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11/10/2010

LES ANNALES DES PAYS NIVERNAIS

Balleret - 3475 - copie.jpgLes débuts du cyclisme dans la Nièvre (1865-1900)

 Auteur :Jean-Louis Balleret

Préface: Keizo Kobayashi

On dit que le hasard fait parfois bien les choses. C’est exactement ce qui est arrivé entre Jean-Louis Balleret et moi-même. J’ai reçu un courrier de sa part qui me demandait de rédiger la préface pour son étude juste la veille du départ de mon voyage à vélo de Paris à Avignon fin août dernier. Ce périple avait pour but de reconnaître le parcours pour célébrer en 2015 le 150e  anniversaire de ce voyage à vélocipède Michaux effectué en 1865 par les frères Olivier. Ce parcours passait par Nevers qui est sur l’ancienne route impériale n° 7. Lorsque nous nous y sommes rencontrés, je lui ai bien sûr dit oui et que c’était un honneur.

Tout le monde sait qu’en France le vélo est très populaire. Le Tour de France est attendu par des millions de spectateurs sur la route. Le Vébib’ de Paris fait un carton, 50 millions d’utilisations en deux ans ! Sans oublier des dizaine de milliers de cyclotouristes qui sillonnent toute la France. En plus la France est l’un des trois pays avec l’Allemagne et l’Angleterre qui ont vraiment contribué à la naissance et au développement du vélocipède. Je ne citerai que trois événements les plus importants : l’invention de la pédale par Pierre Michaux vers 1861, le voyage en 1865 de Paris à Avignon déjà cité ci-dessus et la course sur route Paris-Rouen organisée par la Compagnie Parisienne des Vélocipède en 1869. Pourtant nous devons constater que très bizarrement il n’y a pas beaucoup de chercheurs et d’historiens du vélocipède ou plus largement du cyclisme On pourrait très bien les compter sur les doigts d’une seule main. En revanche, en Angleterre et aux USA, il y en a beaucoup plus et de nombreux ouvrages sur ce sujet y sont publiés.

Né en 1949 dans un village du département de Gumma à cent kilomètres au nord de Tokyo, j’ai toujours utilisé depuis mon plus jeune âge le vélo soit pour distribuer les journaux dans mon village soit pour chercher à la ville de la farine pour mon père qui était à cette époque boulanger. Plus tard j’ai fait beaucoup de voyages à vélo et la bicyclette est devenue ma grande passion : à dix-neuf ans j’ai fait un tour du japon à bicyclette. Ce périple m’a procuré “la joie de vivre“ et je voulais comprendre d’où venait cette joie et je croyais trouver la réponse dans l’histoire du vélo. Je suis ainsi venu en France en 1974 pour faire des recherches sur ce sujet. En 1990 j’ai pu soutenir à l’École Pratique des Hautes Études une thèse sur : “L’histoire du vélocipède de Drais à Michaux 1817-1870“ sous la direction du professeur Jean Tulard, actuellement à l’Académie des Sciences morales et politiques.

Je savais que Jean-Louis Balleret préparait cette étude depuis quelques années. Il m’en avait parlé lorsqu’il m’avait demandé mon livre sur l’histoire du  vélocipède. Délimitée dans le temps et géographiquement : Nièvre, 1865-1939, et en plus guidée par une idée bien précise : “l’histoire est une science“ et “sans documents, pas d’histoire“, son étude ne peut être que très solide et très intéressante.

Jean-Louis Balleret a ainsi pu trouver beaucoup de documents inédits et de nouvelles informations que vous aurez le plaisir de découvrir. Il a  surtout très bien réussi à tracer l’histoire de la bicyclette dans son département d’une façon particulièrement vivante puisqu’étant lui-même un cycliste très pratiquant.

Balleret J-L et Keizo 473 - copie.jpg 

2010 - brochure trimestrielle - N°139 - Format 31X24 - 32 pages -

CAMOSINE - La Pagerie rue Colonel Jeanpierre - 58000 Nevers - Tél/Fax : 03.86.36.13.23

Prix : 10 € port compris

Jean-Louis Balleret et Keizo Kobayashi

Photo: Fred Lonjon  

 


 

01/06/2010

Leblay Julien

cyclotourismeLe tao du vélo

Auteur : Julien Leblay

 

La collection « Petite philosophie du voyage » invite Julien Leblay, cyclorandonneur, à esquisser la figure heureuse du voyageur qui pédale sur les routes du monde, gravissant les cols, traversant les déserts, défiant l’asphalte ou la boue.
Seul l’animent le goût de l’effort, le désir de la rencontre et la complicité avec sa fidèle compagne, la bicyclette.

 

2010 - 93 pages - Éditions Transboréal

Prix : 8 €

Livre lu et apprécié par le comité du lecture du blog

19/05/2010

Collectif

Les cahiers de médiologie 345 - copie.jpg

La bicyclette
Les cahiers de médiologie 8

Auteur : Collectif
Coordonné par Catherine Bertho Lavenir avec Odon Vallet.

 

Préface de Daniel Bougnoux
Au début , on était plutôt contre : le vélo n’est pas un média. Pourquoi pas le fusil de chasse, la perceuse ou la lampe de poche ? Horloge, imprimerie, route ou ordinateur... Certains instruments ont des effets directement cognitifs, imaginaires ou sociaux. L’horloge fabrique le temps et favorise une culture de la précision ; la route fait le territoire et délimite, jusqu’à l’invention du télégraphe, la pénétration des messages. Bref, média implique message, comme le recto d’une feuille appelle le verso. Mais quel message s’attache à la machine à deux roues que font mouvoir les pieds ?
Les études ici réunies montrent toutefois que l’assemblage technique d’où résultent nos bicyclettes incorpore beaucoup plus que de l’utilitaire. Ce matériels est un logiciel, il fertilise des imaginaires, il programme des pratiques. On lui greffe une morale de l’effort, une tactique de l’évitement, une relation avec l’environnement, une fraternité... L’amateur de culture technique y reconnaît la déclinaison du couple bielle-manivelle ; le pragmaticien, une version originale du dialogue homme-machine ; le sociologue, un « sport moyen » tolérant l’amateurisme...
Si le vélo n’est pas un média, il fait circuler entre les classes sociales, entre travail et loisir, entre ville et campagne. Le Tour de France déchaîne la passion médiatique et les identifications héroïques. Organisateur social, le vélo est aussi vecteur de libération individuelle. Ce véhicule propre est enfin l’enjeu d’une bataille, là où les voitures défigurent les sites, soit à peu près partout. Défenseur d’une éthique et d’une esthétique, tout cycliste est le modeste manifestant d’une cause et le porteur d’un message. Rouler, par les temps qui courent, à vélo, c’est parier à chaque coup de pédale sur un mouvement social en formation, voter avec ses pieds et payer d’exemple. Oui, ce cyclisme-là est messager.
Alors, on avait tort : cette machine est un support de valeurs ; il y a un monde-vélo ; oui, le médiologue, posté au carrefour de la technique et de la culture, a beaucoup à apprendre de la petite reine.

 

1998 - 318 pages - Éditions Gallimard

Disponible en téléchargement sur le site des Cahiers de médiologie

04/03/2010

Pinheiro José

Pinheiro José274 - copie.jpgTouche pas à mon vélo

Auteur : José Pinheiro

 

“ Nous avons choisi le sens Hendaye-Cerbère, parcourir 800 km, franchir 28 cols pour un dénivelé de 15 000 mètres.
Pour la petite histoire, rappelons que c’est aux alentours de 1912, que Maurice Bugard, un jeune cycliste béarnais, eut l’idée d’une randonnée pyrénéenne par la route de montagne reliant l’Océan Atlantique à la Méditerranée. Ce n’est qu’après la guerre qu’il établit réellement un projet, dessina un itinéraire, chiffra le kilométrage et calcula les différences de niveau.
Mais ce beau projet s’en fut dormir au fond d’un carton en attendant que de courageux cyclistes tentent le défi et que la guerre s’efface. Il fallut attendre le début des années cinquante pour que Paul Mathis en compagnie de Mlle Berbeder reprenne le projet et réussisse la traversée.
Ce sont eux qui vont codifier, tailler, et recoudre le projet initial pour aboutir à l’organisation du « Raid Pyrénéen » avec un règlement et des points de contrôle.“
Extraits de la page 93

 

2010 - 227 pages - The BookEdition, collection plumes au bout des doigts

Prix : 11.60 €

27/09/2009

Duncan H.-O.et Suberbie L.

Duncan020.jpgL’entraînement
à l’usage des vélocipédistes, coureurs & touristes et des amateurs des sports athlétiques

Auteurs : H. O. Duncan et L. Suberbie

 

Le livre de MM. Ducan et Suberbie est exactement ce qu’il a la prétention d’être, c’est-à-dire un manuel d’entraînement dans lequel il est réservé une place prépondérante au plus moderne et à la fois au plus enthousiasmant de tous les sports, à la Vélocipédie. Il est écrit dans un style simple et agréable à la fois et rempli des renseignements les plus complets dont peut avoir besoin celui qui désire se soumettre à un cours sérieux d’entraînement.
On peut affirmer qu’aucun autre ouvrage original écrit en français ne traite le sujet aussi à fond ou d’une manière approchante.
L’importance morale et sociale de ce genre de sport est attestée par des centaines de membres du clergé à quelque confession qu’ils appartiennent, catholiques, protestants ou dissidents.Les hommes de l’art préconisent l’exercice modéré du vélocipède comme un agent thérapeutique de la plus haute valeur et j’en suis encore à chercher un seul exemple de ses effets nuisibles, lorsqu’il est pratiqué avec modération.
Le seul point sur lequel j’aie jamais rencontré de contradicteur médical sérieux est celui qui regarde sa convenance pour les femmes, lorsque le Dr Tissié de Bordeaux, fondant ses objections sur des considérations théoriques, critiquait la recommandation de cet exercice pour le beau sexe, en s’appuyant sur les résultats d’une expérience pratique étendue.Duncan 4024.jpg
Je suis heureux de pouvoir dire qu’à l’occasion d’une visite récente à Bordeaux, mon
estimable confrère reconnaissait avec moi que dans la pratique il n’avait point trouvé que les femmes souffrent en aucune manière de l’exercice modéré du vélocipède : cette conclusion nous mit entièrement d’accord .
Dr Oscar Jennings

 

1890 - 249 pages - R. Dalvy & Cie, Éditeurs

31/07/2009

Agard André

André Agard005 - copie.jpgLa nécessité du chagrin d’amour

ALAIN-FOURNIER ou l’invention de l’adolescence

Auteur : André Agard

L’adolescence est une invention récente des sociétés occidentales, dont Le Grand Meaulnes fut un signe avant-coureur. Encore pris dans la crise dont il élabore le mythe, Alain-Fournier en offre le paradigme. Sa vie, vouée à l’adolescence par sa mort prématurée. À quoi servent les chagrins d’amour ? Pourquoi devient-on écrivain ? Et comment devient-on vélocilecteur, avide de balades solitaires et de livres où s’inventer par les mots des autres ? Un roman, écrit avant la première Guerre mondiale, que rencontre André Agard un demi-siècle plus tard, aussi jeune que son héros, lui ouvre un passage vers la psychanalyse et change sa vie.

« En finissant ce travail sur Fournier et son livre, j’ai parcouru le trajet à vélo , il était question de rouler jusqu’aux bords de Meuse, au sud de Verdun. Retrouver les lieux de la fin de Fournier, après des recherches dans les livres. Quatre jours de balade lente à travers la Champagne ; la tente installée dans un sous-bois. Une longue vallée, le soleil dans le dos, comme éclairée devant moi pour me guider. Au bout, sous la colline couverte de hêtres, le village de Vaux-les-Palameix, dernier campement de Fournier et de ses hommes. La colline est grimpée sur le petit développement car la pente est longue. Voici la Tranchée de Calonne, qui porte toujours le même nom. Un monument a été dressé dans le bois, à l’endroit où les corps des poilus ont été retrouvés, mais ce n’est pas là que Fournier est tombé. Encore quelques mètres, et le sentier La Manivelle, en creux, m’oblige à poser mon vélo contre un arbre. Je le suis, en pensant que je mets mes pas dans ceux de Fournier, puisqu’il est arrivé par le même chemin, c’est sûr. Il avait encore quelques minutes à vivre. Au bout du chemin, un coude ; en face les traces très visibles de la tranchée Nicolay en W. C’est là. C’est exactement là qu’il est tombé »

André Agard a enseigné dans les DESS « clinique et pathologique » et « enfance et adolescence » à l’université Paris V. Il est actuellement psychanalyste au CMPP de Fontaibleau.

- 2009 - 157 pages - Éditions EPEL. www.epel-edition.com

Prix : 19 €

(Livre lu et apprécié par le comité de lecture du blog)

 

 

02/06/2009

O'Followell Ludovic

Dr Ludovic O'Followell993.jpg

Bicyclette & organes génitaux
Le syndrome de la machine à coudre ?
La selle - Les méfaits du corset - De l’utilité du suspensoir - Influence sur les périnées - À quel âge commencer à monter - Le sport cycliste resserre les liens - Nymphomanie et cyclomanie - le coït et la bicyclette.

Auteur : Docteur Ludovic O’Followell
Présentation : Christopher Thompson

 

En 1900, la toute jeune médecine du sport est secouée par un débat autour d’une pratique qui se généralise : la bicyclette. Certains voient dans cet engin une menace nouvelle sur la natalité déjà en berne de la France. La fréquentation assidue de la selle menacerait la virilité masculine et pourrait nuire à la fertilité des femmes.
Et surtout, en ces débuts du féminisme, la bicyclette ne serait-elle pas un autre outil d’émancipation ? La femme prenant du plaisir sexuel sur sa petite reine, comme elle le fait pense-t-on alors sur la machine à coudre, ne serait-elle pas tentée de déserter le lit conjugal au risque d’accélérer le déclin de la France ? Le cyclisme féminin devient une question de défense nationale !
Rien de tout ça pour le Dr O’Followell ! C’est un moderne qui contribue au débat en voyant dans la bicyclette une chance pour tonifier les organes - tous les organes -, rapprocher les couples, lutter contre l’alcoolisme dévastateur et repeupler le pays. Merci Docteur !

 

2009 - 178 pages - Éditions Le Pas  d’oiseau

Prix : 13 € 

Livre lu et apprécié par le comité de lecture du blog

Édition originale : Librairie J.-B. Baillière &Fils, Paris 1900

24/04/2009

Baudry de Saunier Louis

 

Baudry de Saunier880.jpgLe cyclisme théorique et pratique

Auteur : L. Baudry de Saunier
Préface : Pierre Giffard

 

L’avenir du cyclisme - L’extraordinaire, l’étourdissant et éblouissant développement qu’a pris depuis deux ans (1890) le cyclisme, est-il dû à une de ces fièvres spéciales, terribles en leurs effets, qu’engendre seule la mode ? Se mouvoir, avec rapidité, sur deux roues, alors que tant de gens ne se meuvent encore que sur leurs pieds, fort lentement ; se convertir à cette douce et bienfaisante religion qu’est le cyclisme, est-ce obéir seulement à un goût, à une manie du jour ? Dans cinq ou cinquante ans, le mot cyclistes ne désignera-t-il plus qu’une catégorie de toqués d’antan dont on relira avec des haussements d’épaules les noms et les prouesses ? En un mot, le cyclisme a-t-il un avenir ?
La question se donne réponse à elle-même. Le cyclisme est-il réellement pratique ? - Les innombrables touristes français qui n’ont dû qu’au cyclisme de connaître économiquement les beautés du pays français ; les médecins de campagne qui ont remplacé par une seule bicyclette les deux chevaux de leur écurie, avec le palefrenier ; les percepteurs, les facteurs ruraux même qui ont, par le cyclisme, réduit de moitié leur travail ; les employés de villes et de villages qui ont laissé le chemin de fer, brutal, peu hygiénique, despote en ses heures de départ et d’arrivée, pour la bicyclette légère, saine, toujours disposée à courir ; et, pour citer de plus hauts exemples, le ministère de la guerre, peu enclin aux innovations  pourtant, qui a organisé un corps spécial de vélocipédistes, de vélocipédistes qui, au dire du général Cornat, remplacent avantageusement la télégraphie optique et, dans le service d’estafettes, la cavalerie, - me seront témoins du caractère pratique de la vélocipédie.
La vélocipédie est essentiellement pratique. Donc elle vivra éternellement.

                                                                              L. Baudry de Saunier

 

 1893 - 588 pages - Paris, à la Librairie illustrée

18/03/2009

Cusset Catherine

Cusset Catherine735.jpgNew York  Journal d’un cycle

Auteur : Catherine Cusset

Une des choses au monde les plus importantes pour moi c’est mon vélo. La répétition cyclique des jours. La sortie dans le vent chaque après-midi. Cela m’aide à vivre. Je peux aussi m’en passer.

Le vélo est aussi une manière de ne pas trop réfléchir.

Évacuer plutôt. Rouler. Pédaler.

Avec un vélo on ne dérive pas. Impossible de se laisser aller n’importe où, au gré des courants et des vents. On sait où on va . On peut se perdre, mais en gardant le contrôle de la machine entre ses jambes.

Le vélo ne va pas très vite, surtout quand c’est moi qui pédale...

                                                                                                               Catherine Cusset

-2009- 130 pages - Éditions : Mercure de France.

Prix : 14,50 €

 

19/01/2009

Desprez Pierre-Louis

Desprez P-L704.jpgPetits cycles de bonheur

Auteur : Pierre-Louis Desprez

Des émotions de l’enfance à l’interrogation du philosophe, des chemins côtiers aux pentes du Ventoux, des routes d’Auvergne et des sentiers de l’île de Ré aux boulevards parisiens, Pierre-Louis Desprez, de flexions en réflexions, nous emmène en balade. Avec ce sentiment de bonheur et de liberté que le vélo procure, passé l’angoisse du premier équilibre une fois ôtées les petites roues.

 S’il est ici question de plaisir, on y parle aussi d’endurance - voire de souffrance -, de rêveries solitaires et d’amitié.

Et parce que ce voyage est avant tout littéraire, on y retrouve Freud, qui interdisait à ses filles de monter sur une selle, Zola, qui y voyait au contraire un bon moyen de dégourdir les jeunes filles... On y croise aussi Paulette, la fille du facteur, Albert Londres et Antoine Blondin, Willy Ronis et les premiers « congés payés », Proust, Morand, mais aussi Orsenna, Fournel ou Perec...

C’est donc, à l’heure où le vélo confirme son retour dans les villes, une joyeuse invitation au voyage.

Pierre-Louis Desprez, normalien, vit et travaille à Paris. Il roule à vélo depuis l’âge de trois ans, par plaisir, et sans idéologie.

 -2007- 225 pages -Éditions : Arléa.

Prix :18 €

 

Augé Marc

Augé Marc539 - copie 1.jpgÉloge de la bicyclette

Auteur : Marc Augé

Cet éloge de la bicyclette passe par trois moment : le mythe, l’épopée et l’utopie. La bicyclette a une dimension mythique qui est à la fois individuelle et collective. Aujourd’hui le mythe a pris un coup. Mais la bicyclette revient par la politique de la ville et son image est l’objet d’un regain d’enthousiasme. L’opération Vélib’ est très insuffisante, mais elle ouvre une espérance.

On peut se prendre à rêver et tracer les grands traits de la ville utopique de demain où les transports en commun et la bicyclette seraient les seuls moyens de déplacement en ville et où la paix, l’égalité et le bon air règneraient dans le monde après l’effondrement des magnats du pétrole. On peut rêver d’un monde où les exigences des cyclistes feraient plier les puissances politiques.

Cela n’est qu’un rêve et il faut redescendre sur terre. Le vélo nous apprend d’abord à composer avec le temps et avec l’espace. Il nous fait redécouvrir le principe de réalité dans un monde envahi par la fiction et les images.

Le cyclisme est un humanisme et il ouvre à nouveau la porte du rêve et de l’avenir.

-2008- 93 pages -Éditions Payot - Dans la collection Manuels Payot.

Prix : 11 €

 

 

14/01/2009

Durry Jean

L'en CYCLE opédie_1_1.jpgL’enCYCLEopédie

Auteurs : Jean Durry et ses amis

 

Dans L’enCYCLEopédie, il y sera traité successivement de : la bicyclette et l’industrie du cycle, le cyclotourisme, le cyclisme et la règle de vie (droit et médecine), la compétition, la geste du cyclisme (chanson, cinéma, livre, beaux-arts).
Ce souci de rassembler des approches aussi différentes les unes des autres en un seul volume m’a conduit à certains choix.
On trouvera ici, du moins je l’espère, certains éléments peu ou mal connus encore.
En ce qui concerne d’autres secteurs - par exemple l’histoire de la bicyclette elle-même, ou celle des courses et des champions -, déjà explorés par d’innombrables auteurs, les chapitres qui leur sont consacrés visent essentiellement au rappel des faits et des hommes remarquables.
J’ai également souhaité dépasser les limites, peut-être insuffisantes, des seules compétences dont je pouvais éventuellement faire preuve. Mais ceux qui ont bien voulu se lancer avec moi dans cette aventure collective l’ont fait dans un climat de sympathie, un esprit d’équipe, que l’on sentira peut-être au fil de ces pages. Que ma gratitude leur soit ici exprimée.

J.D.

 

1982 - 420 pages - Éditions EDITA DENOËL

09/01/2009

Peyrecave Mathé

MATHÉ (Peyrecave)341 - copie.jpgLes aventures vélocipédiques de POPOF

Auteur : Mathé Peyrecave

Il était une fois la dynastie des POPOF.

Popof c’est nous, ces engins roulants actionnés par un pédalier.

Dans la famille des “deux roues“, il y a plusieurs variantes. La bicyclette, utilisée pour les petites promenades, est plutôt réservée aux femmes. Le vélo, utilisé pour les longs parcours et les compétions, est surtout destiné aux hommes.

Popof, c’est le surnom d’un coureur cycliste : Jean Graczyk.

Mon aventure vélocipédique commence au début des années 50 dans une petite ferme du Gers.

Mathé, c’est une inconditionnelle de la bicyclette et du vélo, une admiratrice des courses cyclistes, une passionnée.

Mathé apprend à rouler dès que ses petites jambes atteignent les pédales.

Depuis ce jour, assise sur la selle ou en danseuse, sa vie s’apparente aux aventures de Popof.

 -1992- 110 pages - Mathé Peyrecave auteur éditeur. 

 

Tronchet Didier

Tronchet Didier168 - copie.jpgPetit traité de vélosophie
Le monde vu de ma selle

Auteur : Didier Tronchet

 

 Et si le vélo était avant tout un moyen de déplacement intérieur ? Une formidable occasion de redécouvrir la ville, mais aussi soi-même... A travers une foule d’anecdotes savoureuses, d’envolées théoriques implacables et volontiers cocasses, sans oublier quelques bouffées d’indignation pamphlétaires contre la barbarie automobile, ce Traité de vélosophie démontre, par l’humour, que le vélo est un outil libérateur de la pensée.
Sur un ton léger, mais percutant, l’auteur propose une manière inédite de penser la ville de demain, une ville enfin redevenue humaine après s’être vouée au totalitarisme motorisé.
Aussi, quand vous verrez passer un cycliste, ne vous fiez pas à son allure inoffensive. À sa façon, il est en train de changer le monde...

 Journaliste, humoriste, dessinateur, comédien et scénariste, Didier Tronchet, né en 1958, se définit avant tout comme cycliste urbain libre et républicain.

 

 2000 - 134 pages - Éditions Plon

07/01/2009

Daryl Philippe

Daryl Philippe672.jpgLa VÉLOCIPÉDIE pour tous - 1892 -

Auteur : Philippe Daryl

PRÉFACE DE LA NOUVELLE ÉDITION

Quand la Vélocipédie pour tous est parue, dans son édition originale, l’Union Vélocipédique de France avait 11 ans, elle qui était née en 1881, c’est dire que le cyclisme en était à ses tous premiers balbutiements. Et c’est tout à l’honneur des Édition du Layet d’avoir voulu rééditer cet ouvrage dont les textes et les images nous feront sentir le chemin parcouru par l’engin de transport le plus rapide qui soit parmi ceux actionnés par la seule force humaine.

En 105 années que de progrès mécaniques, mais aussi que de progrès humains parallèles, tous n’ayant qu’un seul et même but : aller de plus en plus vite.

J’ai pris énormément de plaisir à lire les épreuves qui m’ont été confiées et je suis certain que ce plaisir nous allons le partager ensemble.

                 Germain Simon (Président de la Fédération Française de Cyclisme)

-1987- 268 pages - Éditions du Layet.

 

06/01/2009

Henry Raymond

Henry Raym - jpeg - copie 1.jpgPaul de Vivie, dit Vélocio
L'évolution du cycle et le cyclotourisme

Auteur : Raymond Henry

 

Ce livre est une biographie de Paul de Vivie, plus connu sous le pseudonyme de Vélocio, personnage qui marqua l’évolution des changements de vitesse, que l’on trouve à l’origine de l’avance technologique dans ce domaine et auquel sa ville d’adoption, Saint-Étienne, avoir été pendant plus de 60 ans la capitale française de l’industrie du cycle. Comme tous les précurseurs, il est mal connu. Retracer sa vie, c’est évoquer toute l’évolution du cycle, avec ses coups de génie et ses impasses, ses implications sociales, ses concurrences commerciales, les rapports de la compétition et du cyclisme de loisir, les balbutiements de la diététique sportive, la naissance du cyclotourisme et les premiers tours de roue du Tour de France… bref, c’est brosser une grande fresque de la société cycliste de 1886 à 1930.

 L’auteur, Raymond Henry, est cycliste utilitaire, puisque le vélo fut son moyen de transport quotidien pendant presque quarante ans. Il est aussi cyclotouriste, ayant pratiqué tour à tour les différentes facettes de cette activité, du camping à la grande randonnée.

 

 2005 - 541 pages - Musée d’Art et d’industrie, Saint-Étienne – Fédération Française de Cyclotourisme.

Prix : 45 €

Livre lu et apprécié par le comité de lecture du blog

Poyer Alexis

Poyer Alex669.jpgLes premiers temps des véloce-clubs
Apparition et diffusion du cyclisme associatif français entre 1867 et 1914

 Auteur : Alex Poyer

 

Cet ouvrage analyse la naissance, la diffusion et les mutations que connaît le cyclisme associatif quand, de la fin du second empire au premier conflit mondial, se développent et se diversifient les exercices corporels et que le deux-roues évolue du fruste vélocipède à l’acrobatique grand-bi pour aboutir à la « reine bicyclette ». L’étude s’organise alors autour d’une périodisation ternaire caractérisée par vingt ans de démarrage laborieux, une période d’ « âge d’or » dans les années 1890 puis un temps de banalisation au début du XXe siècle.
L’auteur, à partir d’un corpus riche et varié - plus de cent fonds d’archives départementales et municipales ont été explorés - convie le lecteur à une approche globale du phénomène associatif en mêlant trois axes : une histoire des pratiquants dans ses aspects quantitatif, géographique et social, une histoire des relations et pratiques, internes et externes, sportives et extra-sportives des associations et enfin une histoire de la tumultueuse structuration fédérale.
C’est ainsi que nous est présenté le premier véritable bilan chiffré de l’extension associative d’une activité sportive en France et qu’est mise en évidence la prééminence des pratiques compétitives sur le tourisme vélocipédique. En 1914, alors que le cyclisme de compétition fortement encadré par l’Union vélocipédique de France, ancêtre de la Fédération française de cyclisme, a une physionomie presque actuelle, le cyclotourisme est encore peu structuré et ne dispose d’aucune fédération autonome

Alex Poyer, docteur en histoire et fervent cyclotouriste, signe là un ouvrage tiré de sa thèse qu’il a préparée, sous la direction du professeur Pierre Arnaud, au sein du Centre de Recherche et d’Innovation sur le Sport. Il est actuellement maître de conférences à la Faculté du sport et de l’éducation physique de l’Université d’Orléans.

 

2005 - 340 pages - Éditions L’Harmattan

Prix : 28, 50 €

02/01/2009

Bertho Lavenir Catherine

Bertho Laveni Catherine.jpg

LA ROUE ET LE STYLO

(Comment nous sommes devenus touristes)

 Auteur : Catherine Bertho Lavenir

 Ce livre présente la naissance et l’histoire du tourisme en France, par la consultation, essentiellement, de la revue mensuelle du Touring Club de France de l’époque. Plus de 60 pages traitent de la bicyclette. À la fin du X1X° siècle, l’automobile n’avait pas encore détrôné le vélo, seul le chemin de fer le concurrençait.

Pourquoi partons-nous ? Parce que tout le monde s’en va. Rien ne nous force à partir. Rien, sauf l’idée qu’on s’en fait. On ne devient pas touriste naturellement. C’est un apprentissage insensible, parfois inconscient, éminemment social.

Catherine Bertho Lavenir est professeur d’histoire contemporaine à l’université Blaise Pascal de Clermont- - Ferrand.

 -1999- 438 pages - Éditions : Odile Jacob

 

 

01/01/2009

Cosson Victor

 

Cosson Victor543 - copie.jpgVictor Cosson (Champion cycliste des années sombres)

 Entretiens avec Pascal Leroy

 Troisième du Tour de France 1938 à 23 ans, Victor Cosson  reste à 92 ans l’un des derniers témoins du cyclisme d’avant-guerre.

Échappé des ateliers des usines Renault pour mieux courir la gloire sur les routes de France, « Totor » nous fait revivre avec humour et lucidité son parcours de champion brisé par la guerre.

Cette étoile filante au cœur des années sombres, héros populaire d’une banlieue ouvrière à jamais disparue, livre au cours de ces entretiens un témoignage unique sur la vie des maigres pelotons sous l’Occupation.

 Pascal Leroy qui recueille les souvenirs de l’ancien coureur, écrit régulièrement sur l’histoire du sport. Il est en outre l’auteur de François Faber - Du Tour de France au champ d’honneur.

 -2008- 116 pages - Editions : Le pas d’oiseau.

Prix : 12 €

 

 

 

Chaussinand Bernard

Chaussinand Bernard. 02072.jpgJoanny Panel
1887 - 1970
Le Chemineau

Auteur : Bernard Chaussinand

 

Joanny Panel et la bicyclette, c’est d’abord un mariage d’amour qui deviendra au fil du temps un mariage de raison ; une raison d’être.
Cet attachement prend ses racines dans un parcours initiatique à l’École Stéphanoise fondée par Vélocio. Panel sera l’un des plus jeunes compagnons de route du maître, manifestant très tôt des dispositions pour la grande randonnée, qui le conduiront vers l’aventure héroïque du Tour de France, où l’anonyme côtoie le champion.
Panel débute sa carrière à une époque-clé de l’histoire du cycle. Les multiples changements de vitesse, fabriqués en séries limitées pour les machines de tourisme, disparaissent peu à peu pour n’en laisser subsister qu’un seul : le dérailleur. Panel sera l’un des artisans de cette mutation avec le célèbre dérailleur le Chemineau.
Cyclotourisme et cyclisme de compétition deviendront pour Panel, homme de communication, des vecteurs publicitaires permanents, avec comme point d’orgue, les succès du Ligérien Benoît Faure au Tour de France sur bicyclette Chemineau.
En ce temps-là, Saint-Étienne était capitale du cycle…

 

 2004 - 78 pages - Autoédition disponible auprès de l'auteur : Bernard Chaussinand - 42, rue Pétrus Maussier - 42 000 Saint-Étienne

Prix : 13 € + frais de port

Chaussinand Bernard

Chaussinand Bernard. 01. 071.jpgClaudius Bouillier
1887 - 1957
Pionnier du dérailleur et disciple de Vélocio

Auteur : Bernard Chaussinand

 

 L’histoire du cycle est jonchée de faits marquants. Le concours technique des bicyclettes de tourisme organisé par le Touring Club de France à Tarbes en 1902 en est un.
Le parcours comprenant entre, la double ascension du redoutable col du Tourmalet, mit en lumière les insuffisances mais aussi les espoirs dans la diversité des changements de vitesse équipant les machines.
Les constructeurs stéphanois étaient déjà représentés : Hirondelle, Automoto… Mais devancés cependant par la maison dijonnaise Terrot. Il en sera de même au concours des Alpes en 1905, où Terrot partagera sa médaille d’or avec la société Magnat-Debon.
Au concours des Vosges en 1920, s’amorcera un changement notoire, le leadership de la bicyclette de tourisme passera en terre stéphanoise. Vélocio, inlassable prêcheur de la “polymultépliée“ avait fait des émules. Certains d’entre deux acquirent une notoriété méritée ; d’autres demeurèrent dans l’ombre. C’est l’un d’eux, auteur de brevets d’invention sue les changements de vitesse qui feront le bonheur des constructeurs stéphanois, que je vous propose de découvrir. Son nom : Claudius Bouillier.
Bouillier, inventeur, propagandiste, mais aussi randonneur accompli, formé aux doctrines de l’École Stéphanoise, a vécu les grandes manifestations cyclotouristes de son époque.
Suivons pas à pas l’évolution des perfectionnements qu’il apporta à ce merveilleux instrument qu’est la bicyclette et “prenons sa roue“ pour revivre avec lui, ces pédalées où le plaisir du sport et du tourisme s’y mêlent agréablement.

 

 2002 - 62 pages - Autoédition disponible auprès de l'auteur : Bernard Chaussinand : 42, rue Pétrus Maussier - 42 000 Saint-Étienne

Prix : 12 € + frais de port