnement fidèle à l’esprit d’enfance. C’est un mystère qu’Étienne Klein côtoie avec autant d’affection que d’admiration.

 Extrait : Je décidai, pour commencer, de partir à bicyclette. À bicyclette, oui. L’idée a surgi quand j’ai revu, au détour d’un article, une photographie célèbre, prise en février 1933 devant la maison de son ami Ben Meyer, à Santa Barbara, en Californie : Einstein a cinquante-quatre ans, il est à vélo, il sourit. C’est un mélange tournant de mobilité douce et de puissance intellectuelle, de vigoureuse maturité et de fraîcheur enfantine. J’eus l’impression qu’il me faisait signe. Sous la photo, en guise de légende, il y avait cet aphorisme qu’on lui attribue sans doute abusivement : « Il en va des hommes comme il en va du vélo : c’est seulement quand on bouge qu’on peut confortablement maintenir son équilibre. »

 

2016 – 256 pages – Éditions Actes Sud

Prix : 20,00 €

 

Seray Jacques

 cyclotourisme Le monde du Vélo

Auteur : Jacques Seray

Le vélo ne se limite pas à lui-même : il dispose d’une vie parallèle jouant d’une représentation plastique. À la sueur et au mouvement s’ajoute l’esthétique des formes et des couleurs. Intégré à l’Histoire, grâce à ses deux siècles d’existence dynamique, il est au passage devenu thème décoratif. Après avoir observé les machines-objets et leurs accessoires, d’abord purement utilitaires – lanternes, grelots, dérailleurs -, puis imposés, comme les plaques fiscales, l’auteur nous oriente vers les objets d’art à proprement parler, telles statuettes, médailles, tapisseries, patères sculptées... Les objets populaires ne sont pas non plus négligés : fanions, assiettes, chopes, canifs, pipes, pots à tabac, montres, jeux de société, pin’s et télécartes sont présents dans ces pages. Les champions avec leurs maillots, leurs bidons, et leur effigie sur des centaines de bouteilles de vins, ainsi que le Tour de France, entré dans le jeu bien avant la notion moderne de produits dérivés, terminent l’ouvrage.

2004 - 144 pages – format 22 x 28,5 cm – Éditions Du May

 

Kerninon Yann & Lecordier Sébastien & Zielinshi Marek

cyclotourisme Manuel du film idiot (avec DVD)

Auteurs : Yann Kerninon & Sébastien Lecordier & Marek Zielinski

473 gestes techniques pour réaliser vous-même votre film idiot. Dans le cadre de ce travail fouillé, les auteurs proposent d’en savoir plus sur l’essence profonde d’un film idiot et donnent toutes les pistes pour faire son propre film idiot, en particulier avec une étude de cas concrète à l’exemple de l’œuvre perçue comme le 1er film idiot de l’histoire. Yann Kerninon et Sébastien Lecordier sont considérés par la communauté cinématographique comme les fondateurs du cinéma idiot au niveau mondial. Pour la première fois ils livrent ici, de façon accessible pour les débutants, les 679 techniques de base du cinéma idiot. Vaste savoir et grande modestie sont les maîtres-mots de cet ouvrage de référence tout entier placé sous le signe de la vraie compétence.

2016 - 60 pages – Éditions Rossolis

Prix : 32,00 CHF

21/11/2016

Déon Bernard et Seray Jacques

 1792539646.jpgLes revues cyclistes des origines à nos jours

Auteurs : Bernard Déon et Jacques Seray

Le pari est osé. Certes plusieurs auteurs et non des moindres se sont déjà lancés dans une analyse du fait sportif à travers sa presse. Ils nous ont ainsi livré tant des titres que des noms de rédacteurs qui ont su magnifier – souvent au quotidien – le muscle et son contexte, sociologique ou anecdotique. A ce titre, ils ont fait œuvre de témoins et d’historiens. Mais ils ont principalement fait démonstration de leur métier : celui de journaliste.
Dans un passé déjà lointain, d’autres auteurs tels Baudry de Saunier et Louis Bonneville avaient déjà su relever des titres de périodiques cyclistes et des noms de rédacteurs. [...]
Une autre démarche, toujours d’essence culturelle, s’est faite jour ultérieurement. Elle s’est attachée à relever au spécifique les livres – et non les magazines – d’inspiration cycliste et à les nourrir des meilleures coordonnées. Jean Durry n’a pas manqué de nous enchanter dans sa riche annexe bibliographique. Puis, sous nos encouragements, vint Keizo Kobayashi qui produisit Pour une bibliographie du cyclisme. [...]
Ce recueil se donnait pour vocation première les revues cyclistes – en langue française -. Il s’est complété de titres omnisports mais aussi de quelques revues techniques ou touristiques se donnant un propos cycliste. Il a exclu – pour ne pas perdre sa spécificité – les journaux d’information générale ouvrant une rubrique sportive. [...]
Comment lire cette bibliographie ? Elle comporte la logique traditionnelle de tous les relevés d’ouvrages, adaptée à la spécificité des périodiques. En ce qui concerne les dates de première et de dernière parution, deux manières de traitement se présentent. Celle de la certitude absolue et celle où l’information est a la fois non vérifiée et non affectée d’un doute trop important. Dans ce cas, la rubrique est malgré tout alimentée et distinguée pas l’emploi de l’italique. Il faut alors lire, pour le numéro, le mois ou l’année concernée : probablement. Cette indication nous est apparue comme plus utile qu’une carence totale qui pourrait laisser entendre que telle revue a continué sa vie pendant plusieurs années ou l’a cessée peu après sa parution alors que nous avons une certaine connaissance de sa période d’existence.
Deux auteurs, tels que ceux qui opèrent ici en tandem, ne sont pas dispensés d’être ravitaillés par des amis qui pédalent dans le même sens. Ainsi, ont-ils sollicité et reçu des avis et communications.
Vient alors l’heure des remerciements. Les premiers vont à Keizo Kobayashi dont le travail sur les livres cyclistes n’a pas manqué d’offrir des rencontres avec les périodiques de même nature. Ce dont nous avons bénéficié. Ensuite, ne seront pas oubliés le docteur Jean-Pierre de Mondenard, Raymond Henry, Jean-Paul Mazot et Gérard Salmon, lesquels, chacun à leur manière, se sont montrés en phase avec notre recherche. Sera placé en exergue le nom de Nadine Besse. Conservateur du Musée d’Art et d’Industrie de Saint-Étienne, elle avait déjà marqué son intérêt au cyclisme des pionniers, représenté dans ses salles par de caractéristique machine et de parlantes affiches. Maintenant, elle va plus loin. Avec l’Association des Amis du Musée, elle suscite et assume l’édition d’ouvrages. Un bienfait pour notre cause !

 

1996 –  96 pages –  Musée d’Art et d’Industrie de Saint-Étienne

20/11/2016

Leboutte Patrick, Cornec Gilles, Le Roux Hervé

 

Cinégénie-couverture.jpgCinégénie de la Bicyclette

Où l'on découvre comment les courses cyclistes enfantèrent le cinématographe pour redonner aux corps de la lumière.

Éloge

Auteurs : Patrick Leboutte, Gilles Cornec, Hervé Lé Roux

Présentation de Christophe Drouet, Les Inrocks, 30/11/95

 Qui n’a jamais joué Kuiper contre Zoetemelk en poussant des billes sur la plage de ses 10 ans a tout intérêt à les mettre dans Cinégénie de la bicyclette, dernier opus en date de l’intransigeante collection “De parti pris” chez Yellow Now. Sacré virage relevé que le tandem à trois plumes Leboutte-Cornec-Le Roux emprunte à son rythme. Voici donc un petit traité de littérature où le cyclisme bat la campagne du cinématographe en trois temps.

Le démarrage en côte, c’est Leboutte qui s’y colle, avec une tentative d’épuisement du lieu de sa mémoire vélocipède : “Le premier film, la sortie des usines Lumière à Lyon, réalisé d’un seul tenant, sans collures ni montage, propulsait littéralement de l’ombre vers la clarté un corps collectif, celui de la classe ouvrière, avec au beau milieu du plan un homme en chapeau qui poussait un biclou. On n’aurait pu trouver plus belle inauguration.” Qu’on ne s’y trompe pas, cette histoire parallèle permet à Leboutte de déterminer comment il pénétra de plain-pied dans le réel ­ ses luttes de classes, la géographie des campagnes, l’histoire des noms ­ par le biais du peloton. Pour celui qui se déclare à présent “chiappuciste, tendance Merckx”, le vélo a suscité son amour pour le film, ce lieu où “entre le début et la fin tout a bougé”.

Gilles Cornec, deuxième relayeur de cette équipe internationale, tient le rôle de l’historien. Ferro à tendance Gaul, il conte par une dramaturgie digne de la montée de L’Alpe d’Huez la fantastique carrière de Gino Bartali, dit Gino le Pieu. Résistant au fascisme comme au retour de Coppi, Bartali a fendu les boyaux à un rythme qui n’admettait pas les “suceurs de roue”. Mêlant éthique politique et esthétique vélocipédique, Cornec, à la manière de JLG, résout sa petite équation bartalienne : “Les trois surnoms de Bartali sont fort clairs et fort bien trouvés. De la solidité. De l’âge. De la piété. Ils ne font qu’un : la piété donne force sur le temps.”

Hervé Le Roux, en danseur éclairé, grimpe et achève le périple du “bicyclographe”. Il dresse une archéologie de ce que le biclou lui a enseigné. “Que la route s’élève, et le film bascule : si la plaine est renoirienne, la montagne est hawksienne. L’équipe se transforme en phalange, en commando, la terminologie devient plus martiale ­ on parle d’un leader et de ses lieutenants, chaque équipe a son capitaine de route ­ et nous voici dans un film de guerre.” Mais au fait, messieurs, à qui est le petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?

Référence : Les Inrocks

1999 – 64 pages – Yellow Now et Rencontres cinématographiques de Dunkerque

12/11/2016

Encausse Gérard

 

Encausse-couverture.jpgLa bicyclette grosse routière

et l'hygiène du cyclo-touriste

Auteur : Docteur G. Encausse

 

L'hygiène du Routier, celui que M. de Vivie appelle le « Cyclo-Touriste » comporte deux facteurs principaux.

1° L'hygiène personnelle constituant à surveiller avec intelligence les vêtements, le régime alimentaire, les boissons et la longueur des étapes, d'après la constitution et l'état du cœur et des poumons du Touriste.

2° L'hygiène du transport tendant à diminuer les causes de fatigue dérivées de la bicyclette seule.

Alors que beaucoup de mes confrères et des plus éminents se sont occupés du premier de ces facteurs, on a peu approfondi le second.

C'est justement pour combler cette lacune que nous avons étudié pratiquement les perfectionnements qu'un amateur peut adapter à une machine quelconque pour en faire un outil vraiment hygiénique de transport. C'est le résultat de ces recherches que nous soumettons à nos camarades et aux futurs cyclo-touristes. Qu'ils nous pardonnent les erreurs forcées du cycliste eu égard au but poursuivi par le médecin.

Encausse-bicyclette.jpg

Un étonnant personnage que ce Docteur, devenu à travers cet ouvrage un zélateur du tourisme à bicyclette : Gérard Anaclet Vincent Encausse, dit Papus

 

1902 – 76 pages – Paris, Aux bureaux de la « Thérapeutique intégrale »

 

Lorette Philippe

cyclotourisme La saison commençait
Ballade pour Jean-Pierre Ducasse

Auteur : Philippe Lorette
Préface : Paul Fournel

 

1969, c’est l’âge d’or du vélo. L’âge d’or tout court. Ou bien est-ce déjà la fin ? Elle est finie la belle histoire avait chanté Petula Clark. C’est ce qui arrive le 19 février 1969 sur la Côte d’Azur avec la disparition soudaine, à vingt-quatre ans, du coureur cycliste Jean-Pierre Ducasse. Disparition synonyme de dépeuplement pour le narrateur, le gamin fan de son « JP », son champion rencontré à l’automne 63, à l’heure des promesses, sur les hauteurs d’Arcueil. Ma jeunesse fout l’camp regrettait Françoise Hardy, comme la jeunesse de Ducasse et de son fidèle supporter, comme la candeur de cette glorieuse décennie révélée à travers le prime du vélo.

« Les champions sont faits pour être aimés, les moins champions sont faits pour être aimés davantage. C’est bien une tranche de France populaire que ce livre nous propose, vue à travers le beau maillot amarillo du jeune Jean-Pierre Ducasse au sombre et vaillant destin. » Paul Fournel

Ado des années soixante-dix, charmé par Sylvie Vartan, enivré par The Who, Philippe Lorette – aujourd’hui journaliste – revisite les sixties (BB, le Général, Chapeau melon et bottes de cuir...), un peu pour comprendre et beaucoup pour se délecter de cette fascinante et insouciante époque des idoles. Ami fidèle de la petite reine, il a choisi le cyclisme comme vecteur météorique de son récit nostalgique.

 

2016 - 142 pages - Le pas d’oiseau éditions

Prix : 17 €

08/11/2016

Victor John - Fraisse Théo

 

Objets du vélo-couverture.jpgLes objets du vélo

Auteurs : John Victor - Théo Fraisse

Le vélo est sans doute la plus noble conquête de l’homme de l’ère industrielle. Du grand-bi au tout-terrain, il a pris de multiples formes. Compagnon fidèle, il est toujours partant pour une course vers la boulangerie ou vers la plus haute marche d’un podium. Mais attention, il n’y a pas un vélo, mais des vélos, pour petits et grands ou grandes, pour sportifs ou travailleurs, pour touristes ou militaires…

Autant de machines qui ont généré d’innombrables objets, des affiches publicitaires aux souvenirs du Tour de France, des cartes postales aux sonnettes en tout genre, des outils du mécano aux pédales ouvragées, des pompes aux revues spécialisées, des étonnants « arrache-clou » aux colorées plaques de fabricants !

La bicyclette est ainsi détaillée et les différents modèles sont passés en revue dans un grand défilé d’accessoires qui, mis en lumière, dévoilent leur ingéniosité, leur curiosité et très souvent leur esthétique travaillée. En selle pour une grande boucle avec cette Petite Reine qui n’est pas prête d'être détrônée dans le cœur des passionnés…

2012 – 192 pages – Éditeur : De Borée

Prix : 29,90 €

03/11/2016

Salvaing François

cyclotourisme LE TOUR DU TOUR PAR 36 DETOURS

Auteur : François Salvaing

Le Tour, toujours. Mais le conteur ici n’est ni coureur cycliste, ni journaliste sportif, ni même pédaleur du dimanche. En Italie, on l’appellerait un tiffoso. En tauromachie un afficionado.

François Salvaing aime d’amour le Tour. Et pourtant le romancier que Misayre ! Misayre ! (Prix livre Inter 1988) et cette année De purs désastres ont fait découvrir d’un large public, n’avait jamais écrit sur le cyclisme.

Il se rattrape et nous attrape avec ce Tour du Tour, qui vagabonde “par 36 détours“ entre les géants de la route, leurs exploits, leurs mythes et leurs destins. Livre fourmillant de portraits, d’anecdotes, d’échappées. Et de questions... D’ou viennent les coureurs ? Et où filent-ils ? Le Tour est-il mortel ? Les anges de la montagne ont-ils un sexe ? Quelle est l’influence des caméras Bétacam sur les changements de braquets ? Et l’argent dans tout ça ? En flânant dans cette Grande Boucle qu’il a “suivie“ quarante fois l’oreille collée au transistor ou/et l’œil rivé à la télé, et quelques jours de tout près, Salvaing creuse aussi dans sa propre histoire. Preuve que même si on n’a jamais fait le Tour, lui vous fais.

Préfacé par Annie Ernaux.

Également agrémenté d’une nouvelle de Jaune Melendres.

1990- 175 pages – Éditions : Messidor.